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ster le droit d’en parler. Et cela, je le refuse.»Régulièrement, il se posera aussi en porte-parole de «la France exaspérée par la contestation de l’identité nationale, par une immigration non maîtrisée, par la fraude, par les gaspillages».

«Rempart contre le communautarisme»Identité nationale-immigration, les deux ensemble dans le même sac du candidat, au point de promettre, le 8 mars sur France 2, un ministère «de l’Immigration et de l’Identité nationale». Tollé général. Jusqu’à Le Pen qui ironise sur cette «petite opération de racolage» sur les terres du FN. Tactique qui se révèlera gagnante.

En attendant, Sarkozy défend son tryptique immigration-identité-intégration. En meeting à Caen, le 10 mars 2007, il y va franchement: «La France est un pays ouvert, mais ceux que nous accueillons doivent prendre en compte nos valeurs. (…) On ne peut pas parler d’intégration sans dire ce que nous sommes, ce qu’est la France.» Et reprend le slogan de l’extrême droite – «La France tu l’aimes ou tu la quittes!» – à sa sauce: «Ceux qui méprisent la France, ceux qui la haïssent ne sont pas obligés de rester».Quand il se radoucit, ça donne: «L’immigration, c’est la France dans trente ans. Si on n’explique pas aux futurs Français ce que c’est que l’identité française, il ne faut pas s’étonner que l’intégration ne marche pas.»

Le raccourci énoncé comme logique par Sarkozy n’était évidemment pas de nature à rassurer les historiens. Certains d’entre eux lancent le 13 mars 2007 une pétition dans Libération: «Chaque fois qu’on a prétendu poser les problèmes sociaux en fonction de l’obsession de la pureté des origines, cela a abouti à de graves crises, à un recul de la démocratie», mettent en garde les signataires. La polémique se poursuivra après l’élection, avec la démission, en juin, de huit historiens de la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration.

Premier à détenir le portefeuille incriminé, le très sarkozyste Brice Hortefeux tente de rassurer dans une tribune à Libération, le 22 juillet 2007:«L’identité nationale n’est pas figée, bien au contraire, et la promotion de notre identité ne révèle strictement aucune hostilité à l’égard des immigrés. Loin de considérer l’immigration comme un problème en soi, nous pensons même que c’est la référence à l’identité nationale qui donne du sens à l’immigration et qui permet l’intégration.» Avant de brandir aussi l’identité nationale comme un «rempart contre le communautarisme» et l’incarnation«des valeurs qui nous dépassent».

Le français, «ciment» de l'identitéQuelles valeurs ? Certaines envolées n’aident pas à y voir plus clair. Sarkozy, à Caen toujours, tentait une définition: «La France, ce n’est pas une race, pas une ethnie. La France, c’est tous les hommes qui l’aiment, qui sont prêts à défendre ses idées, ses valeurs.» L’actuel ministre de l’Immigration, Eric Besson, au Sénat, mardi dernier, restait aussi dans le flou: «L’identité nationale n’est pas une honte. Car c’est d’abord l’identité républicaine, c’est l’histoire de citoyens.» Mais encore?

Ici et là, Sarkozy, pendant sa campagne, avait égréné quelques critères. La langue d’abord: «Le français est un ciment, le français est une culture, une manière de penser, une forme de résistance à l’uniformisation du monde.»Une liste de valeurs, ensuite, «pas négociables»: «La laïcité, l’égalité homme-femme, la République et la démocratie.»

Six mois après la présidentielle, Sarkozy, dans son controversé discours de Latran, mettra aussi à l’honneur les «racines chrétiennes»: «Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale», avertira-t-il. Une image revient d’ailleurs régulièrement, celle du«long manteau d’églises et de cathédrales qui recouvre notre pays».Définition élastique, d'un ministère extrêmement décrié à une France de carte postale.

Cet article dénoncent le rapprochement entre l’identité nationale et l’immigration. Ce rapprochement avait déjà été dénoncé lors de la création du Ministère de « l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale et du Développement Solidaire», ce qui avait déjà provoqué la démission de huit chercheurs de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, choqués par cet amalgame. Il associe l'identité nationale à un rempart contre le communautarisme.

Il fut donc rédigé par cordélia bonal et laure équy le 2 novembre 2009 dans le quotidien français de gauche généraliste libération. C'est un article d'opinion, critique envers la politique de monsieur Sarkozy.

2ème Article :

Identité nationale : le débat est ouvert

Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson prévoit trois mois de discussions qui placent le Parti socialiste sur la défensive.

Les participants devront répondre à deux questions générales - «Pour vous, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?» et «Quel est l'apport de l'immigration à l'identité nationale ?» - et à de nombreux points précis. Au programme et dans le désordre : la définition de «notre nation», la solidarité nationale, la laïcité, l'opportunité d'obliger les jeunes à chanter au moins une fois par an La Marseillaise, etc. Comme prévu, les réunions se dérouleront «dans chacune des 100 préfectures de départements et des 350 sous-préfectures» et seront animées par le corps préfectoral, mais aussi par les parlementaires nationaux et européens.

Après la polémique sur les tests ADN, Éric Besson a donc mis les formes vis-à-vis de la majorité en informant préalablement les présidents des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, Jean-François Copé et Gérard Longuet, ainsi que l'eurodéputé Michel Barnier. Manière pour l'ex-PS, cité comme «premier ministrable», de montrer qu'il souhaite dorénavant travailler main dans la main avec la majorité. Pas sûr que Jean-François Copé apprécie que le ministre de l'Immigration lance un débat sur un thème qu'il porte lui-même depuis des mois…

Peu importe. Éric Besson est satisfait. Après les tests ADN, la fermeture de Calais, le livre publié par son ex-épouse, Sylvie Brunel, le voilà encore dans la lumière. «Ce débat ne me fait pas peur, confie-t-il. Je le trouve même passionnant.» Passionnant, mais très critiqué dans l'opposition. Des Verts au Front national, beaucoup dénoncent une opération destinée à récupérer les voix des électeurs d'extrême droite à quelques mois des régionales.

«L'opposition est gênée»

Le ministre s'en défend, arguant que ce débat «figure dans (la) lettre de mission» qu'il a reçue après sa nomination à l'Immigration en janvier 2009. Dans ce concert de critiques, le PS semble un peu en retrait et mal à l'aise. Certes, quelques socialistes ont réagi. Le député Jean-Christophe Cambadélis dénonce une «grosse ficelle». Le porte-parole Benoît Hamon ironise sur le fait que le débat sur l'identité nationale soit «posé par le gouvernement de la Ve République qui se situe le moins dans la tradition républicaine». L'ancienne garde des Sceaux Élisabeth Guigou estime qu'Éric Besson cherche à «détourner l'attention» après l'évacuation de la jungle de Calais et l'expulsion des trois Afghans. Et Vincent Peillon assure que la burqa «ne menace pas l'identité nationale» et que «jamais la France ne s'est pensée par rapport à ses étrangers».

En revanche, ni la première secrétaire du PS Martine Aubry - en congé en Chine -, ni Ségolène Royal, qui avait proposé en 2007 que tous les Français aient un drapeau tricolore chez eux, n'ont réagi. Ce qui ne surprend guère l'UMP. «L'opposition est très gênée, décrypte Gérard Longuet. Elle n'a pas envie d'ouvrir ce débat, parce qu'elle est divisée». Le ministre de l'Immigration, de son côté, ne serait pas mécontent de voir les deux dames du PS se confronter sur la question. Mais, dit-il, «Ségolène est tellement pavlovienne qu'elle peut se saisir du débat, mais elle est tellement imprévisible qu'elle peut aussi ne pas y prendre part ».

Ce débat met en évidence la division de la gauche, des avis divergeant et même des sans opignion. Ecrit par Anne Rovan le 27 octobre 2009 dans le figaro quotidien de droite généraliste. Il démontre ainsi l'implication de la droite dans le débat malgré le manque d'opposition.

3ème Article :

Le débat sur l'identité nationale au miroir de la presse étrangèreLEMONDE.FR | 03.11.09 | 14h50 • Mis à jour le 09.11.09 | 11h22

Qu'est-ce qu'être français ? C'est la question posée par le site Internet dédié au "grand débat sur l'identité nationale" voulu par le gouvernement. Un sujet qui intéresse les médias étrangers, qui n'hésitent pas à donner leur propre définition de l'identité française. Prensa latina, agence d'information latino-américaine, ébauche ainsi un portrait des Français : "Fiers de leur nationalité, ils portent aux nues les apports de leur pays à l'humanité

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