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Pierre Et Jean

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encié en droit, il souhaite installer son cabinet d'avocats dans la région, il va épouser MmeRosémilly, il est décrit comme un homme calme, réservé.

 Louise Roland : la mère de la famille (48 ans), elle vit depuis des années dans le mensonge avec son mari, la mort de Maréchal va bouleverser sa vie en apparence tranquille.

 Gérôme Roland : le père de la famille Roland, il était bijoutier à Paris dans le passé et vit maintenant de ses rentes, il a une passion la pêche, il est décrit comme un homme cupide, peu fin. Il ignore une grande partie de l'histoire.

 Léon Maréchal : plus riche que la famille Roland, il lègue à sa mort par testament toute sa fortune à Jean ; personnage absent, il est pourtant un personnage clef de l'histoire. Il fut d'abord client de la bijouterie familiale.

Personnages secondaires[modifier]

 Mme Rosémilly : jeune femme, veuve de 23 ans, elle touche des rentes d'un capitaine ; c'est aussi la voisine et l'amie de la famille Roland.

 Marowsko : pharmacien polonais réfugié en France, il soulèvera les doutes de Pierre en disant "ça ne fera pas un bon effet" à propos de l'héritage ; il se sentira trahi quand Pierre annonce son départ sur un transatlantique car il comptait sur sa future clientèle.

 La Serveuse de la brasserie : En apprenant l'héritage de Jean, elle fait une remarque qui va pousser Pierre à enquêter sur la légitimité de son frère : "Ce n'est pas étonnant qu'il te ressemble si peu".

 Le Capitaine Beausire : ancien long-courrier retraité rencontré sur le port, il est devenu ami de la famille et convive de ses repas au même titre que Mme Rosémilly.

 Maître Lecanu : notaire, il annonce à la famille Roland la mort de Maréchal et l'héritage que reçoit Jean. C'est un personnage totalement naturaliste car il considère la mort de Maréchal comme une bonne nouvelle "ça fait toujours plaisir".

 Joséphine : la bonne de la famille Roland âgée de 19 ans, elle est décrite comme une paysanne grossière, tempérament campagnard.

 Dr Pirette : médecin à bord d'un transatlantique appelé la Picardie, il renseignera Pierre sur le métier de médecin à bord d'un transatlantique.

Étude de l’œuvre[modifier]

Le lecteur découvre, en même temps que des paysages, certaines caractéristiques de cette partie de la Normandie : l’atmosphère des cafés, de la jetée, les marins fiers de leurs exploits, les bonnes campagnardes… (ce qui confirme le réalisme de Maupassant). Il existe toutefois de rares écarts par rapport à la réalité comme l’invention de la rue "Belle-normande" ou le phare "d’Étouville".

Cette approximation confirme ce que dit Maupassant dans sa préface Le roman : "parler du réel, même de manière réaliste c’est forcément tricher un peu".

Maupassant n’a pas d’emblée manifesté le désir d’associer cette préface et le roman. De plus, même après les avoir réunis, ils forment un tout disparate : comment expliquer alors que Maupassant ait réuni dans le même volume ces deux textes ?

1. Une réponse est fournie par l’éditeur de Pierre et Jean, qui trouvait l’œuvre un peu courte.

2. D’autres raisons, plus littéraires, peuvent expliquer cette association : le roman instaure une sorte de jeu de cache-cache entre l’auteur et le lecteur. Le préfacier et le romancier portent des masques différents. Ce sont deux faux-frères, comme le sont également Pierre et Jean. Cette préface est donc un négatif, une « image inversée » de la nouvelle.

Conclusion : Le texte Le roman peut se lire de manière indépendante et il est avant tout une réflexion sur ce genre littéraire, qui, à cette époque, connaissait une importante et très profonde remise en cause.

Cette œuvre est une œuvre naturaliste, notamment par les sujets qu’elle traite, à savoir l’hérédité (légitime ou bâtarde), la petite bourgeoisie, et les problèmes de l’argent.

Analyse[modifier]

D’Italo Calvino, dans Pourquoi lire les classiques, Paris, Editions du Seuil, 1993, p. 114-115 : "Le testament inattendu d’un ami de la famille, défunt, fait exploser la rivalité latente de deux frères, Pierre, le brun, et Jean, le blond, à peine diplômés l’un en médecine et l’autre en droit ; pour quelle raison l’héritage va-t-il tout entier au placide Jean et non à Pierre, le tourmenté ? En famille, à part Pierre, personne ne semble se poser ce problème. Et Pierre, de question en question, de colère en colère, renouvelle la prise de conscience d’un Hamlet, d’un Œdipe : la normalité et la respectabilité de la famille de l’ex-bijoutier Roland n’est qu’une façade ; la mère au-dessus de tout soupçon était une femme adultère ; Jean est le fils adultère et c’est à cela qu’il doit sa fortune ; la jalousie de Pierre n’est plus maintenant ressentie à cause de l’héritage de la mère et de son secret ; c’est la jalousie que son père n’a jamais songé à savoir ce qui dévore à présent le fils ; Pierre a, de son côté, la légitimité et la connaissance, mais autour de lui le monde vole en éclats."

Préface "Le roman"[modifier]

Voici les idées développées de la préface :

 Le critique ne doit pas chercher dans un livre ironique ce qui plaît à son imagination.

 L'artiste doit écrire quelque chose qui lui convienne le mieux suivant son tempérament.

 Le critique ne doit

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