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Les 16-25 Ans

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multiple, différentes politiques sociales ont fait leur apparition ainsi que des limites.

On notera chronologiquement la création de Missions Locales et PAIO (permanence d’accueil d’information et d’orientation) sur l’ensemble du territoire français, Ordonnance du 26 mars 1982.

Ces deux structures que sont les missions locales et PAIO oeuvrent dans la même direction. Pour la première qui est financée par l’Etat et les collectivités territoriales, elle accompagne les jeunes dans des parcours individualisés, les initiatives en matière d’emploi et l’accompagnement social (accès aux droits, logement, santé..). La seconde avait à l’origine une simple mission d’accueil et d’information vers d’autres structures et est financé essentiellement par l’Etat. Il est à déploré parfois l’accès difficile pour les jeunes en situation d’handicap notamment à Dillon en Martinique.

Par la suite Le fonds d’aides aux jeunes est créé en 1989, pour aider les jeunes de 18 à 25 ans en difficultés matérielles, d’insertion ou qui ont de faibles ressources. Le fonds d’aide aux jeunes, est destiné aux jeunes de 18 à 25 ans qui ont besoin d’une aide financière assortie ou non d’accompagnement, c’est le département qui finance et qui décide du montant accordé au bénéficiaire, sous la responsabilité du président du Conseil Général. Cette aide s’effectue auprès d’une mission locale et avec l’aide d’un référent. Il est a noté que le budget alloué par la Conseil Régional initialement au fonds d’aides aux jeunes a diminué au profit de l’Allocation Personnalisé à l’Autonomie pour les séniors.

En 2004 la loi du 4 mai 2004, relance le contrat de professionnalisation. Un manque d’information existe en effet les chefs d’entreprise souffrent d’un fort déficit de connaissances des dispositifs relatifs à l’alternance 51 % d’entre eux confondent le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Suivra la Loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, le volet emploi prévoit un accompagnement renforcé vers l’emploi pour 800 000 jeunes en difficulté.

Elle s’articule aussi autour du contrat d’apprentissage car c’est une des modalités générales d’acquisition d’une qualification sous forme d’alternance.

Elle a réformé le contrat d’apprentissage essentiellement en améliorant le statut et la rémunération de l’apprenti. Cet accompagnement est financé par l’Etat. Ici encore 43 % des entreprises se disent mal informées sur le niveau de rémunération moyen d’un apprenti, les modalités de recours à l’apprentissage et les dispositifs d’aide existants.

Mais l’urgence de l’emploi est bien présente et la Loi du 26 juillet 2005 habilite le gouvernement à prendre par ordonnance des mesures pour l’emploi.

Cette loi du 26 juillet 2005, encourage l’embauche de jeune de moins de 26 ans en neutralisant dans ce cas l’impact financier pour les petites entreprises du franchissement du seuil de 10 salariés, elle adapte à la métropole un système s’insertion professionnelle inspirée du service militaire qui existe aujourd’hui en outre-mer. Ce dispositif pourrait être proposé à tous les jeunes quittant le système scolaire sans qualification. Elle supprime le principe de la limite d’âge pour les recrutements dans la fonction publique. Elle met en place des incitations financières visant à favoriser les retours rapides à l’emploi. Elle institue un chèque emploi simplifiant la gestion des obligations sociales pour les très petites entreprises. Souvent ces mêmes entreprises ne peuvent embaucher à titre définitif certains jeunes les autres doivent se faire connaître auprès des CCAS, de l’Agence Pôle Emploi…

L’égalité des chances est aussi une priorité du gouvernement, cette priorité est inscrit dans la loi du 31 mars 2006 ce texte est présenté comme une réponse aux situations d’inégalités et de discrimination entre individus ou groupe d’après certains caractères particuliers (sexe, origine…) aboutissant à une inégalité qui touche les populations des quartiers difficiles, notamment les jeunes. Un jeune sorti d’un quartier défavorisé aura du mal à intégrer une école de renom telle que HEC

Différents dispositifs se mettent en place afin de proposer à ces jeunes les moyens de s’insérer professionnellement et socialement notamment :

Le CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale), ce contrat s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, rencontrant des difficultés particulières d’insertion professionnelle.

Le CIVIS est un contrat conclu avec les missions locales ou les PAIO, il a pour objectif d’accompagner les jeunes dans leur projet d’insertion dans un emploi durable ou dans leur projet de création ou de reprise d’une activité non salariée, les actions menée dans le cadre du CIVIS peuvent comprendre des mesures de lutte contre l’illettrisme. Le financement est identique à celui des missions locales et paio.

Le pôle emploi est un partenaire proposant de nombreuses aides à l’embauche tels que :

Le contrat de professionnalisation qui est un contrat de formation en alternance, associant formation pratique en situation de travail et formation théorique, le jeune est salarié de l’entreprise comme les autres salariés. C’est une formation qualifiante soit sanctionnée par un diplôme ou reconnue par les partenaires sociaux. Concernant son financement, il reste multiple car tout dépend du statut du stagiaire. En étant demandeur d’emploi les principaux financeurs sont : l’Etat – les Assédics et le Conseil Régional.

Le PACTE ou Parcours d’Accès aux Carrières des trois fonctions publiques s’adresse eux jeunes de faible niveau de qualification, il leur permet d’être recrutés sur des emplois de catégories C dans la fonction publique de l’Etat, la fonction publique territoriale ou la fonction publique hospitalière. A l’issue de ce contrat le jeune est titulaire et devient fonctionnaire.

Le contrat d’apprentissage permet d’obtenir un diplôme par la voie de la formation en alternance, il permet d’apprendre un métier et d’acquérir une qualification professionnelle reconnue par un diplôme.

Le CCAS (centre communal d’action social)l intervient également dans l'aide sociale facultative qui constitue souvent l'essentiel de la politique sociale de la commune : secours d'urgence, prêts sans intérêt, colis alimentaires, chèques d'accompagnement personnalisé, etc. Le CCAS est présidé de plein droit par le maire de la commune.

La caisse d’allocation familiale verse une allocation de logement sociale (ALS) aux jeunes afin de réduire la charge d’un loyer. La Caf est un organisme qui travaille en partenariat avec différents établissements tels que : le Conseil Général- les Centres Communaux d’Action Social, les Associations, l’Education Nationale, Les Missions Locales.

Le groupement d’établissement (greta) met en place des formations et des prestations définies, il a pour mission d’accueillir le public, salarié ou demandeur d’emploi, il aide à la définition du projet et du parcours de qualification, il met en place les formations et prestations définies, tels que les contrats de travails aidés, des contrats de professionnalisation.

Le comité local pour le logement autonome des jeunes a pour double objectif de favoriser

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