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La Princesse De Clève, La Rencontre

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de la princesse. Dès que M. de Nemours entre dans la salle de bal, la princesse de Clèves le reconnaît puisqu’elle « vit un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir être que M. de Nemours » (l.8-9). Malgré tous les prépara-tifs, elle est étonnée de le voir et éprouve quand même de l’admiration pour cet homme puisqu’on nous dit qu’ « il était difficile de ne pas être surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu » (l.10). Ainsi, le duc semble lui aussi très soigné et apprêté pour l’occasion. La princesse, en effet, remarque chez lui un « air brillant qui était dans sa personne » (l.12) et « le soin qu’il avait prit de se parer » (l.12). Puis, M. de Nemours semble lui aussi étonné de la beauté de sa partenaire puisque l’auteur nous donne ses sentiments : « M. de Nemours fut tellement surprit par sa beauté que (…) il lui fit sa révérence » (l.15)

Enfin, on peut étudier les deux personnages qui semblent fait l’un pour l’autre. Tout d’abord, on peut parler du coup de foudre de M. de Nemours. Lorsqu’il aperçoit la princesse, il parait surpris mais en même temps éprouver de l’admiration. On ne parle cependant pas de l’attente du duc avant le bal. Il est sur le point d’épouser Elisabeth d’Angleterre mais reste stupéfait devant la beauté de la princesse. Le narrateur dit à travers le ressenti du duc que « il était difficile aussi de voir madame de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement » (l.13-14). Malgré ses expériences de séducteur, car il a l’habitude de rencontrer des jolies femmes, il est frappé par la beauté de Mme de Clèves. Le narrateur nous dit qu’ « il ne pu s’empêcher de donner des marques de son admiration » (l.16-17). Il semble que le duc ne voit rien d’autre que la princesse. De plus, Mme de Clèves

parait être sa symétrie. Mme de la Fayette insiste bien sur le parallèle entre les deux personnages. En effet, tous deux ont prit grand soin de leur toilette. Ils sont beau et de grande noblesse : ils appartiennent au même milieu, celui de la cour. Ils éprouvent la même réaction quand ils sont confrontés l’un à l’autre. La danse, de plus, leur apporte de l’harmonie. Cependant, on peut observer des différences de comportement. En effet, le duc arrive précipitamment et bruyamment alors que la fête a déjà commencé. On nous dit que la princesse aperçoit un homme « qui pas-sait par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait » (l.9). En opposition, la princesse est plus pudique et plus réservée. La femme apparaît donc plus en retrait que l’homme, plus effacée.

D’autre part, il s’agit d’un des premiers coups de foudre de la littérature française.

Tout d’abord on observe une importance des regards. Le verbe « voir » et d’autres verbes de perception sont répétés. Tout au long de l’extrait, il y a l’apparition de verbes comme « admirer » (l.3), « chercher de yeux » (l.6), et le verbe voir apparaît environ six fois. En outre, la société dans laquelle vivent les personnages est fondée sur le regard car il s’agit de la société de la cour : la beauté et la richesse priment. C’est l’apparence qui révèle les privilèges. Dans cette société, les valeurs sont assimilées aussi au physique. Les femmes doivent faire preuve de beauté et les hommes de force physique. De surcroît, on distingue un jeu de regards tout au long du texte. Tout d’abord le regard de la princesse sur le duc grâce à du discourt indirect libre comme « il était difficile de n’être pas surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu ». Le mot « surprise » désigne la princesse ainsi que le « on » même s’il est impersonnel. Elle refuse tout d’abord de regarder le duc, et ne lui prête attention qu’après avoir fini de danser. Elle se doutait sans l’avoir vu d’une arrivée importante. Ensuite, la situation s’inverse car c’est M. de Nemours qui dé-couvre la princesse. Lui est tout de suite attiré par elle, lui fait « sa révérence » (l.16) et lui donne des « marques de son admiration » (l.17). Enfin, le regard de la foule fait écho puisqu’un « murmure de louanges » (l.18) s’élève dans la salle.

De plus, on remarque un rapprochement obligatoire entre les deux personnages. La princesse et le duc dansent, on assiste à un rapprochement physique. Ce rapprochement apparaît comme un hasard, le duc arrive, la princesse finit de danser avec son premier cavalier et le roi lui « cri de prendre celui qui arrivait » (l.7). N. de Nemours escalade quelques sièges pour arriver sur la piste de danse, là où la princesse se trouve. Puis, les deux inconnus commencent à danser. Il s’agit du pre-mier vrai rapprochement et les personnes présentes murmurent (l.18). Pour ces personnes, leur rapprochement semble normal. Ils paraissent fait l’un pur l’autre. Le narrateur nous dit que les gens de la cour « trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître » (l.19-20). Ici, se produit donc une alchimie inexplicable et un rapprochement qui semble obligatoire.

Cependant, leur amour naissant est voué à l’échec. Tout ce qui touche à ces deux personnages lors de cette soirée semble idéaliste mais quelques

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