Star wars épisode 1 effet speciaux

ut environ 3mois pour construire les 18 moteurs

Le stade dans lequel a lieu le départ de la course de podracers a été réalisé grâce à des décors miniatures à différentes échelles. Pour peupler les gradins de milliers de personnages, les maquettistes d'ILM (le studio de trucage de George Lucas) ont eu recours à plusieurs procédés selon l'effet recherché. Pour donner l'impression d'une foule agitée, une marée humaine vue de très loin, des cotons-tiges multicolores ont été animés avec une soufflerie. Pour des plans plus rapprochés montrant des personnages ayant des physionomies individualisées, des figurants filmés en Tunisie ont été multipliés par la magie des effets numériques et ajoutés dans les gradins miniatures, dont les perspectives ont été complétées par des images de synthèse. Dans des plans larges, pour des actions de masse comme la hola, on peut voir des milliers de spectateurs réalisés en 3D se lever pour acclamer les pilotes. 350 000 figurants synthétiques apparaissent au cours de cette séquence.

Nous avons donc des techniques anciennes de part les miniatures et cache et moderne de part les logiciels d’animation.

Pour créer l’animation de la course de modules, le co monteur Ben burtt a combiné plusieurs types de sources, des animations crées sur ordinateur, une marionette de sebula animé par le modeleur robert barnes et des prises de vue temporaires de benny burtt pour faire anakin skywalker. Les vaisseaux sont crée par des logiciels d’animation a 3dimensions,

Les acteurs joue dans des décors vide sur des ecrans bleu remplacé par des décors numérique. C’est Le trucage d'incrustation vidéo: il permet de faire disparaître le fond bleu devant lequel se tient l’acteur et de remplacer ce fond par une autre image: anakin en gros plan dans la course est donc sur fond bleu. Ce procédé fonctionne grâce à la détection d'un niveau de luminance, autrement dit d'intensité lumineuse, qui correspond à une couleur très précise. Il permet de l'isoler des autres pour la remplacer par une image vidéo. Aujourd'hui, les incrustations des films de Star Wars sont réalisées selon ce principe, en numérique.

Je vais passer a la derniere partie, les personnages

Le studio numérique prit aussi en charge la création de plusieurs personnages de l' EPISODE I, dont Jabba le Hutt (quin’était pas virtuel dans l’episode 4 , c’était une marionnette).et Parmi la bonne soixantaine de nouvelles créations infographiques supervisées par Rob Coleman, on citera : Jar Jar Binks, Sebulba, le champion de course de modules qu'affronte Anakin, et Watto, la grosse mouche qui a fait d'Anakin son esclave.

Chaque interprète numérique du film possède une personnalité distincte, avec son propre style de jeu, son propre langage corporel.Entre autre sebula et watto capable d’interagir de façon coherante avec les acteurs. même les vêtements de ces créatures ondulent et se plissent comme ceux de leurs homologues de chair et de sang... Des méthodes plus traditionnelles furent également mises en œuvre et c'est ainsi que le film fait un ample usage des modèles réduits, supervisés par Steve Gawley à la tête de l'atelier maquette d'ILM.

Les pilotes de podracers

Le maquilleur Nick Dudman a supervisé la fabrication des créatures qui apparaissent pendant la course de podracers et dans les rues de Tatooine. Son équipe de 55 personnes a créé des prothèses faciales, des masques inertes ou animés par radiocommandes, ainsi que de grandes marionnettes à main. Mark Coulier, l'un des collaborateurs de Dudman, s'est chargé de la fabrication du personnage de Orn Free Taa, à la peau bleue et à la tête ornée de tentacules qui a demandé trois mois de travail et n'apparaît qu'une seconde dans La Menace fantôme. Le comédien porte des fausses dents, des lentilles de contact, un énorme triple menton en mousse de latex et un costume rembourré. Mark Coulier a créé et interprété Aks Moë, un des pilotes de podracers dont le masque est alourdi par les dizaines de servomoteurs qui l'animent. La chaleur accablante de l'été tunisien contraignait Coulier à retirer régulièrement le masque, pour éviter d'étouffer.

Jar Jar Binks, un acteur virtuel

Jar Jar Binks est l'un des premiers acteurs virtuels de l'histoire du cinéma. Il a d'abord été un comédien de chair et d'os, nommé Ahmed Best, qui a inventé des postures, des mimiques et une voix originale pour donner vie au personnage. Pendant le tournage, Best interprétait ce rôle affublé d'un costume complet parfaitement identique à celui du personnage 3D et d'un casque surmonté d'une tête postiche qui permettait aux autres acteurs de jouer la scène en fixant les yeux de Jar Jar, placés à la bonne hauteur. Après plusieurs répétitions filmées, la scène était tournée sans Ahmed Best, qui se contentait de dire ses répliques hors champ. Ces prises de vues répétitions ont servi de références aux animateurs qui se sont inspirés de l'interprétation de Best pour programmer les mouvements du personnage 3D. Les jeux de lumière sur le costume réel enregistrés pendant les essais furent également reproduits sur l'effigie virtuelle.

C-3PO, le robot doré

L'androïde de protocole C-3PO (Z-6PO) a été dessiné par Ralph McQuarrie (auquel on doit aussi le casque de Dark Vador). Sa silhouette évoque celle de Maria, robot apparu en 1926 dans le célèbre Métropolis de Fritz Lang. L'acteur