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Le bonheur à la queue glissante

Dissertation : Le bonheur à la queue glissante. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Mai 2021  •  Dissertation  •  923 Mots (4 Pages)  •  450 Vues

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Le Canada est un pays principalement composé de citoyens immigrants. Du 16e au 19e siècle, les immigrants du Canada étaient originaires de pays européens, dont la Grande-Bretagne et la France. Cependant, au cours du 20e siècle, l’origine des immigrants s’est grandement diversifiée et ils viennent désormais, par exemple, de l’Inde, du Chili, du Liban et de la Chine. De ce fait, cette diversité culturelle modifie dorénavant la composition de la population canadienne. Plusieurs immigrants ont trouvé refuge dans la littérature lors de leur arrivée au Canada. C’est le cas d’Abla Farhoud, qui explique l’expérience immigrante de femmes minoritaires, en sol étranger. Elle a écrit le livre Le bonheur a la queue glissante, publié en 1998. Ce roman raconte l’histoire d’une femme libanaise de 75 ans, Dounia, qui ne parle que l’arabe. L’entièreté de l’action de ce roman se déroule autour du personnage principal, Dounia. Pour plusieurs raisons, la narratrice de ce roman va démontrer qu’elle ressent une vague de regrets monter en elle. Pour démontrer cela, j’aborderai le fait que Dounia n’est pas capable de parler, d’écrire ainsi que de lire le français. J’utiliserai les écrits des pages 32 à 34 afin de l’expliquer.

Ce passage nous permet de ressentir une vague de regrets monter en la narratrice. Elle a des remords de ne pas avoir appris à parler la langue française. Dounia explique qu’elle aurait aimé avoir une vie sociale et communiquer avec le monde. La narratrice dit « Je ne pouvais parler à personne. Je ne connaissais pas la langue du pays. ». Ainsi, cette citation exprime qu’elle est nostalgique de ne pas avoir oser apprendre la langue française. Cela aurait grandement améliorer sa qualité de vie ainsi que son bonheur, de pouvoir socialiser avec des personnes autres que sa famille rapprochée. De plus, Dounia a des remords de ne pas s’être affirmée envers son mari. Elle dit « Il m’aurait demandé pourquoi et je n’aurais pas su quoi lui répondre ». Cette citation démontre qu’elle voudrait bien s’affirmer et lui exprimer son opinion et ses sentiments. Cependant, Dounia ne le peut pas, puisqu’elle n’a pas de vocabulaire pour communiquer avec lui et lui faire comprendre son message. C’est comme si c’était plus facile de se taire que de le confronter. Elle semble avoir un manque de confiance et d’estime de soi. Aussi, la narratrice ressent une vague de regrets, puisqu’elle ne sort pas de chez elle, sauf pour aller visiter ses enfants et petits-enfants chez eux. Dounia nous confie « Je ne sortais jamais de la maison ». Cette citation exprime qu’elle a espéré pendant longtemps pouvoir sortir de sa maison et faire une activité, par exemple, mais la langue la restreint. Dounia ne peut pas sortir de chez elle seule, puisqu’elle ne sait pas comment communiquer en français. Elle a constamment besoin d’être accompagné pour faire quelque chose. Selon Dounia, c’est mieux pour elle de rester à la maison, ainsi elle ne dépend de personne. Bref, la narratrice regrette de ne pas avoir appris la langue française à son arrivé au Canada, puisque cela aurait eu un impact positif sur sa vie de tous les jours.

D’autre part, Dounia regrette profondément de ne pas avoir appris à lire et écrire le français. En effet, celle-ci ne sait même pas écrire son nom. Elle aimerait savoir écrire ainsi que lire afin de communiquer avec

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