Le lièvre et la tortue

Le lièvre et la tortue

Lièvre : Ô Tortue ! Ô Tortue ! Pourquoi êtes-vous si ? (Apostrophe)

Tortue : Vous me faites rougir, n’y voyez point souci.

Lièvre : De vos pas tardifs, vous êtes un escargot. (Métaphore)

Tortue : Ô Lièvre ! Ô lièvre ! Mais pourquoi êtes-vous si ?

Lièvre : Vous, cessez votre jeu, je ne suis point naïf. (Euphémisme)

Tortue : J’insiste, tel l’astre nocturne, (Périphrase) quoiqu’oisif.

Lièvre : Parlez, chère, je ne vous arrêterai pas.

Tortue : Merci, franc copain, ne suis-je pas ravissante?

Lièvre : Oui, c’est bien ce que je pense sincèrement...

Tortue : Pourtant, vous semblez me détester, franchement.

Lièvre : Oublions ceci, le passé est le passé.

Tortue : Ce qui est pardonné est pardonnée, qui sait ?

Lièvre : Beauté, mes pensées courent à toute vitesse… (Personnification)

Tortue : Pourquoi, ami, êtes-vous de grande tristesse ?

Lièvre : Si ce n’est qu’être piteux, c’est avec bonheur… (Antithèse)

Tortue : Sincère ami de cœur, confiez-moi le tout

Lièvre : En y pensant, mon être fier en devient frêle

Tortue : Vous avez suivi le dernier disque d’Adèle.

Lièvre : Plutôt comme «Hotline Bling»1 jouait en moi.

Tortue : Vous semblez perdu, votre état me trouble un peu.

Lièvre : Ô tortue ! Regardez-moi de vos yeux d’hibou.

Tortue : Voilà un compliment, ne ratez pas le coup.

Lièvre : Ô tortue ! Écoutez-moi de vos grandes oreilles. (Pléonasme)

Tortue : Pourtant, c’est ce que je fais, en tout cas, j’essaie.

Lièvre : M’accordez-vous tout l’or du monde, soit votre cœur?

Tortue : Vos mots ressemblent au Père Noël en pleurs.

Lièvre : Que voulez-vous insinuer ? Donc, vous m’aimez?

Tortue : Oui, au point de devoir me laver les oreilles… (hyperbole)