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Pierrot, Guy de Maupassant

Dissertation : Pierrot, Guy de Maupassant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Mars 2018  •  Dissertation  •  793 Mots (4 Pages)  •  3 815 Vues

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Guy de Maupassant, né en Normandie sous le nom de Henry-René-Albert-Guy de Maupassant, est l’un des grands représentant du réalisme au 19ième siècle. À cette époque, Les valeurs bourgeoises telle que le capitalisme, le travail, et le conservatisme triomphe la France. Comme La plupart réalistes, Ce pessimiste dénonce cette société matérialiste, dans ses œuvres littéraires.  « Pierrot », écrite en 1882, est l’une de ses nouvelles particulièrement sombres de son recueil Les contes de la bécasse ou cet écrivain y raconte en effet l’histoire de Mme Lefèvre, une avaricieuse paysanne normande qui s’est fait voler 10 oignons dans son jardin. Après cette catastrophe, elle décide d’avoir un petit chien, gratuit bien sûr, pour protéger son jardin. Cependant cette dame n’avait pas pensé à L’impôt de 8 francs qu’on exigeait à l’époque pour la possession d’un chien. Horrifié a l’idée de gaspiller une telle somme, elle jeta son petit chien Pierrot dans un puit, qui sert de cimetière aux chiens abandonnés. L’avarice de cette campagnarde l’amène à être cruelle envers son animal. En premier lieu, elle refuse de dépenser le moindre sou, au point où finalement, elle préfère martyriser son petit chien, sans pitié.

Tout d’abord, Mme Lefèvre est très radine et son avarice est beaucoup perçue dans ses faits et gestes. En effet, même si cette veuve se fait passer pour une femme de bonté, on comprend rapidement qu’elle est tout le contraire : « Car elle était de cette race parcimonieuse de dames campagnardes qui portent toujours des centimes dans leur poche pour faire l'aumône ostensiblement aux pauvres et donner au quête le dimanche… » Dans cette extrait, Guy de Maupassant utilise des antithèses tels que « race parcimonieuse, », synonyme d’avarice, qui est en contradiction avec le fait qu’elle donne aux pauvres et donne au quête le dimanche. Cette figure d’opposition va créer un effet de contraste entre ce qu’elle projète et l’avarice qu’elle est vraiment. On peut en traduire que la « générosité » de Madame Lefèvre n’est que de façade. Aussi, son amour pour sa fortune arrive à lui enlever tous ses sentiments. Il y a un extrait où, Mme Lefèvre, qui c’était attaché à son petit chien, est prise par la culpabilité, et s’empresse de demander au puisatier de récupérer Pierrot au fond du puit, celui-ci répondit : « vous voulez votre Quin ? Ce sera quatre francs » « Elle eut un sursaut ; tout sa douleur s’envola. » (P.3). La connotation du mot « s’envola » en parlant de sa douleur qui disparaît, met l’emphase sur son côté sans cœur. Cela nous révèle que la dame préfère de loin laisser mourir son animal qu’elle commençait à aimer pour 4 petits francs.

Ensuite, la cruauté de la paysanne est perçue dans le sort funeste de son animal dans la marnière. Effectivement, ce dernier va énormément souffrir par la décision égoïste de son maître. Une fois jeté dans le puit : « Elles entendirent d'abord un bruit sourd ; puis la plainte aiguë, déchirante, d'une bête blessée, puis une succession de petits cris de douleur, puis des appels désespérés, des supplications de chien qui implorait, la tête levée vers l'ouverture. » Le champ lexical de la douleur est très présent, tels que, plainte, blessée, cris, désespérés et j’en passe. Ce procédé met en valeur la souffrance du petit chien qui va venir nous ébranler en tant que lecteur. L’état de la pauvre bête suite à sa chute nous témoigne de la monstruosité de la Normande. Pour poursuivre, Les conditions de vie au fond de la hutte sont atroces puisqu’ils ne sont pas seul dans la carrière.  Lorsque deux chiens abandonnés se retrouve dans une marne « Ils s’attaquent, luttent longtemps, acharnés ; et le plus fort mange le plus faible, le dévore vivant. » il y a une énumération dans ce passage, des étapes de ce qui arrive, lorsqu’ils doivent se battre pour leur survie. Cette figure d’insistance renforce l’atmosphère féroce et violente. Dans cette fosse, c’est la loi du plus fort et en se rappelant que Pierrot est petit et maigre, on en déduit que celui-ci est livré à une mort certaine.

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