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Le chêne et le roseau / La Fontaine

Commentaire de texte : Le chêne et le roseau / La Fontaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  1 502 Mots (7 Pages)  •  360 Vues

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Jean de la Fontaine, né le 8 juillet 1662 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1965 à Paris est un célèbre poètes français connue notamment pour ces fables et contes mais il a également fait divers poèmes, pièces de théâtre, livret de d’opéra qui confirment sont talent d’écrivain et de moraliste. Il n’a écrit pas moins de 240 fables réparties en trois recueils publiés entre 1668 et 1694 ayant chacun un but : Le premier  était dédié au dauphin, la Fontaine insiste sur ses intentions morales : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. », le deuxième était dédié à Madame de Montespan la maîtresse du roi et enfin le troisième était dédié dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi.

La fable que nous allons étudier appartient au premier recueil, elle s’appelle Le chêne et le roseau. Au préalable, il faut noter que l’appartenance de Jean de la fontaine au milieu de la nature lui fournit de nombreuses idées, il a été maître des Eaux et Forêts, ce qui lui permet de personnifier animaux et végétaux en vue de les rendre actuels à la société, de refléter les idées. Cependant, le chêne et le roseau est un dialogue entre ces deux plantes est l’une des rares fables où Jean de la fontaine fait intervenir des végétaux.

De ce fait le chêne et le roseaux diffère des autres textes de La Fontaine, on s’interrogera donc : En quoi  Le chêne et le roseau  est une fable »? Pour répondre a cette question nous analyserons dans un premier temps la personnalisation des personnages avant de montrer dans un second temps qu’il y a un confrontation entre eux. Dans un troisième temps, nous étudierons la mise en place de la morale suggérée par l’auteur.

On assiste a un dialogue entre deux entités que l’on assimile pas forcément à des plantes car celles-ci sont personnalisées avec des verbes de paroles « dit » l1, « accuser » l2, « lui répondit » l16, « disait. » l 22. Ceci confère au texte de la normalité comme si deux personnes discutaient dans la rue. De plus Jean de la fontaine leur accorde une attitude avec des sentiments, des expressions qui mettent en scène des parties du corps : « Vous oblige à baisser la tête » L6, « mon front » L7, « votre compassion » L18, « sans courber le dos » L23. Ces expressions valorisent l’humilité, la compassion, la ténacité en les personnifiant avec des parties du corps (front, dos tête…) ce qui renforce l’idée précédente. Ensuite, il joue avec le décor en associant milieu de vie des plantes à des termes humains comme « encore si vous naissez à l’abri du feuillage » qui compare le milieu de vie à une ville natale ou « Dont je couvre le voisinage » qui montre que toutes plantes sont personnifiées dans ce récit. Ceci améliore l’idée de dialogue dans la rue au milieu d’autres personnes (ici les autres plantes). La touche finale est la majuscule a « chêne », « roseau » et « nature » comme si la nature était la mère de « roseau et chêne » qui deviendraient des noms de famille. On peut voir au cours de cette fable que le roseau et le chêne sont en train de dialoguer comme de vulgaires personnes au milieu d’autres.

Mais ce dialogue est une confrontation qui va assigné des genres a ces deux plantes ce qui va mettre en place la morale. En effet, le chêne est extrêmement arrogant, il discrédite le roseau en utilisant le champ lexical de la soumission et de l'insignifiance: « moindre vent », « oblige » et « baisser » ce qui souligne sa fragilité et son infériorité au chêne. De plus, le chêne se compare au roseau et dans son discours, tout est fait en opposition, pour suggérer sa surpuissance par rapport au minuscule roseau : adverbe « cependant L7 », « mais » vers 15. Dans les vers 4 à 9, il dit que le roseau va se soumettre (« baisser la tête ») au « moindre vent, qui d’aventure fait rider l’eau » alors que lui se compare au Caucase (chaîne de montagne), et qu’il défie le soleil. Cette comparaison montre la vanité du chêne qui se croit supérieur au roseau. Elle est d’autant plus présente dans l’antithèse du vers 10 « Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. » où il fait intervenir la mythologie en citant tout ce qui est pénible pour le roseau: Aquilon (dieu des vents septentrionaux, froids et violents dans la mythologie romaine) est agréable pour lui : Zéphyr (personnification du vent d'ouest dans la mythologie grecque. Ici, représente un vent léger et agréable). De plus on remarque que le chêne parle de lui qu’avec des alexandrins, vers nobles qui souligne sa grandeur alors qu’il parle du roseau avec des octosyllabes qui témoignent de son dédain envers lui ce qui augmente la vanité du chêne. Le vers 17 est la conclusion du chêne comme quoi ce n’est pas sa faute si il est inférieur mais il le resteras. Ce qui témoigne de la pitié du chêne.

De son côté, le roseau est passif, il fait une réponse plus courte (6 vers) ce qui démontre sa confiance. Le vers « Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. » est le seul décasyllabe de la fable . Cela lui confère une valeur spéciale : le Roseau réfute toute la réplique du Chêne. Le discours du roseau est basée sur l’ironie car il sait que les vents sont aussi voir plus dangereux pour le chêne en disant « Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. » c’est d’autant plus une preuve de confiance que de prendre l’autre

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