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Les travailleurs de la mer de Victor Hugo

Commentaire de texte : Les travailleurs de la mer de Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  29 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  572 Mots (3 Pages)  •  2 371 Vues

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                 Victor Hugo est l'un des plus importants romanciers, dramaturges, et poètes de la langue française du XIXe siècle, on le désigne comme le  chef en file des romantiques. Les travailleurs de la mer est un roman, écrit pendant son exile par Napoléon III à l’île anglo-normande de Guernesey où il est fasciné par la puissance de l’océan et en admiration pour les pécheurs qui sortent en mer qu’il vente ou qu’il pleuve. Le roman est publié en 1866, après la parution des Misérables. Le marin Gilliat, parti récupérer un moteur révolutionnaire en mer, poursuit pour se nourrir un crabe entre rochers lorsqu’il  va se retrouver face à face d’une pieuvre géante. Nous examinerons d’abord comment se développe le combat la tension dramatique de cette scène, ensuite comment s’organise la naissance d’un héros, puis le portrait d’un héros digne de légende.

                         Le vocabulaire de la violence est ample : le champ lexical du combat, de l’affrontement, est présent dans tout l’extrait; l .1 « happé »,, l.10 « poing démesuré », l.15 « couteau », l.22 « exécuter », l.36 « les succions augmentaient » l.56 « combat ». Pourtant malgré ce champ lexical reparti sur l’ensemble du texte l’action se divise en deux parties : l’observation mutuelle de la pieuvre et de Gilliat puis  le combat qui débute à la l.38 « Tout à coup ». Dans cet extrait on retrouve de nombreux détails scientifiques qui illustrent le réalisme de la scène, par exemple l.9 « Gilliat avait sur lui deux cents cinquante suçoirs » ou l.21 « Les pêcheurs de la Serk la connaissent », l.22 « les marsouins la connaissent aussi ». Le choix du point de vue du narrateur omniscient crée aussi une illusion réaliste forte. On y retrouve le registre tragique, avec l’irréel du passé qui nous prédit la mort de Gilliat à la l.41 « était mort » mais qui pourtant s’avère au final être la mort de la pieuvre.

             Les nombreux paragraphes de l’extrait entrainent une succession des évènements très rapides et les phrases courtes soulèvent beaucoup d’action. Pour augmenter la tension dramatique l’auteur passe de l’imparfait au passé simple, l.36 « tenait » à l.41 « Tout à coup », introduit des adverbes de temps : l.27 « jamais », l.29 « moment » « instant », l.32 « n’avait duré que quelques minutes ». Les verbes de mouvement sont présents pour illustrer le combat, comme à la l.34 « saisit », à la l.39 « avança » et l.49 « plongea ».

              Le face à face des deux adversaires est un élément qui accroît le suspense du lecteur, l.5 « étreinte » « assujetti ». Gilliat et la pieuvre sont physiquement très proches : l.11 « de pustules vivantes qui vous fouillent la chair », l.37 « il regardait la pieuvre qui le regardait ». La lutte est remise à égalité entre les deux opposants lorsque Gilliat use son couteau : l.47 « il y au deux convulsions en sens inverse », l.48 « comme la lutte de deux éclairs ». Il y a une équivalence de deux forces en présence.

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