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Semiologie

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message a une présence en soi, mais aussi c’est le résultat d’une situation de communication dans laquelle elle se place (données discursives).

Analyse pragmatique :

La sémiologie peut devenir pragmatique (coopération co-construction du sens entre le texte et les usagers).

Exemple : Va-t-on interpréter un même film si on le voit en salle ou à la télévision ? Le contenu diffusé est le même, mais pas le contenu reçu, car les conditions sont différentes. Diffusion plus captive au cinéma (grand écran, son, impossible de zapper). L’interprétation dépend du dispositif de réception. La salle de cinéma est un espace semi-public marchand, contrairement à la TV qui est un espace privé.

Un dispositif a les dimensions spatiales et temporelles. Le dispositif télévisuel est moins contraignant que le dispositif cinématographique.

Même si le texte est identique, le message perçu et reçu ne sont pas les mêmes, l’interprétation n’est donc pas la même.

Dispositif :

* Notion de contrainte dans le dispositif : « Concrétisation d’une intention a travers de la mise en place d’un environnement aménagé ».

2 familles de dispositifs :

* Interne à la diffusion, discursif.

* Dispositif situationnel.

Notion de média :

Ne pas confondre média et médium, contrairement à l’usage commun le média n’est pas synonyme de support (Par exemple le papier ne caractérise plus la presse écrite).

Ne pas confondre média et discours, ce n’est pas un genre discursif.

La publicité n’est pas un média, c’est un type de discours, qui a pour but de vendre un objet et de transformer le récepteur en un éventuel consommateur.

UN média est un moyen de diffusion et de circulation d’un contenu au sein d’un public indifférencié (public de masse) :

* Cinéma

* Presse

* Radio

* TV

Il ne se définit pas par la nature de son support, ni par les qualités sémiotiques de son langage, mais se définit parce qu’il met en place un émetteur collectifs…. ???

Internet fonctionne parfois comme un média : consultation de sites électroniques. Lorsqu’il est utilisé pour ses mails, réseaux sociaux, il s’agit d’un support.

Ainsi un média est une collectivité qui s’adresse à un autre collectif, qui n’a pas directement les moyens d’agir sur le caractère unilatéral de la communication.

Evolutions historiques de la sémiologie.

J-J. Boutaut : « La communication représente un objet introuvable dans la diversité de sa manifestation, tandis que la sémiotique dans sa première partie (Barthes, Greimas, Eco), a pu incarner un âge de la communication ou cette diversité semblait obéir à l’autorité du code ou à l’emprise du signifiant ».

Dans les 60, la sémiologie s’est imposée lorsque la communication devient une science.

Le code n’est plus aussi fondamental dans l’analyse, il reste important tout de même.

Les différents modèles de la communication :

* Fonctions du langage de Jakobson : le code est déterminant.

* Shannon : E C (canal) R = modèle qui repose sur le transport de données. Ce qui altère le message, la qualité des signaux, c’est le bruit. Il développe la redondance afin de développer le modèle techniciste de la communication (utilisé dans les logiques commerciales). Il veut réduire au max l’entropie (le chaos, le désordre, l’imprévisible). Ne fonctionne pas avec les infos, car doit être nouvelle (scoop). De plus, le sens ne se produit pas toujours de manière intentionnelle. L’intention peut être posée de manière positive ou négative.

* Wiener (modèle systémique ou cybernétique) : homéostasie du système (retour à l’équilibre). Idée de rétroaction. L’information dans ce modèle, n’est pas simplement une addition de messages émis, mais est le centre du fonctionnement du système. L’homme n’est pas en action mais en réaction avec son environnement informationnel et médiatique. Les moyens de communication sont des éléments qui participent à la démocratie, à relativiser (question de l’intentionnalité, qui est la source ?). Notion de transparence défendue par le modèle cybernétique, remise en cause par la sémio, les significations du message sont des constructions, des manipulations et non pas la réalité. Dans ce modèle il faut être en contact et réagir en même temps que l’événement, le contenu importe peu, c’est la relation qui importe, mais on arrive à une situation où tout se vaut, perte du sens totale. La transparence existe dans les usages, mais si l’on creuse la transparence est une chose construite (degrés de transparence).

Ces 2 modèles ne tiennent pas compte du contenu, on communique pour communiquer. Il faut être attentif à la forme et au contenu.

L’intention.

Le récepteur ne va pas afférer l’intention de la même façon. L’intention peut être réelle, mais elle est surtout interprétée (bien ou mal).

Sémiologie fondée sur le code dite immanente vs pragmatique. On ne s’intéresse pas à la même nature de signe :

* Sémiologie de la communication : codes figés (routier, maritime, morse) G. Mouna parle de signaux et d’indices. Un signal est un signe conventionnel qui est émis expressément par un émetteur pour un récepteur avec comme seul but, l’idée de communiquer. Les signaux intéressent la sémio de la communication. Les indices correspondent à l’ensemble des faits perceptibles et sensibles qui renvoient à quelque chose d’autres (signes spontanés, voire naturels). On restreint au champ de ce que la sémiologie peut expliquer. Dans certains cas il n’y a pas de volonté de communiquer tout en créant une signification.

* Sémiologie de la signification : prend en compte tous les effets de sens émis, que ce soit dans un but ou non de communiquer. On ne peut pas ne pas signifier. Les processus de signification ne sont pas une simple opération d’encodage et de décodage. Il faut prendre en compte le contexte. C’est le résultat d’une coopération, voire de négociation.

L’usage : dépend des différentes expériences du récepteur, ce n’est pas de l’interprétation.

Sémiologie (Ferdinand de Saussure) : La linguistique donne le modèle de la scientificité à la sémio. Etude de tous les signes. « Science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ».

Signe (Pierce) : le signe est un élément de la communication, au sens non pas de transmettre, mais de mettre en relation.

Communiquer c’est former une communauté inter-étative.

Le signe est une composante fondamentale d’un message. Il est à la croisée des éléments de signification, car il produit de la signification.

Situations de stimulus-réponse : reflexes conditionnés. Le stimulus n’est pas un signe (coup sur le genou qui fait bouger la jambe), juste un agent qui produit une réaction. Le stimulus ne répond pas à la condition nécessaire, la valeur de substitution = valeur symbolique = le signe prend la place du référent. Les situations de stimulus-réponse n’intéressent pas le sémiologue.

Signification potentielle qui n’est pas actualisée. Messages qui s’inscrivent dans une situation de communication. La situation de communication peut varier selon les contextes.

La décision sémiotique complète la mobilisation interprétative. Elle renvoie à un sujet (être humain) conscient qui va décider au vu de ce qu’il comprend de la situation de communication que ce qu’il voit ne sont pas seulement des accidents, mais qu’il s’agit de signes intentionnellement émis. L’activité qui consiste à transformer le monde des choses en monde des signes.

C. Morris : Le signe n’est pas un état mais un statut. « Une chose n’est un signe que parce qu’elle est interprétée comme le signe de quelque chose par un interprète ».

Eco – Différence entre l’usage et l’interprétation :

Ces usages ne sont pas appréhendables par les disciplines. Les images sont plus ouvertes à l’interprétation que le texte. On ne peut pas prévoir les utilisations des textes et des images avant qu’elles soient produites.

Qu’est ce qu’une image ? Une image est un discours, un ensemble de signes de différentes natures. Une image ne se réduit pas à un seul signe. Les signes visuels ressemblent à leurs référents à la différence des signes linguistiques. Pour certains, l’image ne peut se cantonner à cette fonction de reproduction du monde.

Gervereau : « l’image n’est pas seulement une transposition du réel, elle est aussi un réel intrinsèque avec ses propriétés et ses circuits ».

L’image n’est pas purement figurative, parfois

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