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La route de la soie

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sté à Wellington.

Il n’y a d’ailleurs qu’un pas à franchir pour élever le rugby au rang de l’art tellement il est devenu l’essence de tout le peuple néo-zélandais, et pas seulement des Maoris pour le coup.

C’est peut être ici au stade ou devant un match que Pakeha (habitants d’origine européenne) et Maoris se retrouvent et s’unissent vraiment pour soutenir leurs héros : les All Blacks.

Certains motifs de MOKO ou TA MOKO, tatouages traditionnels maoris, sont également à rapprocher à l’art du Tiki. Rendez-vous au prochain article pour en savoir davantage sur cette culture du tatouage.

Le Waka

Le Waka, qui n’est pas sans vous rappeler le nom de votre blog est également prétexte à la pratique d’une sculpture très fine.

Ce « canoë-pirogue maori » servait à des voyages de longue distance, à la guerre, à la pêche, mais aussi comme moyen de transport sur les cours d’eau du pays.

Il était propulsé par des dizaines de pagayeurs dont le rythme était soutenu par des chants. C’est par ce biais que les Maoris sont arrivés en Nouvelle-Zélande comme le raconte de nombreuses légendes.

Les plus grands wakas, qui servaient à la guerre, sont minutieusement sculptés et décorés et ne sont aujourd’hui plus employés qu’à l’occasion de cérémonies ou de courses perpétuant la tradition maorie.

Ils étaient généralement construits à partir d’une seule grande bille de bois et leur longueur variait entre 20 et 30 mètres.

On connait deux cousines au Waka : le Vaka des îles cook et la Va’ a de Polynésie française. Nous avons d’ailleurs retrouvé cette dernière jusqu’en baie de Somme, dans laquelle nous avons passé un moment agréable en famille à la découverte de la faune locale.

Nous avons ainsi appris que le club de la baie des phoques participait à plusieurs compétitions internationales en Polynésie française.

D’après notre guide, les petits Français de métropole se sont bien défendus mais difficile de faire le poids face aux Polynésiens, nés pagaie à la main. Nos compétiteurs locaux gardent de très bons souvenirs des performances impressionnantes de leurs hôtes.

L’art maori possède de nombreuses cordes à son arc. De la sculpture du jade et du bois, aux tatouages, les Maoris ont un art marqué par des croyances spécifiques à leur culture. Les représentations mystiques restent leur sujet de prédilection.

C’est ce même art que l’on retrouve dans l’ornement de leurs outils de guerre (hâche, waka) ou encore sur leurs tatouages traditionnels.

Par cette fusion de la tradition artistique et de la tradition guerrière, nous pouvons supposer que la force des Maoris réside dans la richesse de leur art.

L'art tatouage Maoritraditionnel et les tatouages des Maoris sont tellement uniques, ces tatouages traditionnels maori ont leur propre identité et sens au sein de la culture polynésienne. Maori est une tribu qui est venu de la Polynésie à la Nouvelle-Zélande. Le mot maori est défini dans le dictionnaire comme «ordinaire», «naturel» ou «normale». Ces tatouages maoris sont loin d'être normaux ou ordinaires. En fait, ils possèdent de tels sens dans la tradition que l'on pense entre le peuple maori à être insultant pour les Maoris que quelqu'un en dehors de la famille ou de tribus Maori aie un tatouage de cette nature!

L'art de tatouage maori est beau, audacieus et douloureus! Les tatouages des Maoris se composent de multiples dessins placés sur tout le corps. Elles ont de belles formes, symboles et sombres, des schémas distincts. La plupart des Maoris mettent ces beaux dessins sur le visage, les fesses et les jambes. Dans la langue maorie, ces beaux tatouages sont appelés "Ta Moko" de la tribu maorie, ce qui signifie "frapper". Les tatouages des Maoris sont gravés dans la peau avec un petit ciseau au lieu de la technique par une aiguille, comme nous le voyons maintenant.

Les hommes Maoris ont généralement ces dessins tatoués sur l'ensemble de leur corps. Les femmes maories sont généralement tatouées sur les lèvres, le menton, le dos et le cou. Le tatouage est fait avec un ciseau en os et prend des heures, voire des années pour être completé. Aujourd'hui, quand quelqu'un a un tatouage comme celui-ci terminé, il peut prendre jusqu'à un an.

Chose intéressante, l'encre du tatouage vient d'une substance végétale et l'autre portion vient de la chenille. L'encre noir du tatouage qui est couramment utilisé pour le visage est fait de bois qui est fortement brûlés. L'art Maori de tatouage démarre généralement autour de l'adolescence pour les garçons, et est utilisé pour célébrer un événement ou une série d'événements tout au long de leur vie, ce qui représente l'enfance à l'âge adulte.

L'art de tatouage Maori et le touage maori traditionnel est encore une pratique a une grande popularité en Nouvelle-Zélande surtout qu'aujourd'hui de nombreuses célébrités ont décoré leurs corps de ces tatouages.

CHAPITRE IX Les Maoris. — Leur origine. — Leurs mœurs. — Leurs coutumes et leurs usages.

Lorsqu’ils ont pris possession de la Nouvelle-Zélande et plus tard, dans la période de colonisation, jamais les Anglais, — c’est une justice à leur rendre, — n’ont cherché à détruire les indigènes. Ils ne cédèrent même pas à cette tentation, à la suite de la révolte générale qui, il y a trente-cinq ans, ensanglanta le pays. A la différence des Américains, qui n’ont cessé de refouler les anciens possesseurs du sol, jusqu’au point de les parquer dans des territoires trop étroits pour eux, où les descendants de « Bas de Cuir » et d’ « Œil de Faucon) achèvent de disparaître, les Néo-Zélandais ont pensé qu’il y avait place dans la colonie pour les deux races et, qu’au lieu de supprimer les Maoris, mieux valait les civiliser. Le résultat est acquis aujourd’hui, et cette politique, honneur des hommes d’Etat qui l’ont conçue et de leurs successeurs qui continuent à l’appliquer, a porté d’excellents fruits. Mais aussi ils se sont trouvés en présence d’une des plus belles et nobles races polynésiennes, à bien des degrés dans l’échelle de l’espèce humaine au-dessus des misérables aborigènes australiens.

Le nombre de ces derniers est, d’ailleurs, si faible main tenant dans certains États du Common’wealth qu’ils ne comptent plus. On n’a rien tenté pour enrayer leur disparition progressive, jugeant qu’ils n’étaient pas civilisables. Le fait que les Maoris ont des représentants dans les deux Chambres législatives de la Nouvelle-Zélande, démontre surabondamment qu’ils jouissent des mêmes droits que les sujets européens du roi Edouard VII

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Le mot « maori », dans la langue du pays, veut dire « naturel ». Malgré cette appellation, ils ne sont point autochtones. Une ancienne race, aujourd’hui disparue, a, dit-on, occupé le sol, et les ancêtres des Maoris actuels l’auraient conquis sur elle. D’autres écrivains affirment qu’à l’arrivée de ces peuplades la Nouvelle-Zélande était totalement inhabitée.

un « moko » ou tatouage remarquable. tuari tenana, grand chef d’une des plus célèbres tribus de l’ile du nord. photographie de j. martin, a auckland.

D’où viennent au juste les Maoris? C’est l’une des faces du grand problème de l’origine des races polynésiennes L’opinion des ethnographes les plus autorises, corroborée par les traditions des natifs eux mêmes, est qu’ils sont venus des archipels de la zone intertropicale, à la suite d’une des guerres si fréquentes de tribu à tribu, et l’on s’accorde à placer cet événement entre le xiiie et le xve siècle de notre ère. Les chants sacrés des Maoris font remonter l’exode à vingt ou vingt-cinq générations, ce qui reviendrait à six siècles. Pourquoi ont-ils émigré en Nouvelle-Zélande? La cause d’une série de combats, dans lesquels vaincus par leurs adversaires ils auraient été décimés, au point d’être contraints d’abandonner la terre de leurs ancêtres, paraît le plus plausible. Mais, comment y sont-ils arrivés?

Là est le problème. Avaient-ils idée de l’existence, au sud, d’une grande terre vers laquelle ils faisaient voile, ou y ont-ils touché par pur hasard, après avoir été le jouet des terribles tempêtes de l’océan Pacifique? Ce point ne sera, sans doute, jamais PAGE 138élucidé. Ce qui est certain, c’est qu’une navigation de 1500 à 2000 milles, sans autres points de repère que les astres, dans de simples canots, sur une mer aussi orageuse, déroute l’imagination. Et cependant il est impossible d’expliquer autrement leur venue, pas plus, d’ailleurs, que les migrations successives qui ont amené les diverses peuplades du Pacifique dans les îles où les ont trouvées les premiers navigateurs.

L’origine commune des Maoris et des races habitant les archipels intertropicaux de l’Océanie se prouve, non seulement par l’apparence physique, mais aussi par la similitude de certaines traditions et la ressemblance des idiomes, lesquels, au dire des savants les plus versés dans les connaissances linguistiques océaniennes, sont tous des dialectes de la même langue. Ainsi, les indigènes de Nouvelle-Zélande et ceux de

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