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Les dernières recommandations de Madame de Chartres

Commentaire de texte : Les dernières recommandations de Madame de Chartres. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  29 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  670 Mots (3 Pages)  •  347 Vues

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La Princesse de Clèves (publié en 1678) est un roman fondateur du roman moderne du XVIIe siècle (1678). En effet, c'est la première fois que l'héroïne possède une épaisseur psychologique complexe (sentiments, émotions, désirs partagés : vertu et vivre pleinement son amour). L’écrivaine, Mme de Lafayette, rentre dans l’aristocratie par le biais de son mariage, elle obtient ainsi un statut social qui lui permet de tenir un salon, ce qui est très populaire à l’époque, c’est un lieu où se réunissent intellectuels et écrivains. Il existe aussi une certaine hiérarchie au sein de ces salons, et celui de Mme de Lafayette est très prisé, et fait partie des meilleurs. Au cours du temps nous nous sommes rendu compte que l'œuvre La Princesse De Clèves était très proche de la vie de l’écrivaine. En effet, elle vit séparée de son mari et entretient une relation d’amitié très forte avec le Duc de La Rochefoucauld. L’extrait que nous allons étudier correspond aux dernières recommandations de Madame de Chartres à sa fille: ce passage expose leur lien mère-fille, mais aussi l’importance de la vertu, car Mme de Chartres à d'ultimes volontés pour sa fille. Dans ce texte, deux parties distinctes se révèlent, d’une manière presque binaire : l’inquiétude de Mme de Chartres face aux dangers encourus par sa fille – (l-1 à 8 ) et le rappel des devoirs et des convenances sociales – (l-8 à fin). Au vue de ces parties, on pourrait se demander comment le discours de Mme de Chartres adressé à sa fille illustre-t-il la morale janséniste de l’époque .

Premièrement la formule « Il faut nous quitter, ma fille » (l-1) témoigne d’un discours préparé, prémédité ce qui va créer un effet dramatique. De plus elle établit un contact : « en lui tendant la main » (l-1) toujours et le « je » omniprésent illustre qu’elle est la seule à parler : ressemble à une tirade de tragédie En outre la présence d’un discours direct accentue effet encore plus puissant ainsi elle joue avec les sentiments de sa fille, se met en scène. Ensuite il est claire que la mère a deviné avant la fille sa passion : lit en elle comme dans un livre.. De plus « Je ne suis plus en état de me servir de votre sincérité » (l-4) : la fait culpabiliser. Avec les mots « Précipice, grands efforts, grandes violences » : lui fait miroiter le danger, tente de l’effrayer.

Egalement on observe le mot « Précipice » : métaphore du danger, le C lex vertu : « vertu, devoir, réputation, force et courage, ce que vous devez à votre mari » = positif, opposé au c lex lié à l’amour, négatif : « malheurs, affreux, difficile ». C lex du danger, voc péjoratif. Ici tous les verbes sont à l’impératif qui relèvent d’ordres ou de conseils ( qui préviendraient du danger) et une accumulation de ces ordres (concrets) en rapport avec la vertu ce qui est en fait une

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