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Le texte théatrale et sa représentation du XVIIIème siècle à de nos jours

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Par   •  16 Mars 2017  •  Cours  •  1 344 Mots (6 Pages)  •  1 007 Vues

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Le texte théatrale et sa représentation du XVIIIème siècle à de nos jours

L'Ile des esclaves, Marivaux, 1725

INTRODUCTION :

PREMIERE PARTIE :

Quel accueil la pièce a-t-elle reçue lorsqu'elle a été jouée en 1725 ?

(voir lycée)

A-t-elle été beaucoup jouée au XVIIIème siècle ?

Après sa première représentation le lundi 5 mars 1725, la pièce devient rapidement un succès durable. Elle sera jouée vingt et une fois consécutives à la suite de ce triomphe. Cette pièce créée par les Comédiens-Italiens sera aussi reprise de nombreuses fois du vivant de l'auteur. Cependant, Marivaux écrira deux autres « iles » ne rencontrant pas le même succès qui sont : L'Ile de la raison en 1727 et La Nouvelle Colonie en 1729. Enfin, on sait que cette pièce eu un grand succès tant à Versailles qu'à Paris.

Fut-elle beaucoup reprise dans les siècles suivants ?

Cette pièce fut principalement reprise au vingtième et vingtéunième siècle. En effet, comme c'est une pièce contemporaine elle est intemporelle. Elle met en avant des préoccupations encore exisantes de nos jours. De plus cette scène mélange les genres comme le dit Stéphanie Chévara, metteuse en scène du vingtéunième siècle : « A l'image de la vie, l'Ile des Esclaves est un drame où l'on rit beaucoup et une comédie où l'on pleure tout le temps. » Depuis une dizaine d'années, la pièce est jouée à Paris de façon quasi continue, parfois même dns deux ou trois théatres simultanément.

Par qui ? Comment ?

Nous avons noté sept principales reprises de cette pièce devenue un droit public (?) durant la fin du vingtième et le début du vingtéunième siècle.

Tout d'abord, en 1984, Gilbert Blin reprend la pièce au théatre de Chatenay-Malabry dans une trilogie avec seulement trois comédiens. Il s'inspire de Mozart en mettant en scène Iphicrate et Arlequin devnt trois portes très hautes et très étroites comme dans la pièce La Flute enchantée présentée en 1791 avec Tamino et Papageno. Au fronton de chaque porte on trouve un symbole : une équerre, un compas et un œil. Ici il est alors rappelé les épreuves continues dans la fable humanistique de Marivaux ayant un unique objectif : la construction d'un équilibre. Cette mise en scène détruit le quatrième mur faisant appelle au spectateur le laissant ainsi choisir s'il est socil ou mental. L'illusion théatrale est un thème cher à Gilbert Blin rappelé par le décor fragile fait de carton peint. Dans cette mise en scène, le « maitre du jeu », Trivellin, est aveugle et porte une colombe sur le poignet. Cléanthis elle bute sur les mots, hésite. Enfin, Arlequin échange son masque de cuir pour dévoiler sa figure de valet.

Dix ans près, c'est une metteuse en scène, Elisabeth Chailloux qui reprend la pièce du XVIIIème siècle au Théatre des Quartiers d'Ivry. Cette version est tourne davantage au classique. Les lumières

semblent précieuses, les costumes parraissent d'époques, la présence de comédiens noirs : Issach de Bankolé et Emile AmossoloMbo font paradoxalement de cette île un lieu utopique. Les combts verbaux sont violents mais feutrés. Après voir abordé la guerre des sexes dans sa pièce Surprise de l'amour, l metteuse en scène borde désormais les rapports maîtres valets où l'accord finl semble être sans espoir.

Un an plus tard, c'est un grand metteur en scène italien nommé Giogio Strehler qui présente à l'Odéon sa version de l'Ile des Esclaves. Chez lui, ce qui compte, c'est l'esthétique du décor. Il fait donc appelle à EzioFriferio rassemblant alors les éléments de l'univers baroque et illusioniste du metteur en scène. On découvre alors sur scène des toiles peintes, un fronton néo-classique, une tempête montrée en ombre chinoise et pour finir, comme fond, un velum translucide sur lequel est peint une nature exotique.

Les costumes et les accessoires sont aussi pensés et travaillés. Ils sont historiquement précis. Arlequin joué par Massimo Ranieri a conservé son masque de cuir.

Cependant, ce qui donne du harme à la pièce c'est le jeu de comédiens à l'italienne. La tradition de la comedia dell'arte comme les bouffoneries sont conservées. Néanmoins, le spectateur peut être perturbé par la tradition française. Il est vrai que même si la pièce est jouée en italien, le personnage de Trivellin parle français. Enfin, comme une habitude dans les mises en scène de Strehler, les jeux de scènes physiques sont nombreux comme par exemple au niveau des morceaux de bravoures d'Arlequin. Dès lors que l'action se fait intime et forte, le temps semble comme arrêtée. La scène est remplie d'émotions.

L'année suivante, le metteur Christophe Boudé reprend l'Ile des Esclaves au Lucernaire. Cette nouvelle version de l pièce de Marivux fit le tour des centres culturels français en Afrique et fut jouée une dizaine d'années. Pour incarner les insulaires, le metteur en scène fait appelle à trois artistes de capoeira,

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