O long désir

IM : Il s’agit de l’idée qui comprend tous les paragraphes. Pour l’exemple choisi ici, il s’agit du passage d’un état infernal (enfer) à un état paradisiaque en passant par la catatonie (limbes) et la renaissance.

IP1 : Il s’agit de l’idée dominante du paragraphe. Ici, il s’agit de ceci : Une délivrance survient alors, stimulant le sentiment d’existence et de liberté du personnage.

IS1.1: Il s’agit d’une des idées qui représente ou découpe l’idée principale. Ici, il s’agit de ceci : La situation de latence disparaît au moment où le narrateur écrit 

E : Il s’agit de la précision du sens de l’idée secondaire

Mec : Il s’agit ici de la mise en contexte de l’extrait (citation) en lien avec l’IS. ON peut lier E et Mec en une phrase, comme ici : Le mercredi se veut jour de festivité, de renaissance où lui et ses amis festoient à la campagne.

Cit : IL s’agit de la citation. Elle peut se placer avant ou après la Mec, selon la logique du texte que vous écrivez. Dans cette première Cit, elle est placée avant le Mec : « Nous y voilà », « Le mercredi, nous renaissons (…) ».

AF : IL s’agit de l’analyse proprement dite, soit l’analyse formelle, analyse de la forme, des procédés. Ici, cela donne : Le verbe « renaître», inséré ici et écrit au temps présent, suppose de revenir à la vie, de par sa définition : « naître de nouveau » (Larousse, 2016). Donc, le narrateur réapprend à exister, il le réaffirme en utilisant, un peu plus loin dans le texte, le verbe « réanimera » qui signifie « ramener un malade, un blessé à la vie par une série de soins intensifs destinés à rétablir les fonctions vitales abolies ou compromises (…) » (cnrtl.fr). Lui-même émerge de son état de funambule « entre deux mondes» pour s’amuser.

IS1.2 : Dans ce cas-ci, au cours de la soirée, la vie revient.

E :

Mec : E et Mec sont ensemble : Le narrateur et ses amis consomment des substances licites ou illicites et le narrateur parle pour lui en employant cette expression

Cit : Ici, elle est placée après le Mec : « LA LUMIÈRE est revenue »  +  « bouche expressive, à mille sourires », « toute ma vie ne doit plus être que cela (soirée de fête), à jamais », « amitié pure et palpable », « euphorie », « exquise saoulerie », « rires »

AF : Les déterminant et nom écrits en majuscule, « LA LUMIÈRE », mettent l’accent sur le fait que tout semble s’éclairer. Un champ lexical et appréciatif lié à la joie s`y glisse aussi  +  Tout cela contribue à accentuer l’état euphorique du personnage.

IS3 : Le protagoniste exprime également un sentiment de liberté,

E :

Mec : E et Mec sont ensemble : alors qu’il observe sa conversation avec ses amis où les paroles semblent les unir et les libérer du poids de l’existence,  rien n’existe que lui et ses amis, ce que souligne ces métaphores

Cit : « siamois de cœur», « dans leurs yeux tout se forge» , « nos regards se croisent, nos mots se lovent, la conversation est une aurore» + « amitié pure et palpable », « siamois de cœur», « dans leurs yeux tout se forge»

AF : L’union ou la complicité avec les siens, qui se dévoile aussi par ce champ lexical : « amitié pure et palpable », « siamois de cœur», « dans leurs yeux tout se forge», signale au lecteur la libération du personnage tout autant que le paradis qu’il cherche à atteindre : une amitié complice, indestructible, doublée d’une ouverture du cœur et de l’esprit prometteuse, ce que confirme la métaphore « siamois de cœur», qui fait allusion à la communion de deux cœurs, et la métaphore « la conversation est une aurore», qui annonce le début d’une longue et prometteuse amitié, selon le nom « aurore» (« qui précède le lever du soleil» - Antidote).

Cl : IL s’agit de la conclusion du paragraphe, qui relie la signification des analyses des IS,  l’IP et l’IM, comme ici : Enfin, toute cette situation du mercredi provoque un sentiment de liberté et de renaissance qui conduit à la délivrance du protagoniste, puisqu’il sort de sa torpeur pour communier à d’autres existences et entrevoit cela comme une ouverture.