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"Oh je fus comme fou !" de Victor Hugo : Lecture Analytique

Fiche de lecture : "Oh je fus comme fou !" de Victor Hugo : Lecture Analytique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Novembre 2021  •  Fiche de lecture  •  1 227 Mots (5 Pages)  •  5 194 Vues

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Explication de texte numéro 1 pour L’oral du bac de Français 2021

« Oh je fus comme fou » les contemplations livre quatre poèmes quatre

a. Le contexte :

Siècles de la révolution industrielle en Europe, le XIXe siècle est aussi marqué en France par une instabilité politique qui se traduit par de multiples révolutionnaire après la révolution française de 1789. Ce contexte particulièrement agitée donne naissance à une prolifération de mouvements littéraires telles que le romantisme qui sera porté en France par son chef de fil Victor Hugo.

b. L’auteur

Victor Hugo est un poète dramaturge, prosateur et dessinateur romantique Français, né en 1802 et mort en 1885 à Paris. Considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Il est aussi une personnalité politique est un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Il domine le XIXe siècle par la longueur de sa vie et l’ampleur de son œuvre. Son œuvre poétique est marquée à la fois par le lyrisme et l’engagement comme dans les contemplations.

c. L’œuvre

Contemplation sont un recueil de poèmes, écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Les deux 58 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ses poèmes entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil date de 1830. Les contemplations sont un recueil de souvenirs, de lard, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d’une certaine foi mystique. Souvenirs, surtout, il prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo expérimente le genre de l’autobiographie versifiée. Accueil est également un hommage à sa fille Léopoldine, morte noyé dans la seine à Villequier.

d. Situer l’extrait dans l’oeuvre :

Le poème 4 « Oh ! je fus comme fou dans le premier moment » se situe dans le livre quatre des contemplations Pauca Mae (qui veut dire quelques verres pour ma fille), consacré par le poète à sa fille aînée Léopoldine morte le 4 septembre 1843. Cette date est centrale dans le recueil puisqu’elle le divise en Autrefois (livre I à III) et Aujourd’hui (livre IV à VI). Il a écrit comme deuil pour neuf ans après la mort de sa fille.

e. Lisez le texte

« À présent je vais vous lire le texte… »

f. Annoncer votre projet de lecture

« Comment le poète parvient à exprimer l’indivisible, l’inexprimable dans ce poème ? »

g. Annoncer le mouvement du texte

Dans une description pathétique rétrospective, le poète met en scène ici sa réaction à l’annonce de la mort de sa fille. Le premier mouvement est une poésie de la douleur du vers 1 à 6, le deuxième mouvement et la révolte et le deuil du vers 7 à 16, le troisième mouvement est une poésie particulièrement poignante du vers 17 à 20.

h. Explication linéaire du texte en suivant les mouvements annoncés

Ce poème est composé de deux strophes : une longue strophe de 16 heures et une deuxième strophe très courte de quatre vers, tous sont écrits en alexandrins et en rimes suivies.

I. Au paroxysme de la douleur

Le poème est rédigé en alexandrins, vers solennel qui s’accorde au thème lyrique et pathétique, la douleur suscité par la perte d’un enfant. Le début du poème insiste sur le paroxysme initial de la douleur à l’annonce de la mort. Cette intensité est indiqué par le premier mot du poème « Oh ! ». C’est interjection mets l’accent sur la réaction qu’il a eu lorsqu’il a appris la mort de sa fille. Seul un son inarticulé peut s’exprimer. Mais cette interjection placer également le poème dans la lignée des poèmes de la douleur et du deuil qu’un appel élégie dans le monde antique et qui atteignent de nombreuses interjection pour signifier la perte.

L’utilisation du passé simple souligne que cette douleur et raconter de façon rétrospective puisque le poème est daté du 4 septembre 1852. Mais le « je » Poétique semble encore capable de ressentir ce qu’il a éprouvé. Le paroxysme de la douleur est montré par la comparaison « comme fou » qui souligne, comme le faisait l’interjection, la sortie de langage et de la nationalité. Le paroxysme se transforme ensuite en douleur durable (« je pleurais 3 jours amèrement »).

L’adresse aux parents endeuillés du vert trois permet de prendre à témoin les lecteurs et de universaliser la souffrance grâce notamment à la question rhétorique (« Tout ce que j’ai éprouvé, l’avez-vous éprouvé ? »V.3)

Le premier temps se tourne sur un verre dramatique puisqu’il invoque dans une périphrase la tentation de la mort : «  je voudrais me briser le front sur le pavé »

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