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La dame aux camélias, Alexandre Dumas

Commentaire d'oeuvre : La dame aux camélias, Alexandre Dumas. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Février 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 019 Mots (5 Pages)  •  5 298 Vues

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Commentaire composé La Dame aux camélias

L’amour est un thème récurrent dans les romans du 19° siècle, on le retrouve par exemple dans L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert ou encore Le Lys dans la vallée d’Honoré de Balzac. La Dame aux camélias, écrit par Alexandre Dumas en 1847 traite aussi le sujet de l’amour. Ce roman appartient au mouvement littéraire du romantisme. Dans son ouvrage autobiographique et rétrospectif, l’auteur raconte par le biais d’Armand la passion amoureuse qu’il a vécue avec Marguerite Gautier, fille de mœurs et décédée de la tuberculose à vingt ans.  L’extrait que nous étudions se déroule lorsque Armand et Marguerite quittent la vie agitée et luxueuse de Paris pour une vie plus paisible et modeste à la campagne. Mais comment l’auteur, à travers Armand, nous décrit-il son amour avec Marguerite ? Dans une première partie, nous verrons comment Armand nous décrit Marguerite. Puis, dans une seconde partie nous parlerons de l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.

Dans cette première partie, nous allons voir comment Armand nous décrit Marguerite. Dès le début de l’extrait, on peut remarquer comme une rupture temporelle chez Marguerite entre sa vie d’avant à Paris et la nouvelle qu’elle commence à la campagne. Le groupe de mots “A partir de ce jour” marque bien cette rupture. Celle-ci est accentuée dans la phrase suivante par la négation “Marguerite n’était plus la fille que j’avais connue”, cela marque un véritable changement de sa part. On peut aussi caractériser cette rupture de brutale notamment avec l’emploi du verbe rompre “Elle avait rompu” qui montre bien la brutalité de ce changement.

Ensuite, nous pouvons aussi voir un point essentiel qui caractérise Marguerite, c’est sa maladie de la tuberculose “Cette nature maladive”. Cela plonge le lecteur dans une sorte de peur et d’incertitude car nous n’avons pas d’autres renseignements sur celle-ci et on peut donc se demander comment va se dérouler la suite...

Dans la suite du récit, Armand nous dresse un portrait de Marguerite. Pour nous la décrire, il change de point de vue passant du point de vue interne à un point de vue externe “[a]Quand on nous voyait”. Il nous la décrit comme une femme simple “simple pelisse” et charmante, ce qui la met en opposition avec sa vie d’avant beaucoup plus agitée “faisait bruit de son luxe et de ses scandales”. Cette opposition marque une nouvelle fois la fin de sa vie passée et le début d’une vie plus simple et paisible à la campagne.

Enfin, un peu plus loin dans le texte, Armand nous dresse un nouveau portrait de son amante écrit à l'imparfait de description “courait” “s’asseyait” . Il la compare à une enfant “comme une fille” cela crée une image douce et attendrissante de Marguerite. Mais durant cette description, on retrouve aussi des rappels de sa vie passée. “Cette courtisane” rappelle son ancien rang social au sein de la société. L’hyperbole “qui avait fait dépenser en bouquets plus d’argent qu’il n’en faudrait pour faire vivre dans la joie une famille entière” montre bien son ancien niveau de vie très aisé. Dans cette description, on retrouve donc une opposition entre l’avant et l’après de Marguerite.

        Dans cette seconde partie[b], nous allons parler de l’amour qui lient[c] Marguerite et Armand. Pour commencer, on remarque très vite la puissance de l’amour de Marguerite envers Armand. “Elle avait rompu avec ses amies comme avec ses habitudes, avec son langage comme avec les dépenses d’autrefois” dans ce parallélisme, on peut voir qu’il y a comme une sorte de sacrifice de tout quitter à Paris pour Armand, une grande preuve d’amour.

        De son côté, Armand aussi est fou amoureux de Marguerite. “J’ai passé des journées entières aux pieds de ma maîtresse.” nous montre qu’il est prêt à passer plusieurs jours au chevet de son amante malade. Dans ce texte, on peut aussi remarquer que Armand met souvent en valeur la bonté de Marguerite et ses nombreuses vertues,[d] il la met sur un pied d’estale “Jamais femme, jamais sœur n’eut pour son époux ou pour son frère l ‘amour et les soins qu’elle avait pour moi.[e]” ce qui prouve tout l’amour et la reconnaissance qu’il a envers elle.

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