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Racine, Phèdre, acte V scène 7

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Par   •  20 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  676 Mots (3 Pages)  •  8 223 Vues

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Racine, Phèdre, acte V scène 7 12MIN SANS LECTURE

Date:1677

Genre : Théâtre

Mouvement : Classicisme

Auteur : Jean Racine

Registre : Tragique                                                

Biographie : dramaturge à succès du XVII

Comment la mort est-elle représentée sur scène ?

Intro :Phèdre est une tragédie classique en cinq actes écrite par Racine en 1677. La scène 7 de l’acte V est la dernière de la pièce, le dénouement.

Phèdre, après s’être empoisonnée, avoue à son mari Thésée que c’est elle qui vouait une passion incestueuse à son beau-fils Hippolyte et non l’inverse, comme a pu le lui faire croire Œnone, la nourrice. Thésée pleure alors sur son fils innocent qu’il a fait tuer par un monstre marin.

I. Une scène d'aveu

1. Elle disculpe Hippolyte qu'elle avait laissé accuser et avoue sa propre culpabilité

« fils chaste et respectueux » ; « un feu qui lui faisait horreur »

Elle restaure ainsi l'honneur d'Hippolyte aux yeux de Thésée. C'est un geste noble de sa part. Sa faute est double :

aveu de son amour coupable

« C'est moi qui », en tête de vers, dès le début de la tirade : elle ne perd pas de temps, va droit au but, sans rien cacher de la gravité de sa faute.

« œil profane, incestueux » : idée de désir, de sensualité, de voyeurisme.

Le vocabulaire semble extrême car en fait il ne s'est jamais rien passé de concret entre Phèdre et Hippolyte. Phèdre est excessive à la fois dans sa passion et dans sa haine contre elle-même.

2. Accusations contre Oenone.

Termes injurieux pour la désigner « « la détestable Oenone », « la perfide ».

Les verbes mettent en lumière le rôle actif d'Oenone : « a conduit », « s'est hâtée » en opposition à la faiblesse et à la passivité de Phèdre « ma faiblesse extrême ». Phèdre apparaît ici comme une victime, qui a été abusée un moment puis s'est reprise « fuyant mon courroux ».

3. Le choix de mourir est aussi un moyen de se justifier aux yeux de Thésée puisqu'elle se punit elle-même.

« J'ai voulu, devant vous, exposant mes remords, Par un chemin plus lent descendre chez les morts. » périphrase pour dire « mourir », effet d'insistance.

La mort qu'elle se donne est un moyen de retrouver l'honneur.

III. La mort

On apprend dans ce passage qu'elle s'est empoisonnée, et elle va mourir sur scène.

  1. L'approche de la mort est sensible

Dès le premier vers elle exprime sa hâte de parler. Elle interrompt même Thésée.

Puis quand elle annonce son empoisonnement le rythme du discours se ralentit, en accord avec le sens « par un chemin plus lent ». Rythme ralenti par les pauses (virgules ,par le redoublement du verbe « J'ai pris, j'ai fait couler »

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