Peut-On Tirer Des Leçons De L'Experience ?

favorite de l’homme est de ce comparer aux autres, de rivaliser avec eux, de manière à se prouver à lui mais aussi aux autres que c’est lui le meilleur, que c’est lui le plus fort. Il veut non seulement surpasser les autres mais aussi dominer la nature.

Selon ROUSSEAU, c’est à cause de cette compétition permanente que l’homme s’éloigne de sa vraie nature.

L’homme oublie donc sa mortalité et toutes ses faiblesses pour jouer encore mieux son jeu de dominant. Cela lui permet de tout ramener a sa propre personne et de ce faire une image trompeuse de sa vraie puissance. Selon PASCAL : nous voulons « nous faire Dieu » et nous mettre au centre de tout. Les hommes ressentent ce besoin de reconnaissance permanent, d’être admiré à la limite du fanatisme. Cela les rassure dans ce qu’ils veulent faire passer pour « leur personnalité ». Ils montrent donc une facette de leur caractère qui n’est pas vraie et ce mentent petit à petit à eux – mêmes. L’homme cherche aussi à toujours obtenir plus que ce qu’on lui donne. C’est un être jamais satisfait ! Cet acte le conduit seulement à une illusion de toute puissance. Il peut obtenir tout ce qu’il veut, quand il le veut. Mais en réalité, cela le mène juste à reproduire les mêmes erreurs. (Gagner toujours plus d’argent mène à la crise financière).

II) – Oui, on peut tirer des leçons de l’expérience.

A – Les crises me permettent de me rendre compte de chose que je ne voulais pas voir.

Selon HEGEL, nous sommes en lutte perpétuelles les uns avec les autres, mais le conflit agit comme un révélateur. Il peut nous faire évoluer et nous permettre de découvrir de nouveaux aspects de notre personnalité. Il peut nous révéler des choses qui étaient enfouis en nous et que l’on refuse de voir ou de ressentir. C’est d’un côté la confrontation avec l’inattendu car on ne sait pas vraiment ce qu’il va ce passer.

Les épreuves de la vie sont nécessaires pour ce construire. On peut le voir dans les contes ou les mythes :

 Un enfant est attiré par beaucoup de choses étant petit et il doit renoncer à certains désirs irréalisables. Pour se forger un caractère et une personnalité il devra d’abord rejeter une part de ses envies et ce sera grâce aux interdictions de ses parents qu’il y parviendra.

Pour un adulte aussi, il faut savoir supporter certains choix qu’ils plaisent ou non. Il faut savoir avancer et ne pas rester paralyser par le passé. C’est lui qui nous forge un peu plus chaque jour pour nous permettre de mieux avancer. « Tout ce qui ne me tue pas, me rend plus fort ».

B – Les rencontres nous aident à nous découvrir que ce soit en bien ou en mal.

La rencontre est une ouverture sur le monde, elle permet de nouvelles possibilités au niveau sociales, amicales, professionnelles etc.… Il y a les rencontres amicales, l’amitié nous aide à mieux nous connaître et à nous identifier à certaines personnes avec qui nous avons des points communs. Comme le disais ARISTOTE « un autre moi – même ».

Les rencontres « amoureuses », sont différentes car c’est un sentiment beaucoup plus profond, qui généralement, nous révèle davantage les parties cachées de nous – mêmes.

Il existe plusieurs sortes d’amours : le conjugal où l’on ce découvre en même temps que l’autre, le filial pour ce qui concerne l’amour fraternel puis le maternel et le paternel. Ils sont tous très différents et n’ont pas du tout le même sens. En revanche, le verbe aimer garde toujours la même définition quelque soit l’amour. C’est recevoir (amour captatif) et donner (amour oblatif). Une autre forme d’amour existe, assez à part, c’est la Charité (Pascal) ou l’amour du genre humain (Cicéron), c’est l’amour de tout autre quel qu’il soit.

C – La philosophie, une aide qui s’efforce de donner un sens à l’expérience.

En philosophie on parle énormément, on organise des débats, on compare nos points de vue sur différents sujets. C’est toujours un plus de savoir ce que les autres pensent car cela peut nous aider, nous faire prendre consciences de certaines choses et pourquoi pas nous faire changer d’avis. La philosophie s’amuse, elle cherche les points communs entre les êtres humains, un « je » commun. Elle n’a pas tort, ce dicton en dit long : « Il faut toujours ce mettre à la place des autres », peut être qu’en quelque sorte on y est déjà à leur place.

Petite conclusion personnelle :

Chaque expérience bonne ou mauvaise que