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Les Inégalités Hommes Femmes

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t aussi bien religieuses que socioculturelles. Elles font parties des mentalités et sont souvent très difficiles à effacer.

Que ce soit dans la religion chrétienne, judaïque ou musulmane, il y a une différenciation de l’homme et de la femme avec des droits qui ne sont pas égaux. Dans la religion chrétienne, il y a l’impossible ordination des femmes, pas de divorce possible (puisque'il est consideré comme adultére), ni de contraception, ni d'avortement et une soumission de celle-ci à l’homme « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; en effet, le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes doivent l’être à leurs maris en toutes choses." Ces paroles bibliques peuvent donc expliquer la lente évolution des femmes, celles-ci vivant dans une France très chrétienne. La femme chrétienne a un but défini : procréer, elle reste soumise à son mari. : "Le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ. La femme doit également servir l’homme : "Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur".

De même, dans la religion musulmane, les femmes ne peuvent pas devenir imam, ne peuvent pas prier avec les hommes à la mosquée, n'ont pour la plupart pas eu accès à l’éducation durant longtemps ( ce qui encore en vigueur aujourd’hui dans certains pays musulmans), n’avaient pas de statut légal ni de vrais droits civiques en temps que tels, doivent porter le voile car ce port du voile s'impose comme unique solution à la perversité féminine : "Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés." Et plus loin, en (1 Cor 11, 10) : "C'est pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu". C'est donc au nom du respect que les femmes chrétiennes, comme les musulmanes, sont victimes de ces discriminations.

Dans la religion judaïque, la femme n'a généralement pas accès au rabbinat, sauf quelques exceptions : Célia Surget en 2007,Delphine Horvilleur en 2008 et Pauline Bebe en 1990, c'est donc relativement récent mais très encourageant! Chez les juifs, le divorce et la répudiation sont permis mais il est mieux de les éviter, l'avortement est autorisé seulement et seulement si il met la vie de la mère en danger ou si elle ne peut pas assumer son enfant, la contraception et la polygamie sont interdites. La religion judaïque demande également à l'homme juif de prier chaque matin et cette phrase fait partie de la prière en question : "Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme."

Dans les trois religions citées précédemment, l'adultère féminin est condamné, mais rien n'est dit sur un comportement similaire de la part du mari. Les femmes dans les textes de la Bible par exemple n’ont qu’un but : enfanter et pour les quelques autres apparition féminines, ce sont des personnes perfides qui vendent leur corps. On remarque donc que la Bible, ainsi que les autres textes religieux saints existants sont donc très machistes et ne voit la femme que comme mère.

Il y a aussi une explication dans la socialisation primaire que les enfants reçoivent. En effet, la socialisation, transmission de valeurs et de normes par des agents de socialisation, participe inconsciemment à donner des stéréotypes. Les filles s’occupent de poupées ce qui les préparent à leur maternité, à la dînette ce qui les prépare aux taches ménagères ; les garçons jouent plutôt à la voiture. Ces stéréotypes (=idées préconçues) ont la vie dure, transmis par les contes, les manuels scolaires et même les parents. Il y a également des idées préconçues telles que «les femmes seraient moins intelligentes ». L'un des principaux défis actuel des spécialistes du cerveau est de lutter contre ces idées préconçues qui consistent à dire, par exemple, que les femmes ne savent pas lire une carte routière ou que les hommes sont bagarreurs.

Ces clichés qui ne reposent sur aucune base scientifique, remontent aux premières études sur le cerveau, au XIXe siècle. On voit aujourd'hui une certaine recrudescence des discours scientifiques tentant de justifier des inégalités homme-femme. C'est le cas notamment des études sur les comportements différenciés et les réactions cérébrales. Souvent prises hors de leur contexte, on vulgarise souvent ces études en disant notamment que les femmes sont plus émotionnelles que les hommes car elles ont l'hémisphère gauche du cerveau plus développé, tandis que les hommes, eux, usant plus de l'hémisphère droit, seraient plutôt scientifiques. C'est oublier que les différences comportementales entre hommes et entre femmes sont bien plus importantes que celles entre hommes et femmes.

De plus, il y a le problème du "plafond de verre". Cette expression est apparue aux États-Unis à la fin des années 1970 et désigne l'ensemble des obstacles que rencontrent les femmes pour accéder à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles. C'est-à-dire que les femmes ont plus de difficultés à gravir les échelons professionnels que les hommes. Cette inégalité est présente dans les entreprises (93% des chefs d'entreprise sont des hommes), en politique (7% de préfets, 14% de recteurs et 6% des dirigeants de juridiction nationale), en recherche et enseignement supérieur (15% de femmes professeurs et 38% de femmes maitres de conférence).Les femmes sont pourtant plus diplômés que les hommes! Le plafond de verre tient à plusieurs explications : les facteurs psychologiques liés aux poids des stéréotypes et des normes, le fait que les femmes sont moins ambitieuses et compétitives et cela se ressent dans les embauches puisque "les concepts comme le charisme, la combativité, le pouvoir et l'autorité..., sont associés implicitement aux hommes et peu aux femmes".

Il y a également le choix de l'orientation des femmes, qui optent pour des filiéres moins rentables. Leur choix est souvent orienté du fait de leur futur double journée (travail+taches menageres+enfants), les entreprises valorisent plus la disponiblité, ce que les femmes ne peuvent fournir, faisant la plupart des taches menageres, allant chercher les enfants à l'école..., de plus elles peuvent tomber enceintes, ce qui impliquent des congés maternité; la plupart d'entre elles se retouvent donc avec des temps partiels choisis ou contraints, et elles ont également un réseau social moindre ayant moins de temps à y pourvoir : un véritable handicap pour l'ascension prosfessionnelle.

Maintenant, nous allons analyser la situation actuelle de ces inégalités en France. Voici les principales inégalités hommes/femmes en France dans différents domaines dont la politique et l'entreprise, après la publication d'une étude de l'Apec évaluant l'écart de salairemédianentrelesdeuxsexesà17%en2007.Politique : La plupart des pays européens donnent une place plus importante aux femmes dans leurs parlements que la France, où 18,5% des députés et 21,9% des sénateurs sont des femmes. Celles-ci se rattrapent au niveau local, grâce à la loi de 2000 qui impose la parité aux municipales dans les villes de plus de 3.500 habitants. Mais ce n'est qu'un trompe-l’œil puisqu'on remarque que dernièrement de toutes les mairies Françaises, 10,9% étaient dirigées par des femmes contre 89,1% d'hommes. La parité n'est donc pas vraiment respectée.

Chômage :EnJanvier2007,chezlesfemmesletauxdechomageétaitégalà9,3%alorsquechezleshommesilétaitde8% (selonl'Insee) Conséquences des difficultés à concilier vie professionnelle et familiale, le temps partiel est globalement féminin. En 2006, 30% des femmes qui travaillent sont en temps partiel (5%deshommes). Salaires : Le revenu salarial net annuel moyen des femmes était, en 2004, inférieur de 19182eurosetceluideshommesde23778euros.(selonl'Insee) Retraites : En 2004, le montant moyen des retraites des femmes était de 1007euros et celuideshommesétaitde1622euros.(selonl'Insee)Responsabilitésdansl'entreprise : Les femmes représentent 46% de la population active (en 2005) mais n'occupent qu'un quart des postes d'encadrement dans le privé et moins de deuxdirigeantsdesociétésurdixsontdesfemmes.Gardedesenfants : C'est l'affaire des mères. Avant trois ans, plus de la moitié des enfants sont gardés principalement par leurs mères. Un droit opposable à la garde d'enfants, annoncé pour 2012, impliquerait la création de 300.000 à 450.000 places nouvelles.Tempslibre : Les Français disposent d'environ 40 minutes de temps libre de plus que les Françaises par jour, un peu moins qu'en Italie (1 heure), plus qu'en Suède où les situations sontpluséquilibréesentrelessexes. Crimes : 94% des condamnés sont des hommes, et moins de 4% des personnes détenues dans les prisons françaises sont des femmes.

Enfin, nous finirons cet exposé en donnant les solutions possibles qui aident à lutter contre ces discriminations

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