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Les Rohingyas : un peuple en permanent exode

Résumé : Les Rohingyas : un peuple en permanent exode. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  5 Janvier 2024  •  Résumé  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  75 Vues

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Les Rohingyas : un peuple en permanent exode

INTRODUCTION

Les Rohingyas, un peuple en perpétuel exode, sont au cœur de l’une des crises humanitaires les plus préoccupantes de notre époque. Ils vivent principalement dans le nord de l’état d’Arakan une subdivision administrative (est une division territoriale d’un pays afin de faciliter l’administration et la gestion de différent régions) de la Birmanie. La Birmanie est un pays situé en Asie du sud-est et est frontalier avec des pays comme la chine, la Thaïlande ou encore le Bangladesh. En Birmanie le peuple des Rohingyas sont victimes de persécutions, de violences et de discrimination depuis très longtemps en raison de leurs origines et de leurs croyances religieuses, en effet la majorité des rohingyas sont musulmans alors qu’en Birmanie ils sont principalement bouddhistes. Cette situation a conduit à un déplacement massif de cette population, avec des milliers de Rohingyas qui fuit leur pays à la recherche de sécurité et de protection notamment en Bangladesh. Mais les conditions de vie y sont extrêmement difficiles ce qui mène à un nouvel exode en Indonésie. En quoi les conditions de vie précaires des Rohingyas au Bangladesh les poussent-elles à chercher refuge en Indonésie, et comment sont-ils accueillis dans ce pays ?D’abord j’aborderai le parcours des Rohingyas jusqu’au Bangladesh et de leur condition de vie là-bas, puis j’expliquerais de leur exode en Indonésie et comment il sont traité là bas.

I. Les conditions des Rohingyas en Birmanie et leur exode vers le Bangladesh

Les Rohingyas subissent une persécution constante en Birmanie tant de la part du gouvernement que de bouddhistes nationalistes. L’État d’Arakan, au nord-est du pays en 2017 à fait face à une répression sévère de la part de l’armée et de la police birmanes, caractérisée par des exécutions extrajudiciaires (càd lorsqu’une personne est tuée sans procès ou sans jugement légal), des viols collectifs, des incendies délibéré de villages, d’entreprises et d’écoles appartenant aux Rohingyas, ainsi que des infanticides.(De plus les Rohingyas ne sont pas considérés comme des citoyens officiels Birman).Bien que ces atrocités ont été accusées de constituer un nettoyage ethnique et un génocide par diverses agences des Nations unies, des journalistes et d’autres gouvernements. Le gouvernement birman les a rejetées en les qualifiant d’exagérations.

Une étude datant de janvier 2018 estime que les militaires et la population d’Arakan ont causé la mort d’au moins 25 000 Rohingyas, commettant des viols collectifs et d’autres violences sexuelles sur 18 000 femmes et filles Rohingya. Selon cette étude, 116 000 Rohingyas ont été victimes de violences physiques, et 36 000 ont été jetés dans des feux.

Suite à ses persécutions, un grand nombre de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh, donnant lieu à la création de camp de réfugiés comme cox’s bazar avec près d’un million de réfugiées. Cependant, les conditions de vie dans les camps sont extrêmement précaires, avec 70 % des réfugiés vivant sans abri convenable et 50 % n’ayant pas accès à l’eau potable. Les habitants, en majorité des femmes, des filles et des enfants, vivent dans des abris d’improviser et sont ainsi exposés aux inondations, aux glissements de terrain  aux risques de violence, d’exploitation et de trafic d’êtres humains. Les menaces de mort, d’enlèvement et d’extorsion persistent, incitant certains Rohingyas, comme Mohamed qui explique que, je cite « Nous ne sommes pas en sécurité au Bangladesh. C’est pourquoi j'ai décidé d’aller en Indonésie pour sauver ma vie et celle de ma famille.J'ai été enlevé par un de ces groupes. Ils m’ont demandé 500 000 takas (4 500 dollars) pour s’acheter des armes. Ils m’ont dit que si je ne pouvais pas leur donner l’argent, ils me tueraient »

De plus les réfugiés rohingyas ne sont pas autorisés à travailler ou à recevoir une éducation adéquate. Il leur est aussi interdit d’apprendre la langue locale, le bengali, car les autorités du pays  ne veulent pas qu’ils s’intègrent dans la société.

Les Rohingyas, n’ont jamais été aussi nombreux à arriver en Indonésie depuis 2015,ils disent avoir fui les conditions de vie et la brutalité en croissance dans les camps de Cox's Bazar et ses environs où des gangs enlèvent et torturent des habitants, contre rançon. De plus il y a une grande communauté Rohingya en Indonésie et de nombreux réfugiés pensent qu’ils peuvent gagner de l’argent dans ses pays.

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