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Le Mythe de Sisyphe, d’Albert Camus

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Par   •  2 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  970 Mots (4 Pages)  •  2 546 Vues

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Le Mythe de Sisyphe, d’Albert Camus

Introduction:

 

 En 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale, l'économie des pays est tourné vers la guerre, sans oublier l'apogée des politique totalitaire on assiste à une crise politico-économique qui pousse à la déraison du monde et l'absence de sens: l'Homme déraisonnable dans un monde qu'il est aussi.  Cette même année, Albert Camus, homme de lettre français, édite un essai intitulé Le Mythe de Sisyphe .Cette œuvre fait partie du premier “cycle de l’absurde” qui est l’occasion pour l’auteur de transmettre sa philosophie selon laquelle l’existence n’a pas de sens. L’extrait proposé est l’incipit de cet essai, un essai dans lequel Albert Camus traite principalement du suicide, comme une donnée existentielle qui permet à Camus d’explorer l’absurde, si bien que l’on peut se demander…. [Pb + plan].

  1. L’engagement de l’auteur:

  1. L’énonciation
  • Cet essai philosophique s’ouvre sur l’exposé d’un problème posé comme préalable à toute réflexion sur l’absurdité de la condition humaine: le suicide. Camus traite ce sujet  en s’adressant directement au lecteur. En effet, on peut noter la présence d’un statut intérieur avec l’utilisation de la première personne du singulier. Ainsi que des commentaires explicatifs, par l’utilisation de certaines marques de l’essai. (je me demande…)
  • L’auteur qualifie le problème de “philosophique” (question existentielle) → il se met ainsi en priorité (notamment avec l’emploi de la restrictive “il n’y a que” [l.1]).  En outre, il qualifie les autres questionnement [l.2] de superflu et contingents (pas nécessaire), qu’il réduit avec le terme “le reste” [l.2]. Pour Camus, elles ne sont que des “jeux” [l.2], un divertissement intellectuel, une facilité, des choses auquel on peut répondre (des choses qu’on peut connaître, en précisant que ce sont des faits dénombrables).  Il minimise ainsi les autres questions en qualifiant son problème de “question fondamentale” [l.2], il fait analogie à son problème et aux autres qu’il minore. Il met alors en priorité sa thèse.
  1.  Les marques de l’essai
  • Donc cet énoncé, réside une difficulté d’expliquer le suicide, il est impossible d’apporter une réponse convaincante puisqu’on ne peut pas l’avoir (celui qui se suicide meurt, on ne pourra ainsi pas en connaître la cause).  La compréhension de la raison pour laquelle quelqu’un veut mourir est un processus de compréhension inachevée (“l’importance de cette réponse, puisqu’elle précède le geste définitif” [l.6-7]. C’est la raison pour laquelle, l’auteur emploi un dialogisme, un pensée qui parle à elle-même, afin de tenter de rapporter une question à cette question existentielle, une proposition de réponse. On peut, en effet, noter la présence “je me demande” [l.9] et “je réponds” [l.10].
  •  Il implique aussi sa propre expérience d’homme, d’intellectuel dans la démonstration. Il apporte des arguments d’expérience par rapport à ce qu’il voit: “je n’ai jamais vu” [l. 10], “je vois que” [l.15] (modalisateur/ marque de l’essai) + présence de modalisateur d’hypothèse “et s’il est vrai” [l.4-5]
  • Cette réflexion personnelle de l’auteur est aussi mise en action par l’emploi de verbe tel que “Je juge” [l.18], “j’entends” [l.20], ainsi que l’utilisation de question rhétorique “Comment y répondre?” [l.19].  
  • L’auteur conclut sa réflexion par l’utilisation  de “donc [l.18], il finit par émettre que la vie l’emporte sur la mort. Cependant, il faut renoncer à la dialectique savante de répondre à cette question, il ne faut pas faire de réponse définitive.

II) Une argumentation en faveur de la vie:

  1. Les exemples d’autorité
  • Pour appuyer ses propos, Camus fait référence à des événements véridiques ainsi qu’à de grands philosophes. Comme Nietzche [l.5], l’auteur rapporte la pensée nietzschéenne, il énonce que le philosophe doit être exemplaire puisque c’est lui qui va apporter des réponses aux questions (dite) “fondamentales”. Il lui permet d’appuyer sa thèse (notamment de mettre en exergue le problème du suicide).
  • D’autre part, Albert Camus, cite Galilée en tant qu’un exemple d’autorité qui lui permet de montrer l’importance et la valeur de la vie,  bien qu’il la risque contre une vérité “scientifique” [l.11].
  • L’auteur sépare deux méthodes de pensées : d’une part, la Palisse, dans le langage courant, “une vérité de Palisse” est une évidence banale. Camus indique ici que l’une des formes de raisonnement applicable à son problème et le recours à l’évidence. D’autre part, la pensée de Don Quichotte qui est un personnage de l’œuvre de Cervantès. Camus l’associe dans cet énoncé, à une manière de pensée empreinte de lyrisme et d’émotion. Ces deux chemins de pensée et de réflexion représentent les deux solutions proposées par Camus, deux possibilités à la compréhension au suicide.
  1. Les jeux d’opposition
  • Albert Camus met en opposition deux raisons pour un suicide : que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, à travers l’opposition fondamentale entre le “cœur” et la raison dans la compréhension de l’acte finale.  Albert Camus évoque également les personnes qui se font “paradoxalement tuer” [l.15] par leurs idées. Dans son incise [l.18], ces deux raison sont mises en parallèles.
  • Outre cela, tout au long du texte, on eut relevé plusieurs procédés d’opposition permettant à Camus d’étayer sa thèse. Il oppose son problème du suicide à autres questionnent afin de “saisir l’importance de cette réponse” à cette question existentielle.
  • Il met également en parallèle les deux solutions qu’il propose afin de montre la nécessité d’un équilibre entre l’évidence et l’émotion.

Conclusion:

Selon Camus, le suicide est un signe de manque de force face au “rien”. Car même si la vie est une aventure sans signification absolue, elle toujours vaut la peine. Pour Camus, c’est aux hommes eux-mêmes de donner sens à la vie.

Ouverture:

→  L’Étranger, d’Albert Camus  roman qui illustre les propos étayé dans cet essai.

 Invasion, film qui met en exergue l’importance de la vie contre le suicide (physique ou moral)

Don Juan, dont le personnage principal meut pour ces idées.

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