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Le Colonel Chabert de Balzac, arrivée de Derville chez Chabert

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Par   •  21 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  780 Mots (4 Pages)  •  2 118 Vues

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  1. Une description réaliste d’une scène de la vie Parisienne
  1.    Une description très détaillée

La description du lieu dans lequel Derville arrive est très détaillée. Ainsi, on retrouve de nombreux adjectifs descriptifs : « profondes », «  mauvais », « spacieuse », « chétives », « tortueux », « chétif », « vrais », « mauvaises », « bossués », « trouées », « grêle et poudreuse », « jaune et lézardé ».

On peut également remarquer plusieurs accumulations : « la pureté de l’air, la verdure, l’aspect des champs, une colline, (…) ».

  1.    Un lieu de misère

Les auteurs réalistes ont pour vocation de décrire les milieux tels qu’ils sont, en particulier les lieux où règnent la misère et la pauvreté.

Ainsi, cette description est typiquement réaliste, puisqu’elle présente de manière très précise la très modeste ferme dans laquelle vit le Colonel Chabert, celle de son ami Vergniaud.

Derville quitte donc le monde prospère de Paris pour celui de la campagne. Les rues ne sont plus « pavées », les murs sont « bâtis avec des ossements et de la terre », la maison semble « près de tomber en mine » et les fenêtres sont « bizarrement placées ».

La plus part des adjectifs relevés plus tôt sont d’ailleurs péjoratifs et révélateurs d’une profonde misère du lieu.

De plus, le fait que le panneau sur lequel le métier de Vergniaud est indiqué contienne une faute d’orthographe (il est écrit « NOURICEUR » au lieu de « nourrisseur ») indique que cet individu n’est pas éduqué et ne sait pas très bien lire et écrire, et rappel ses origines égyptiennes.

  1.    Un lieu où le temps et la vie s’est arrêté

La description prend toujours place après l’arrêt de l’action dans l’histoire. Ici, elle s’arrête lorsque Derville est « forcé d’aller à pied à la recherche de son client ». Ici, la description se fait à l’imparfait (avec des intrusions d’auteur au présent).

Outre cet arrêt dans la narration, qui vient sans doute renforcer d’idée que nous allons développer, le temps semble ne pas s’écouler dans le lieu décrit, il paraît mort. En effet, hormis Derville, il n’y a pas de signe de vie, en tout cas humaine, dans cet endroit. Les animaux sont les seuls êtres vivants présents, et même ceux-ci ne donnent pas l’impression de vie. Le cheval est « pacifique », le chat est « accroupi sur les pots de crème », la chèvre broute.

Seule la fin de la description, dans la dernière phrase, annonce le retour de l’action : la scène est de nouveau en narration  omnisciente et non plus vue à travers Derville, et on a un mouvement des poules qui sont « effarouchées à l’approche de Derville ».

On retrouve du bruit dans ce lieu silencieux (aucune description sonore n’était présente), avec le chien qui aboie et les poules qui s’envolent « en criant ». Il faut noter également un retour au passé simple.

  1. Un lieu entre deux mondes
  1.    Paris, ville monstre

Paris est personnifiée et décrite ici comme une ville monstre, ogresse. Elle « dévore chaque jour » un « grand repas », provoquant des « démolitions », dont sont issus les murs de la maison de Vergniaud, faits de récupérations des déchets produits par Paris, comme des « ossements ».

  1.    Un lieu à la périphérie de Paris

La maison de Vergniaud est située entre deux milieux, à la périphérie de Paris, un milieu rural et un milieu urbain.

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