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Résumé Des Médtations Méthaphysiques De Descartes

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de vérité. Mais, ces critères, sont ils suffisants ?

Néanmoins, il y a des choses qui sont claires et distinctes et qui malgré cela, contrairement au cogito, se sont révélées douteuses… A savoir l’existence des choses extérieures. Il est très clairement vrai qu’il se représente ces corps mais il n’est pas sûr, pour autant, qu’ils existent. En fait, ces critères de vérité sont subjectifs. Les idées claires et distinctes sont assurément vraies à l’intérieur de notre esprit mais on ne peut savoir si elles le sont toujours à l’extérieur de notre esprit, plus précisément, dans les objets. En outre, ceci dit précédemment, n’entre en compte que pour les choses extérieures réelles et non par exemple pour les Mathématiques, qui même étant claires et distinctes pourraient être soumis aux tours du Malin Génie et par cela, se retrouver comme fausses.

Par la suite, Descartes recense ses pensées et en distingue trois : Les idées, les volontés ou affections mais aussi les jugements. Les idées, pour lui, sont comme les images des choses parce qu’elles ne sont que des représentations de ces choses mais pas ces choses en elles-mêmes. Les idées en elles-mêmes sont toutes vraies, mais à condition de les considérer en elles-mêmes, comme elles sont réellement. L’idée existe, quoi qu’il en soit, par exemple, lorsqu’il pense à une chèvre. Aussi, même s’il forge l’idée d’une chose qui n’existe pas, l’idée elle-même existe (parce qu’il la pense). On peut donc dire que des idées ne peuvent en elles-mêmes être fausses. En ce qui concerne les jugements ou affections, c’est le même point de vu que celui des idées, à la différence, que celles-ci sont en lien avec des états psychiques. Inéluctablement, d’autant plus qu’on s’en doutait un peu, il n’y aura d’erreurs possibles que dans les jugements. Juger, c’est donner un avis sur quelque chose. En effet, il y a plus que le simple fait de l’idée même… Donc selon le jugement, que l’on peut estimer véridique, à juste titre, il est tout de même fort probable de se tromper. Il répertorie ensuite les idées selon leurs origines et en distinguent à nouveau trois : les idées innées - qui sont toutes les vérités de la pensée -, les idées adventices – celle qui viennent de l’extérieur -, et pour finir les idées factices, en un autre terme, fictives – qui sont crées par le fruit de son imagination (sirènes, etc.) -. Donc, ce sont les idées adventices qui pourraient lui permettre de prouver l’existence des objets sensibles, si ces idées viennent, bien évidemment de l’extérieur. Mais cette classification n’est ici proposée que pour être aussitôt rejetée car Descartes n’a strictement aucun moyen encore d’opérer une distinction selon l’origine. Descartes ne pourra, clairement, opérer une telle distinction qu’après avoir démontré l’existence de la réalité extérieure. Comment, pourrait-il, en effet, affirmer qu’il existe des idées adventices s’il ignore que quelque chose d’extérieur au cogito existe ? Cette classification n’est donc ni certaine, ni vraie. Elle n’est la que pour mieux poser le problème suivant : Existe-t-il quelque chose d’extérieur à lui-même ?

Très clairement, ici, nous arrivons à un point clé de la troisième méditation. C’est un passage de l’examen des réalités formelles vers l’examen des réalités objectives des idées. Pour ce faire, il est nécessaire de bien souligner que Descartes n’appose pas le même sens que nous autres aux termes « objectif » et « formel ». La notion cartésienne d’objectivité n’est pas égale à la notre. Nous allons prendre l’exemple d’une table pour illustration. Une table objective, pour Descartes, est une représentation de la table, une idée, à proprement parlé de la table. Ce que nous appelons objectif est, pour Descartes, formel. La table réelle, matérielle, est la réalité formelle de la table. L’idée de table est la réalité objective de la table. Il faut savoir que la réalité objective d’un objet, signifie la chose en tant qu’objet de pensée, comme contenu d’une représentation tandis que la réalité objective de la table est le contenu de l’idée de table. De surcroît, la réalité objective d’une l’idée, est la même que la réalité objective d’une chose puisque cette dernière est l’idée même de cette chose. Ainsi, la réalité formelle d’une l’idée, c’est l’existence même de cette idée. In fine, Toutes les idées ont donc la même réalité formelle. Elles sont en effet toutes mentales et renvoient toutes à la pensée. Il y a des idées qui ont plus de réalité objective que d’autres. Par exemple, le contenu de l’idée de Dieu est plus grand que le contenu de l’idée de l’homme car en Dieu, on conçoit plus de réalité que dans un homme. Un autre problème se pose dans le sens où tout effet doit avoir une cause et il doit y avoir au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. En suivant ce raisonnement, on ne peut concevoir que quelque chose de fini, par exemple l’Homme, puisse créer quelque chose d’infini, c’est-à-dire, Dieu. C’est bel et bien ce que l’on appelle le principe de causalité. De ce principe de causalité, naît trois conséquences comme le fait que, le néant ne peut rien produire puisque ce n’est Rien mais aussi que ce qui a plus de réalité ou de perfection ne peut découler de ce qui en a moins, c’est-à-dire que Dieu ne peut être créé par l’homme et pour finir, que ce qui est vrai au niveau formel (la chose, la réalité qu’est l’homme ne peut créer Dieu comme chose, comme réalité) l’est aussi au niveau objectif. Dit autrement, autant Dieu ne peut être créé par l’homme, autant le simple concept de Dieu ne peut découler du concept d’homme. Ceci est également applicable aux idées dans le sens où il doit y avoir au moins autant de réalité formelle dans la cause de ce qu’il fait avoir une idée que de réalité objective dans cette idée même.

Pour continuer, Descartes nous fait part des idées qui lui représentent autre chose que Dieu. Tout d’abord, les idées qui le représentent lui-même, suivi des idées d’êtres composés et ensuite des idées de choses corporelles.

Après avoir analysé toutes ses idées différentes, Descartes nous fait part de l’idée de Dieu et le définit comme une substance infinie, c'est-à-dire sans limite mais aussi éternelle, c'est-à-dire en dehors du temps. De plus il le décrit comme immuable, c'est-à-dire qui ne change pas et aussi comme une substance corporelle indépendante… Il ne dépend de rien, n’a pas été créée par quelque chose. Resurgi alors, la règle de la causalité sous cette question qu’elle suscite, quelle est donc la cause de cette idée de Dieu en lui ? A tout le moins, cette cause doit avoir au moins autant de réalité formelle que de réalité objective dans l’effet. Pourtant, l’effet a une réalité infinie, donc la cause a aussi une réalité infinie. Par conséquent, il ne peut être la cause de l’idée de Dieu puisque sa réalité à lui est finie. L’idée de Dieu ne peut venir que de quelque chose d’extérieur. Puisque cette idée est infinie, et comme il y a plus de réalité dans la cause de cette idée que dans l’idée elle-même, par conséquent seule une chose infinie peut en être la cause. En effet, rien, n’est plus grand que l’infini. Seule une réalité infinie peut être la cause d’une réalité infinie. On en déduit que, ce quelque chose d’extérieur qui a produit en moi l’idée d’infini doit lui-même avoir une réalité infinie. Logiquement, ce ne peut être que Dieu lui-même. Il affirme ainsi l’existence de Dieu.

En plus de ce procédé pour affirmer l’existence de Dieu, Descartes va procéder par empirisme, cherchant toutes les autres causes – tout d’abord le fait qu’il se soit créé lui-même, ensuite le fait que quelque chose d’autre que Dieu l’aie créé, comme ses parents mais cela ne suffirait pas - possibles de son existence et en les réfutant, celui-ci va montrer qu’elles sont en fait toutes impossibles. Il ne restera, a terme, que Dieu. La conséquence logique de ce procédé par élimination, est que Dieu est la seule cause possible à son existence. Ce dernier existe puisque ca ne peut être que lui qui est la cause et qu’il faut bien qu’il y ait une cause.

Une fois l’existence de Dieu prouvé, il termine en disant que ce dieu est une idée innée car après avoir pensé mais réfuté que cela était une idée factice, la seule origine restante ne pouvait être que celle de l’idée innée, produit par Dieu en lui lorsqu’il l’a créé. Ainsi, Descartes n’est pas étonné d’avoir du divin en lui, sachant que c’est un être fini qui à, forcément été créé par un être supérieur à lui, c’est-à-dire infini, donc divin, il va de soie qu’il ait du Divin en lui.

En conclusion, à présent qu’il sait que Dieu existe, il lui reste à savoir celui-ci est trompeur ou non. Or, nous savons que Dieu est parfait. Il n’a, effectivement, pas de défauts. Dieu ne manque de rien, il ne fait donc jamais le mal puisque le mal est un manque de quelque chose. Enfin, Dieu ne peut être trompeur sinon il lui manquerait quelque chose. Seul l’homme peut être trompeur, dans ce cas. Descartes réfute alors ici, l’existence du Malin Génie.

Compte rendu : Méditation Quatrième

Descartes, après avoir

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