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« Le péché fondamental des religions : faire des adeptes qui ne se posent plus de question. L’attitude scientifique est exactement à l’opposé »

Dissertation : « Le péché fondamental des religions : faire des adeptes qui ne se posent plus de question. L’attitude scientifique est exactement à l’opposé ». Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Avril 2020  •  Dissertation  •  1 189 Mots (5 Pages)  •  629 Vues

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Dissertation

« Le péché fondamental des religions : faire des adeptes qui ne se posent plus de question. L’attitude scientifique est exactement à l’opposé »

Posséder la vérité est impossible. En effet, la vérité ne se trouve pas mais elle se recherche tout au long d’une vie et d’un parcours. Quiconque prétend la posséder se retrouvera enfermé, coupé du monde et de ses débats et questions qui nous font constamment avancer. La clairvoyance d’une personne passe par son ouverture d’esprit, sa capacité à écouter son prochain, à changer d’avis mais surtout à se remettre en question, et remettre en question ce qui l’entoure. Alors croire en quelque chose du plus profond de son coeur et de son esprit, en avoir la certitude et l’intime conviction de sa véracité et sa réalité sans même concevoir la possibilité d’une vérité opposée serait donc une preuve de cécité. Mais aussi faire croire, persuader un groupe, le faire penser d’une seule manière et le faire suivre une idéologie, comme les religions, serait donc un acte portant préjudice à autrui et le coupant d’une ouverture sur le monde ?

C’est en tout cas ce qu’Albert Jacquard, chercheur et essayiste du 20ème siècle affirme :

« Le péché fondamental des religions : faire des adeptes qui ne se posent plus de question. L’attitude scientifique est exactement à l’opposé »

Dans cet énoncé catégorique abordant les sujets sociaux et psychologiques, Jacquard traite les thématiques de la science et de la religion. Il oppose ici l’attitude de la science à celle de la religion à travers les mots «  est exactement à l’opposé ». L’emploi du terme « péché » associé à la religion n’est pas un hasard car l’auteur cherche ici à déranger, provoquer voir même dénoncer. La structure grammaticale est simple, dans un premier temps il révèle les fautifs ; les religions, puis leurs fautes ; faire des adeptes qui ne se posent plus de question, pour finalement mettre en comparaison la doctrine religieuse avec celle de la science.

Jacquard exprime ici en d’autre termes que l’erreur principale des religions est de former des fidèles et des fanatiques qui ne s’interrogent pas quant à la véracité des idées véhiculées et des connaissances théologiques et que l’esprit scientifique lui remet constamment tout en question.

Le contre-énoncé serait alors que les religions permettent à ses adhérents d’être agnostique et d’avoir des doutes quant à la crédibilité de ses idées et que l’attitude scientifique est exactement similaire.

Suite à cela nous pouvons légitiment nous poser certaines questions :

En premier lieu, pourquoi est-ce que former des adeptes qui ne se posent plus de question est un péché ?

Ensuite, ne serait-ce pas plutôt les dérives extrémistes de la religion qui sont à l’origine des fanatiques obnubilés plutôt que les religions en elles-même ?

Et pour finir n’existe-t-il pas des adeptes qui ne se posent plus de questions dans tous les domaines existants ?

Comme démontré dans l’introduction, la remise en question est primordiale afin d’avancer dans la vie, mais alors à quoi pourrait mener justement le fanatisme et la croyance absolue ; cela mène à la fermeture d’esprit et à l’extrémisme. Le terrorisme religieux, ou bien même le nazisme sont tous deux des conséquence d’une certitude bien trop extrême qu’une seule vérité existe. Certains fanatiques ne sachant pas faire la part des choses, confondent croyance et extrémisme. Le Djihadisme est une résultante d’adeptes ne jurant que par leur religion poussée à l’extrême. Au cœur de tout acte de fanatisme il y a une violence qui cherche à faire plier l’autre, à le dominer, voire à le faire disparaitre. C’est donc en raison de cette idée de mission accompagnée de violence, que l’on peut affirmer qu’il y a du religieux (mal compris) dans le phénomène du fanatisme. Et cette violence qui s’exerce contre l’autre vise à l’élimination de l’autre perçu comme un obstacle à cette cause. Cette élimination de l’autre peut se faire de différentes façons, comme symboliques, mais surtout physique.

Ensuite, non ce n’est pas les religions qui créent des fanatiques. En effet les religions véhiculent des idées d’ouverture, de partage et d’écoute et en aucun cas de fanatisme.

Puisque la religion vise à créer des liens communautaires entre les croyants, elle présente en général certains aspects contraignants comme le culte, les habitudes alimentaires, les codes vestimentaires etc…,

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