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Au delà de la fixation géographique, les régions intérieures de Tunisie apparaissent également déconnectée des réseaux de communication modernes. Une variante plus moderne des théories du décollage économique consisterait alors à expliquer le retard des régions de l’intérieur tunisien par l’absence de grandes villes ouvertes sur l’international ainsi que par le faible niveau d’éducation de ses habitants. Les statistiques corroborent cette hypothèse en ce sens qu’elles montrent une gigantesque fracture numérique entre le littoral et l’intérieur en matière d’accès à internet et la téléphonie mobile. La Tunisie illustrerait ainsi la tendance mondiale à une métropolisation qui concentre croissance et créativité dans les grandes villes, abandonnant les régions déshéritées à leur sort de simple réservoir de main d’œuvre non qualifiée.

Taux d'alphabétisation (population totale):74,3%

- Hommes: 83,4%

- Femmes: 65,3%

Nombre moyen d'années passées à l'école : 14 ans

Taux d'accès à l'eau potable : 82 %

Taux de chômage : 14,2

Synthèse :

En prenant pour référence les 9 grands critères de développement ( comme l’éducation par exemple ) ,les régions Tunisiennes se regroupent aisément en trois grands types que l’on peut noter A, B et C, pour parodier les agences de notation.

• Les régions de type A sont les régions métropolitaines centrales (Tunis, Sfax, Sousse et Monastir) à haut niveau d’éducation et de développement, source de tous les espoirs mais aussi de toutes les rancœurs pour les migrants pauvres de l’intérieur qui, comme Mohamed Bouazizi, n’y ont trouvé ni emploi, ni logement, ni espoir de promotion sociale.

• Les régions de type B sont les régions semi-périphériques du littoral et du Sud à développement fondé sur le tourisme et l’industrie, avec une variante plus dynamique (B.1) et une variante plus vulnérable face au chômage et aux reconversions (B.2).

• Les régions de type C sont les régions périphériques rurales de l’intérieur, sans accès direct au littoral et sans atouts industriels ou touristiques. Régions rurales à faible niveau d’éducation, faible niveau d’équipement, faible ouverture sur l’international, elles cumulent tous les handicaps et ont été de ce fait soumises à un très fort exode migratoire. Il convient toutefois de distinguer la zone intérieure nord (C.1) (Kendouba, Béja, El Kef, Siliana, Zaghouan) qui a connu très tôt cet exode vers Tunis au point de perdre une grande partie de sa vitalité démographique. Et la zone intérieure sud (C.2) (Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid) qui a été soumise plus tardivement à l’exode vers la côte et qui est actuellement le dernier réservoir démographique de jeunes dans une Tunisie en pleine phase de viellissement.

Avant la révolution il y a eu non seulement des inégalités entre les régions mais aussi entre les populations qui a put être déterminer grâce a la mesure du niveau de vie en Tunisie. Ceci semble exercer une influence sur la disposition des consommateurs. Nous assistons ici à une opposition entre les catégories de bas salaires qui manifestent moins de dispositions de consommer de façon écologique et les catégories sociales moyennes et aisées. Cette tendance est constatée également à travers les attitudes face à la marge des prix entre produits classiques et produits écologiques. A ce propos,65% du public interrogé affirment être prêt a assumer cet écart.

Apres la révolution, y a t-il eu des changements par rapport a ces inégalités ?

la condition des femmes après la révolution

Les femmes ont participé à cette révolution d'après le propos de Gilles Pagaille. « Elles étaient là dans tous le processus de la révolution : dans les rues, dans les comités de quartiers, les comités d'auto-organisation, et les syndicats également. Elles étaient présentent parmi les martyrs, les blessées.... Elles ont donc vraiment participé à cette révolution. »

C'est rassurant que les femmes soient présentes politiquement. Mais leur situation actuelle ne rassure pas tu tout. Une mobilisation est donc importante pour sauvegarder les quelques acquis qu'elles ont eux.

La situation des Tunisiennes est un peu particulière par rapport au monde arabe. En 1956,juste après l'indépendance, le code de statut personnel était quasiment révolutionnaire pour l'époque et par rapport a la situation dans la région: interdiction de la polygamie, droit de divorce, droit de l'avortement (à partir de 1961,avant la France, la Suisse … ),le droit de vote également. Elles étaient considérées comme égales au niveau des pratiques politiques.

Elles ont participé politiquement à la lutte de l'indépendance du pays. Bourguiba était assez ouvert et moderniste (lorsqu’ ‘il présidait), il comptait beaucoup sur la participation des femmes pour le développement économique. Il partait de l'idée « qu'une société ne serait se développer véritablement si les femmes restent analphabètes, sous l'empire des traditions et des inégalités ».

Le code du statut personnel n'a pas vraiment changé par rapport à la situation antérieure, qui 'était presque révolutionnaire mais le principe d'inégalité est toujours maintenu. « On a accordé les lois du code personnel aux femmes avec l'intention de construire une société moderne, pas forcément pour les droits des femmes. Par exemple, le droit à l'avortement. Nous sommes le premier pays, pratiquement le seul dans la région. Mais les Tunisiennes ne l'ont pas eu pour la liberté mais pour limiter la croissance démographique de la Tunisie ».Pour Bourguiba, nourrir plus d'enfant étaient de ce fait contre-productif. Il fallait donc que les femmes arrêtent d'avoir des enfants, c’est la cause de l'avortement et des contraceptions gratuites. Parfois, on obligeait même des femmes à se faire ligaturer les trompes (opération dans le but de stériliser une femme). L’objectif était la limitation des naissances. Dans ce sens, ce n'est pas un esprit égalitaire qui régnait mais un esprit de développement du pays et les femmes étaient indispensable pour ce changement.

Même si les intentions n'étaient pas bonnes, elles ont fait évoluer les choses du côte des femmes.

L'égalité n'était pas reconnue dans 3 domaines essentiellement:

-dans la famille : l'homme est reconnu comme celui qui a le droit à la tutelle mais pas la femme.

- égalité successorale, elles ne méritent que la moitié des héritages.

- la nationalité, elles ne peuvent pas donner la nationalité tunisienne à leur mari étranger, ce qui est plus facile pour la femme d'un tunisien.

La législation de la Tunisie repose sur la religion de l'Islam évoquée sur l'article 1 de la constitution qui approuve ceci.

Discrimination des femmes:

Au travail, il y a des inégalités entre hommes et femmes, elles subissent ces inégalités au niveau :

-Des salaires, les hommes sont payés bien plus qu'elles.

- Elles sont peu nombreuses aux postes à responsabilité. Même à diplôme égal et risquent d’être plus facilement renvoyer et donc mis au chômage par leurs employeurs.

Conclusion:

La situation des femmes est donc marquée par la discrimination entre les sexes, et pour pallier ou réduire ces inégalités, elles doivent continuer à protester et se battre. Même si leur situation est meilleure que le reste du monde arabe, des inégalités sont toujours apparentes dans cette société d'après révolution.

Qu'en est-il pour le chômage?

Le chômage des jeunes a été le « terreau » sur lequel s’est développée la Révolution tunisienne. Neuf mois après le départ de Ben Ali, une partie de la jeunesse se sent toujours marginalisée et les manifestations de diplômés chômeurs continuent.

Voici les doléances de l’un de ces jeunes insatisfaits, transmis à un responsable du ministère de l’Emploi: jeudi 29 septembre, matin, sur l’avenue Habib Bourguiba, à se croire aux premiers jours de janvier

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