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Les 3 chateaux d’Eguisheim sur la colline du Schlossberg,

Résumé : Les 3 chateaux d’Eguisheim sur la colline du Schlossberg,. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Août 2022  •  Résumé  •  1 294 Mots (6 Pages)  •  198 Vues

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Pourquoi ? C’est la question que se pose en ce moment Paul Andrieux. Un homme élégant, grand, très bien habillé, pas du premier prix, un homme de ce monde. Pourquoi ? Tout en se tenant la partie basse du ventre avec sa main droite, une main ensanglantée et une chemise blanche de chez Saint Laurent qui change de couleur au fur et à mesure que les minutes s’écoulent. Paul toujours debout regarde son agresseur dans l’ombre de la nuit qui ces soirs d’automne tombent vite. La clarté de la lune, à peine visible ne lui permet pas de distinguer la personne qui venait de le planter, lui asséner le coup fatal qui sonne le glas de sa vie. Il commence à tituber, essaie de se raccrocher au mur en ruine d’un des trois châteaux d’Eguisheim sur la colline du Schlossberg, là où avait lieu son rendez-vous. Mais il est trop loin du muret, rien ne lui permet de rester debout plus longtemps alors à bout de force, il trébuche et finit par tomber au sol, la main toujours sur l’endroit de la douleur, l’endroit où sa vie s’échappe. Pourquoi ?  Maintenant sa vue se trouble, le froid le gagne, tout se ralentit et brutalement tout s’arrête, le dernier souffle d’une vie inachevée et trop courte.

10 heures. Les ruines du château s’animent et s’éclairent de bleu intermittent. Plusieurs véhicules de gendarmerie stationnent à la queue leu leu dans l’espace étroit qu’offre le lieu du crime. Un cordon jaune délimite la zone d’investigation, les techniciens de l’indentification criminelles sont présents ainsi que les gendarmes de la brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) de Colmar.

- « Lieutenant Morier » interpelle un costume cravate d’une cinquantaine d’année, tout en gesticulant le bras droit pour faire remarquer sa présence.

Le sergent Marie Baladin qui se tient aux côtés du lieutenant Hélène Morier dit :

« Lieutenant, le procureur vous fait des grands signes, il a l’air épuisé. » Dit-elle rieuse.

« Il est déjà là, il a fait vite pour une fois. » reprit l’officier moins détendue que son sergent.

Le lieutenant Morier eut à peine le temps de saluer le procureur que celui-ci attaqua de suite :

« Lieutenant, l’affaire est délicate compte tenu de la victime, je ne vous apprends rien alors j’ai fait appel au capitaine Pierre Ros de la SR de Strasbourg, il ne devrait pas tarder. Je vous demanderai de travailler avec lui et votre équipe, bien évidemment. Je compte sur vous pour être rapide et efficace, vous verrez le capitaine Ros est un excellent enquêteur, vous apprendrez avec lui. Allez mesdames je vous laisse, la journée va être longue, vous me tenez informé de l’évolution rapide de votre enquête, je vous remercie. Au fait c’est le juge James Cosse qui sera chargé de l’instruction. » L’étrange personnage de la république tourna les talons et reprit sa descente jusqu’à son véhicule, sans attendre la réponse du Lieutenant.

« Ça y est, on va nous mettre un gros lourd qui va vouloir nous apprendre notre boulot, sûrement un emmerdeur. » Râle le Sergent avec son franc parler.

« Je suis d’accord avec vous sergent mais je l’aurai dit autrement, avec un peu plus de diplomatie. N’oubliez pas qu’il est Capitaine. »

« Mesdames bonjour, je suis arrivé, désolé du retard mais l’emmerdeur vous salue, capitaine Ros. Le juge Cosse est arrivé ? »

Les deux gendarmes se retournent brusquement et saluent la personne qui leur tend la main.

« Non pas encore, il se déplace très peu, il faut l’appeler et l’informer de l’enquête. »

«Ok, nous verrons cela après, Lieutenant faites-moi un rapide topo de la situation. »

« Paul Andrieux, 36 ans, promoteur immobilier à Eguisheim, poignardé dans l’abdomen. L’heure du décès approximative et d’après les premières constatations du légiste entre 2 et 4 heures du matin, précision à affiner après autopsie. »

« L’arme du crime ? »

« Une baïonnette » Reprit au vol le sergent.

« Une baïonnette ! Comme c’est étrange comme arme. Sergent vous ratissez les lieux, et nous Lieutenant on va en ville, je suppose que cet homme de bonne famille a un bureau, une maison, une famille. »

« En effet, allons prévenir sa veuve. »

Direction la petite ville d’Eguisheim, ravissant petit village d’un peu moins de 2000 âmes, situé à 5 km de Colmar. Les deux véhicules de gendarmerie arrivent dans un lotissement bourgeois et s’arrêtent au numéro 12 de la rue des cigognes. Un rapide coup de sonnette pour prévenir de la  présence des policiers mais peu de mouvement pour venir leur ouvrir.

« Faites le tour de la maison, Lieutenant, on ne sait jamais, une fenêtre ouverte ou pas. »

Le lieutenant Morier était du genre de gendarme à obéir aux ordres sans broncher, ce qui arrangeait les affaires du Capitaine Ros.

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