Le Cid est une pièce de théâtre en vers qui a été publiée à Paris en 1637, par Pierre Comeille

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Le Cid est une pièce de théâtre en vers qui a été publiée à Paris en 1637, par Pierre Comeille. Cette pièce est de genre dramatique, tragédie en 5 actes de style baroque ou préclassicisme. L'œuvre s'inspire d'une pièce espagnole, Las mocedades del Cid de Guilhem de Castro. L'extrait ‹‹Un débat intérieur›› présente Rodrigue qui doit choisir entre venger son père ou l'amour de Chimène. C'est à ce sujet que je vous démonterai  que le monologue développé par c'est stances permet au héros d'instaurer un débat intérieur destiné à trancher le conflit en faveur de la solution la plus honorable. Nous verrons qu'il est à la recherche tourmentée d'une solution et qu'il prend une décision libératrice.

Tout d'abord, le personnage est à la recherche tourmentée d'une solution. Nous pouvons constater un affrontement de deux forces pratiquement égales soit l'amour et l'honneur. À plusieurs reprises dans ce texte certaines valeurs sont en opposition: : ‹‹Juste›› / ‹‹Injuste››(V.6-7), ‹‹offensé›› / ‹‹offenseur›› (V.12-13), ‹‹impuni›› / ‹‹punir››(V.22-23), ‹‹honneur›› / ‹‹amour››(V.15) Ces antithèses démontre à quel point le personnage est indécis et que ses idées sont troubles. Elles permettent également de faire comprendre l'opposition entre chacune des valeurs. Rodrigue tente également de trouver une solution à travers ses questionnements: ‹‹ M'est-tu donné pour venger mon honneur? M'est-tu donné pour prendre ma Chimène?››(V.32-33) La ponctuation interrogative démontre que le héros cherche une issue dans ces interrogations, mais en vain. Nous pouvons constater que les deux valeurs en jeu semblent irréconciliables.

Le personnage perçoit la mort comme une solution. Rodrigue croit qu'il est préférable de mourir dans cet extrait :‹‹Il vaut mieux courir au trépas››(V.34) Cette métaphore utiliser par l'auteur démontre qu'il est préférable de courir vers la mort que de tenter désespérément de trouver une solution à ses problèmes. De plus, à travers cet extrait, il utilise plusieurs mots qui font référence à la mort et au suicide:‹‹mortelle››(V.5), ‹‹abattue››(V.8), ‹‹tue››(V.9), ‹‹mourir››(V.42,45) Ce champ lexical de la mort exprime le grand désir de mourir du personnage à travers son histoire. Le fait de retrouver ces mots tout au long du texte accentue sa force. Le suicide semble être la porte de sortie pour le héros. Le héros ne trouve pas de valeur ni de solution.

Le personnage prend une décision qui le libère énormément. Rodrigue accepte finalement son destin et regarde la vie d'un second regard. Dans ces vers, il nous démontre qu'il est prêt à faire face à la réalité:‹‹Que je meure au combat, ou meure de tristesse, / Je rendrai mon sang pur comme je l'ai reçu.(V.56-57) Ces phrases déclaratives démontrent sans aucun doute que Rodrigue accepte sa mort qui est inéluctable. Il accepte également le fait qu'il va perdre quelqu'un qu'il aime:‹‹ Allons, mon bras, sauvons du moins l'honneur, / puisqu'après tout il faut perdre Chimène.(V.52-53)Cette enjambement est exprimer par le fait que peut importe ce qu'il arrive, il perdra Chimène et il l'accepte malgré lui. Il se soumet à son destin et accepte le déroulement de sa vie.

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