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Poème lu au mariage d’André Salmon

Commentaire de texte : Poème lu au mariage d’André Salmon. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Juin 2023  •  Commentaire de texte  •  1 159 Mots (5 Pages)  •  604 Vues

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Poème lu au mariage d’André Salmon

Apollinaire

I - Introduction

  1. - Présenter le texte

Il s’agit du poème lu au mariage d’André Salmon, un ami d’Apollinaire

Auteur

Guillaume apollinaire (1880-1918) – Mort a la guerre

Œuvre - contexte

Dans Alcools, Apollinaire écrit une sorte d’autobiographie morcelée qui raconte ses amours et ses voyages

Le recueil comporte tout au long une ambivalence : celle que l’alcool est capable de rendre le réel exaltant ou accablant, de nous libérer de nos entraves ou de nous enchaîner à des mirages.

Situation du passage

Ce poème est un texte de célébration de la poésie comme une forme d’apprentissage sous l’effet de l’alcool.

Le texte honore en même temps l’amour, l’amitié et la poésie

On peut distinguer 3 mouvements : d’abord il raconte sa rencontre avec André Salmon, puis il évoque des souvenirs communs avec lui et enfin il annonce ses vœux.

Alcools est un recueil qui fait preuve de modernité poétique.

Dans ce poème, l’écriture suit le mouvement qui traverse la poésie française de la fin du XIXe siècle et du début du XX. Ce poème comporte des vers libres, d’ampleur variable, sans ponctuation et avec une structure grammaticale qui reprend les coupes naturelles de la phrase en prose.

  1. - Problématiques :
  • Comment Apollinaire rend il compte du projet poétique qu’André Salmon et lui ont en commun ?

Dans une première partie nous allons voir comment Apollinaire raconte sa rencontre avec A.Salmon.

De nombreux indices montrent tout ce qu’ils partagent 

 

Il commence par évoquer ceux qu’ils étaient auparavant comme le montre l’expression « nous nous sommes rencontrés » 

Il montre qu’ils partagent les mêmes passions car ils se rencontre dans un caveau qui est un sous-sols ou se réunissent des personnes parlant de leurs passions

On peut voir qu’ils étaient en marge de la société comme en témoigne l’adjectif « maudit »

Le caveau maudit évoque celui du Soleil d'or, où se déroulaient les soirées de La Plume, avec ses habitués car Apollinaire fréquente les soirées de la revue littéraire La Plume.

« Fumant tous deux et mal vêtus » : l’expression montre qu’ils partagent la même situation.

Ils partagent les mêmes passions et ambitions « épris des mêmes paroles » et les mêmes désillusions « trompés pauvres petits »

Il y a encore une fois un rapport avec l’ivresse comme le montre « attendant l’aube » qui insinue qu’ils ont passé leur nuit à boire

« devant une table et des verres » est une expression populaire qui fait entrer le quotidien parisien dans le poétique.  

On peut remarquer des répétitions avec « épris épris », « Trompés trompés » ce qui évoque leur vocation de changer la poésie ?

Leur ambition est très grande et on peut le voir grâce à « il Faudra changer le sens », ce qui montre qu’ils veulent changer la poésie

Par la suite il se moquent de leurs débuts de carrière comme le montre « Pauvres petits et ne sachant pas encore rire » 

Puis on peut voir que l’auteur joue avec les mots « verres » qui peut faire penser à l’objet mais aussi au vers poétique et il y associe le « regard d’Orphée », symbole de la poésie

Puis il raconte quand ils sont devenus de vrais poètes, « et nous apprîmes à rire »  

Qui sous-entend apprendre à être de vrai poètes

A nouveau on retrouve dans cette expression le signe du partage d’un même apprentissage - « nous apprîmes à rire » -,

Le « nous » est employé à plusieurs reprises dans le poème et il témoigne de l'étroitesse des liens qui lient les 2 poètes : « nous apprîmes à rire », « nous partîmes »

Cela nous amène à la 2ème partie où Apollinaire raconte les souvenirs communs qu’il a partagé avec André Salmon.

II

Au début, Apollinaire s’amuse avec les 3 mots « Partîmes, pèlerins, perdition » qui constituent une paranomase, trois mot qui commencent par p

L’expression « nous partîmes alors » montre à nouveau la communauté formée par Apollinaire et André Salmon avec le « nous » : cette expression montre qu’ils partagent la même envie d’expériences.

Puis on a une phrase a rythme ternaire qui fait un rapprochement avec l’ivresse

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