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Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot

Commentaire de texte : Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  771 Mots (4 Pages)  •  360 Vues

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Dans cet extrait, Diderot fait l’éloge du peuple indigène.

Dès le premier paragraphe, il défend une société s’appuyant sur l’innocence et décrit un bonheur simple : « Nous sommes innocents, nous sommes heureux ». Leur innocence fait leur bonheur.

Ce bonheur est rattaché à la nature : « Nous suivons le pur instinct de la nature ». Le peuple indigène est un peuple primitif. Le Tahitien est heureux car il sait se contenter de ce que la nature lui offre. Il profite donc de la vie et ne passe pas tout son temps à travailler, le repos est important « rien ne nous paraît préférable au repos ».

C’est un peuple sans contrainte, libre : « Nous sommes libres » mais aussi ils sont égaux par le partage : « tout est à tous », notamment pour les rapports entre les individus : « nos filles et nos femmes nous sont communes » .

Le peuple Tahitiens est un peuple pacifique. Ceci est prouvé par la répétition de questions rhétoriques envers les Européens : « quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? Tu es venu, nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t’avons-nous exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? ». Cela confirme bien que les Tahitiens sont des « êtres sensés ».

Ils sont tolérants vis-à-vis des Européens : « Nous avons respecté notre image en toi ». Ce qui atteste que le peuple est paisible. La société Tahitienne est aussi basée sur l’égalité et la fraternité : « le Tahitien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? »

Les mœurs du Tahitiens sont associées à la sagesse et l’honnêteté. C’est donc un peuple spirituel avec des coutumes. Ils ne sont pas cupides et se satisfont du « nécessaire ». Ils savent limiter leurs besoins « Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons », ceux sont des êtres raisonnables.

Diderot parle du peuple indigène en positif. Il décrit les hommes Tahitiens comme « droits », « sains » et « robustes ». Il confirme aussi que les femmes sont « droites », « saines » ainsi que « fraîches » et « belles ». Cette accumulation d’adjectifs qualifie l’attitude des hommes et des femmes Tahitiens.

Diderot fait aussi la satire des Européens.

Depuis leur arrivée, ils nuisent au bonheur des Tahitiens. Ils ont transformé le caractère des femmes. Les femmes sont devenus « folles » à cause des Européens, des « fureurs inconnus » ce sont allumées en elles. Elles sont devenues jalouses et ont commencé à se « haïr ». Ces mots et groupes nominaux forment le champ lexical de la violence et de la jalousie.

Ce qui crée une compétition violente entre les hommes : « vous vous êtes égorgés pour elles

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