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Nouvelle fantastique

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Par   •  29 Novembre 2015  •  Discours  •  937 Mots (4 Pages)  •  854 Vues

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Enfin le Week-end ! Une longue et dure semaine de travail s’acheva. Et comme chaque Vendredi soir, je préparais mes bagages afin de rendre visite à ma famille qui réside à Agadir. Je renfermais ensuite mes cliques et mes claques dans le coffre de la voiture. Il faisait tard, 23:20, le moment propice pour débuter son voyage. Tout était prêt, il ne me fallait plus que démarrer. A 00:15, j’étais en plein autoroute, si vaste et si calme, pas un signe de véhicule.

A un certain moment, la voiture s’arrêta brusquement, je tentais de la redémarrer mais cela fut un échec. Je sortis alors pour vérifier, le moteur était complètement endommagé, je ne savais ni pourquoi ni comment. Je tournais comme un fou espérant retrouver de l’aide quand soudain, j’aperçus une auberge à une centaine de mètres près. Ouf ! Je regagnais espoir. Je m’écriai : « Hamdoulillah, je suis sauvé ». De l’extérieur le bâtiment paraissait sale, abime, à en croire qu’il était abandonne. Juste devant l’auberge, je frappai vivement à la porte. Le lieu était désert, aucun signe de vie, seule une vielle femme chétive m’accueilli. C’était une ancienne, au visage décharné, avec une peau blanche et ridée, vêtue d’un ensemble d’habits délabrés. Je me posais auprès d’elle, et lui contais ce qui m’étais arrivé, elle me répondit : « n’ai crainte, tu peux rester tant que tu voudras, voici les clés de ta chambre, tout au fond là-bas, et pour la voiture en panne, j’en parlerais à mon mari, certes il est vieux mais c’est un excellent mécanicien… je suis désolé de ne pas m’être présentée, je m’appelle Hassanya, et toi fiston ? ». Je pris la clé de ma chambre en répondant : « Enchanté, je m’appelle Amine, je vous remercie pour l’aide précieuse que vous m’offrez ».

Tout au long du couloir, les murs étaient chargés de tableaux, de véritables chefs-d’œuvre. Je ralentissais ma marche, admirant ces prodiges, quand un détail attira mon attention, c’était un tableau peint complètement en blanc avec une petite inscription au-dessus. Je me rapprochais un peu, je pris ce dernier entre mes mains, puis je me concentrais sur ce qui était écrit… « Esprit vengeur » C’était ce que comportait cet étrange tableau insignifiant. Je le remis calmement à sa place d’un visage moqueur, puis je continuais mon trajet.

A l’entrée de la chambre, je demeurais un moment à contempler cette horrible cellule. La pièce était plus sombre qu’un cloitre. Les fenêtres étaient obturées, l’espace limité, d’étrange brumes cheminaient, d’un coin vers un autre, mais tout cela ne m’empêcha point de m’installer. En ce moment même j’étais tellement fatigué que je ne pensais plus qu’à une seule chose, plongé dans un sommeil profond, mais l’image de mes parents ne me séparait point. Je tentais mainte fois de les appeler mais en vain, le signal était faible. Tout à coups, mes paupières s’alourdissaient, je laissais tout tomber puis je fus emporté par le sommeil.

Au beau milieu de la nuit, le calme régnait dans la pièce, quand je ressenti soudainement de douces picotements dans ma gorge, une sueur froide m’envahissait, le vent sifflait sous mon oreille. Pendant ce temps, je ressentais une sorte de présence à coté de moi. Pourtant, les fenêtres étaient toutes closes, je constatais donc que mon imagination s’était fortement déchainée ce sui n’est pas de mon habitude.

Le lendemain matin, comme si rien n’était je me rendis chez la vielle dame. Nous prônâmes le petit déjeuner et nous nous échangeâmes les histoires et les blagues. Nous passâmes la journée ensemble tel un fils et sa daronne. Entre temps, son mari Housseyn, venu avec une mauvaise nouvelle, il répliqua : « fiston ! Je suis navré pour votre bagnole, il faudra encore attendre.  » La dame intervint : « ça tombe bien, vous êtes désormais chez vous. » Tout cela perturba mon programme, nous sommes samedi, et demain la fin du week-end décevant. Je devais donc rentrer à Casablanca.

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