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Question de corpus robinson crusoé

Commentaire de texte : Question de corpus robinson crusoé. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  599 Mots (3 Pages)  •  1 568 Vues

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Question de corpus sur Robinson Crusoé

        Après Daniel Defoe, premier auteur à avoir imaginé un personnage naufragé sur une île déserte, trois auteurs contemporains, Paul Valéry, Michel Tournier et Patrick Chamoiseau se livrent à une réécriture de Robinson. Dans les quatre textes, Robinson écrit son journal. On peut se demander si, après le texte source, les auteurs assignent la même fonction à l’écriture. Après avoir analysé le journal du Robinson de Defoe, nous verrons que dans les autres textes le journal est tantôt un refuge contre la déshumanisation tantôt un outil d’introspection et de création.

        Le Robinson de Daniel Defoe tient son journal pour consigner de manière précise et détaillé tout ce qu’il a accompli sur cette île, ici la construction d’une grotte « ma grotte ou ma voûte comme terminée » (ligne 1) ou « je me mis à meubler ma maison » (ligne 17) et le début d’un élevage « il s’apprivoisât et paissait sur la pelouse, devant ma porte, sans chercher aucunement à s’enfuir » (ligne 28-29). A chaque jour correspond la succession des travaux, les verbes d’actions précisant ceci «  travaillai » (ligne 9) ; « portai » (ligne 17) ; « fabriquai » (ligne19). De plus, la mention des jours lui permet de garder un repère dans le temps « le 10 ».

        Différemment, dans les autres textes du corpus, le journal est un refuge contre la déshumanisation qui guette le personnage. Ainsi, dans le texte de Paul Valéry, Robinson lutte contre l’isolement et l’écriture l’aide à combler ce vide comme l’indique la ligne 37-38 « sa mémoire se développe par la demande, et la solitude et le vide » ou «  Robinson reconstitue sans livre, sans écrit, sa vie intellectuelle- toute la musique qu’il a entendue lui revient » (ligne 36-37). Ensuite, dans le texte Vendredi ou les limbes du pacifique de Michel Tournier, en réécrivant comme le souligne « sa rentrée dans le monde de l’esprit » (ligne 17), Robinson reprend une activité intellectuelle. De la même manière, dans l’Empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau, Robinson lutte contre la déshumanisation par le journal «  et pour sauvegarder un reste d’humanité, je revenais à ces fièvres narratives qui allaient posséder mon esprit durant de longues années » (ligne 27-28).

        De plus, le journal est également un outil d’introspection et de création. En effet, dans le texte de Michel Tournier, le journal est un outil de création « il consacra plusieurs jours à dresser une carte de l’île » (ligne 31) ou «  tailler convenablement une plume de vautour » (ligne 15). Ensuite, dans le texte de Paul Valéry, le journal est un outil d’introspection c’est-à-dire une analyse psychologique de soi-même « il se développe en lui » (ligne 11). On retrouve cet outil d’introspection dans le texte de Patrick Chamoiseau, « mes imaginations » (ligne 1) ; « j’aspirais à devenir sans être pour autant capable de l’énoncer » (ligne 34-35). Le texte de Michel Tournier présente également cette analyse psychologique de soi-même « mais ses méditations, l’évolution de sa vie intérieure » (ligne 19-20) ; «  les souvenirs qui lui revenaient de son passé et les réflexions qu’ils lui inspiraient » (ligne 20-21).

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