La Religieuse / Montrez que Diderot critique les religieux dans cet extrait du roman.

Nom : Galilée Igal Rwamiye

Nombre de mots de la rédaction^[1] : 787

PLAN[pic 1]

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vous pouvez noter seulement les mots-clés de chaque idée)

RÉDACTION D’UNE INTRODUCTION ET [pic 2]

DE DEUX PARAGRAPHES DE DÉVELOPPEMENT

(à double interligne)

Au siècle des Lumières, face au climat de religiosité qui freine la liberté créatrice, les œuvres littéraires militent contre les injustices et l’ignorance. Le roman des Lumières est formé de plusieurs types dont le roman-mémoire. Il se présente comme une fausse autobiographie qui fait l'analyse d'une vie et s’en sert de prétexte pour analyser la société. Dans les romans-mémoires, on retrouve La Religieuse qui raconte la vie de Suzanne Simonin, et en profite pour critique les religieux. [SA] Dans l’extrait de La Religieuse, écrit par Denis Diderot et publié à titre posthume en 1796 ; les religieux y sont critiqués. [SP] En effet Diderot y dénonce le fonctionnement hypocrite des religieux pour convaincre Suzanne de prendre l’habit contre son gré et critique la vie dans les couvents. [SD]

Premièrement, l’extrait de La Religieuse de Diderot est une critique des religieux car il y dénonce le fonctionnement hypocrite de ces derniers pour convaincre Suzanne de prendre l’habit contre son gré. [IP1] D’une part, on flatte Suzanne [IS1] et cela se manifeste, notamment, à la fin de la cérémonie quand les compagnes de celle-ci lui disent : « Mais voyez donc, ma sœur, comme elle est belle ! comme ce voile noir révèle la blancheur de son teint ! comme ce bandeau lui sied ! comme il lui arrondit le visage ! comme il étend ses joues ! comme cet habit fait valoir sa taille et ses bras ! » (l.52-54) [E] Par l’anaphore, ses compagnes veulent marquer l’esprit de Suzanne en insistant sur le fait que l’habit religieux lui va à merveille. Et ces phrases exclamatives traduisent la joie que ces celles-ci ont, pour la convaincre davantage alors qu’elle n’éprouve que de la répugnance pour cet habit. [C+P] D’autre part les religieuses abominent le monde extérieur. [IS2] Cela se remarque quand Suzanne dit au marquis de Croismare : « Il ne se passe pas une histoire fâcheuse dans le monde qu’on ne vous en parle; on arrange les vraies, on en fait des fausses, et puis ce sont des louanges sans fin et des actions de grâces à Dieu qui nous met à couvert de ces humiliantes aventures. » (l.82-85) [E] Par le vocabulaire péjoratif constitué des adjectifs « fâcheuse » et « humiliantes », Suzanne met en évidence la perception négative que les sœurs ont du monde extérieur. En effet elles profitent d’une seule mauvaise nouvelle pour l’exagérer et y ajouter des faits dans le but la convaincre que c’est leurs prières et dévotions pour Dieu qui les protègent afin qu’elle pense que le couvent est un lieu plus sûr. [C+P] Ainsi dans cet extrait, Diderot critique le fonctionnement hypocrite des religieux puisqu’il y montre les flatteries qu’on fait à Suzanne et l’abomination du monde extérieur que les sœurs font pour la convaincre qu’elle fait pour être religieuse. [CL]