Plaidoyer sur « Parricide » de Guy de Maupassant

Plaidoyer sur « Parricide » de Guy de Maupassant

Mesdames et Messieurs les Jurés nous abordons aujourd’hui le cas de monsieur Georges Louis, accusé de parricide, c’est-à-dire du meurtre de ses parents. Ceux-ci l’ayant rejeté, nous avons affaire ici d’un meurtre et non d’un parricide.

Commençons par les faits, ce couple de riches bourgeois a préféré préserver sa réputation au détriment de la vie de leur enfant, laissé à son propre sort dès son plus jeune âge. Pensez-vous qu’il est facile pour un si jeune enfant de se faire insulter de « batard » ou toute autre grossièreté que les enfants puissent dire ? Vivant dans la honte et le harcèlement, il ne trouva aucun repère solide. Tout cela à cause d’une éducation manquante dû à l’irresponsabilité de ses géniteurs. Ces deux personnes ne sont pas ses parents mais seulement le couple l’ayant mis au monde pour l’envoyer directement en enfer.

Les vrais coupables de cette affaire sont les parents de monsieur Louis. S’ils n’avaient pas refait surface dans la vie de ce dernier, il n’aurait jamais pensé à leur meurtre, le meurtre de ceux qui l’ont rejeté. Lorsque mon client s’est aperçu qu’il été en face de ses parents, ne trouvez-vous pas normal qu’il eut un sentiment de haine ? Lorsqu’il osa leur avouer qu’il connaissait la vérité, ces deux personnes ont nié qu’il était leur enfant, le voilà abandonné une deuxième fois. En outre, son père leva la main sur lui et ira jusqu’à sortir un revolver. Nous remarquons qu’il n’était pas très stable, rendez-vous compte qu’il sortit un revolver face à son propre fils.

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