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itié fraternelle qui lie les deux peuples et les deux chefs d'Etat. L'évolution générée par le plan de redressement d'ASI a permis un coefficient de remplissage de 71,4%, soit plus de 10 points en plus ; une utilisation de 13 heures par jour des avions, un chiffre d'affaires de 74 260 533 270 de CFA. Les résultats d'exploitation dépassent les 4.030.221.000 de CFA, soit 6.144 euros.

http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPXXIJ20090507154058/

Karim Wade a promis mercredi de "faire redémarrer" les activités d'Air Sénégal International, clouée au sol depuis le 23 avril. Le tout nouveau ministre des Transports aériens a par ailleurs assuré qu'il sauvegarderait les emplois.

Karim Wade, le nouveau ministre sénégalais des Transports aériens et fils du président Abdoulaye Wade, s'est engagé mercredi à "faire redémarrer les activités d'Air Sénégal International" (ASI).

"Je m'engage à faire redémarrer les activités d'Air Sénégal International le plus rapidement possible", a déclaré Karim Wade, qui occupe le poste de ministre des Transports aériens depuis le 1er mai.

"Le président et le Premier ministre m'ont demandé de prendre toutes les dispositions pour sauvegarder les emplois", a-t-il ajouté.

Air Sénégal International a été conjointement créée en 2000 par l'Etat sénégalais et la Royal Air Maroc (RAM), qui possèdent respectivement 49% et 51% des actions de la compagnie. La compagnie emploie, directement ou indirectement, environ 500 personnes.

Le Sénégal et la RAM sont en conflit ouvert sur la gestion d'ASI. La crise s'est aggravée début avril, suite à la décision d'un tribunal sénégalais interdisant à la RAM de se retirer de la gestion d'ASI. La RAM a fait appel. Le Sénégal a jugé "inacceptable" et "irresponsable" la décision de la RAM de se retirer "immédiatement" de la gestion et du capital de la compagnie.

Air Sénégal international est une compagnie "qui s'est retrouvée en cessation de paiement sans l'avis du conseil d'administration. Le Sénégal cherche seulement à comprendre ce qui s'est passé", a soutenu Karim Wade. "Nous avons d'excellentes relations avec le roi du Maroc. Il s'agit d'un problème commercial avec la RAM qui a géré exclusivement Air Sénégal International", a-t-il dit.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Karim Wade promet de redémarrer Air Sénégal International | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2518p073.xml0/ram-transport-aerien-driss-benhima-tribunallune-de-fiel-entre-le-maroc-et-le-senegal.html

La rupture est consommée entre les deux actionnaires d’Air Sénégal International, la RAM et l’État sénégalais, qui se déchirent une nouvelle fois devant les tribunaux.

Chronique d’une mort annoncée ? Le dernier épisode du différend qui oppose depuis 2007 Royal Air Maroc (RAM) à l’État du Sénégal sur la maîtrise de la destinée d’Air Sénégal International (ASI) ne laisse guère planer de doute sur l’issue fatale qui guette la compagnie aérienne sénégalaise. L’ordonnance du tribunal régional de Dakar du 6 avril a donné un avis globalement favorable aux demandes de l’État formulées le 30 mars 2009, Dakar reprochant à la RAM sa décision de se retirer totalement d’ASI au plus tard le 30 juin 2009. L’assignation à comparaître adressée à la compagnie marocaine avait pour objectif de contraindre la RAM, qui détient 51 % du capital d’ASI depuis 2001, à rester l’actionnaire de choix de la compagnie. À la grande satisfaction des pouvoirs publics, le juge a ordonné la désignation d’un expert judiciaire chargé d’auditer la compagnie et a interdit à la RAM de plier bagage avant la remise de ses conclusions « sous peine d’une astreinte financière excessivement lourde ».

« Il est clair qu’il serait impossible à quiconque de maintenir le pavillon aérien sénégalais sans le concours minimal des premiers responsables de ce pavillon », a affirmé Driss Benhima, le président de la RAM, en réaction à la sentence. Décidé à ne pas se laisser faire, il a aussitôt précisé que sa compagnie allait faire appel de la décision. À Casablanca, au siège, le ton est moins policé. « L’assignation nous a surpris, on ne s’y attendait pas du tout, concède-t-on en interne. En tout cas, ces prises de position vont à l’encontre des intérêts d’ASI, qui ne peut être que plus fragilisée, alors que plusieurs événements au cours de ces derniers mois lui ont déjà porté un lourd préjudice comme la non-attribution du pèlerinage à La Mecque, remporté par la RAM, le fait que le conseil d’administration ne se soit toujours pas réuni et, enfin, la saisie des comptes. »

L’incompréhension est totale entre les deux anciens partenaires, dont le sort se joue désormais à la barre des tribunaux. « Nous avons beaucoup de mal à comprendre la stratégie de l’État sénégalais. Un jour il veut récupérer la compagnie à son seul profit et, le lendemain, il nous assigne devant un tribunal pour nous condamner à rester dans ASI en nous obligeant à demeurer leur partenaire », poursuit-on à la RAM. Mais quelle que soit l’issue de ce bras de fer, il ne fait aucun doute qu’ASI n’en sortira pas indemne. Surtout que sa situation financière est catastrophique.

Différend stratégique

Tout a commencé à se gâter en octobre 2007, lorsque le ministre

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