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Terrorisme International

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sifs à Berlin.

Ces connexions ne confirment pas pour autant l’expression marquée d’un terrorisme international, supposant un chef d’orchestre tirant toutes les ficelles, mais révèlent bien une internationalisation des actions terroristes au gré des échanges de services convergents de façon ponctuelle.

Résultant de la collaboration internationale de mouvements terroristes, sous forme d’aides financières, d’appuis logistiques ou de mise à disposition de personnels, le terrorisme international prend de nombreuses formes : coopération, échange de services, parrainage.

Ainsi, la coopération spontanée entre mouvements partageant des objectifs communs a été observée entre la Fraction Armée Rouge allemande (Rote Armée Fraktion) et Action Directe dans les années quatre-vingt.

De la même façon, bien que plutôt lié à une similitude de statut clandestin plutôt qu’à des objectifs politiques ou opérationnels communs, l’échange de « services », tels que la formation dans les techniques d’utilisation d’explosifs ou l’approvisionnement en armes, a été pratiqué entre l’Euskadi Ta Askatasuna (E.T.A.) et l’Irish Republican Army (I.R.A.).

Quant au parrainage, il s’agit, en fait, d’une coordination de l’action terroriste par un pays disposant d’antennes réparties en de nombreux endroits dans le monde. Il en est ainsi du terrorisme parrainé par la Libye ou l’Iran, et du terrorisme islamique qui exploitent les réseaux offerts par la communauté arabe ou musulmane. Ce parrainage peut couvrir plusieurs mouvements terroristes,

Dont les objectifs sont parfois divergents, exploités par l’Etat parrain dans le seul but de déstabiliser d’autres Etats. Ce fut typiquement l’attitude de certains pays du traité de Varsovie, comme l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (U.R.S.S.) ou la République Démocratique Allemande (R.D.A.), qui ont soutenu les mouvements terroristes les plus divers, avec pour seul objectif de déstabiliser les pays de l’Organisation du Traité de L’Atlantique Nord (O.T.A.N.). Mais, au-delà de la recherche d’une telle instabilité, le parrainage moderne répond à des objectifs plus ciblés au profit de l’Etat parrain. Il est souvent le fait de mouvements non-autochtones, qui ne nécessitent que peu de soutien local, qu’il soit logistique ou politique. Le département d’Etat américain définit en la matière une liste de pays parrainant le terrorisme. Cependant, cette liste reste bien sûr fortement politique. En 1999, la Corée du Nord, Cuba, la Syrie, la Libye, l’Irak, l’Iran et le Soudan faisaient partie de cette liste. En outre, il paraît important de souligner, que ces pays sont restés insensibles aux différentes tentatives de pressions politiques, économiques ou militaires de la communauté internationale les encourageant à cesser leur parrainage.

Après avoir brossé un rapide tableau de sa typologie, il devient important à ce stade de s’intéresser aux réels succès emportés par le terrorisme. Cette démarche permettra leur prise en compte dans l’élaboration finale de la stratégie recherchée exemple l’Attenta de 11 septembre 2003 au Etat Unis d’Amérique.

12-TERRORISME RELIGIEUX

L’incertitude et l’imprévisibilité du monde actuel, alors qu’il est à la recherche d’un nouvel ordre planétaire, dans lequel les conflits ethniques et nationalistes sont légions, offrent à de nombreux groupes terroristes religieux l’occasion et les moyens de façonner l’histoire en fonction de la cause et du mandat qu’ils se sont fixé.

Bien que le nombre total des incidents terroristes dans le monde ait décliné dans les années quatre-vingt-dix, la proportion de personnes tuées dans les attentats terroristes a augmenté de manière significative.

Une des raisons, qui explique ce phénomène, est l’augmentation du nombre de groupes terroristes, motivés par des considérations religieuses. L’Occident, particulièrement les Etats-Unis et Israël, a tendance à être la cible privilégiée de cette activité militante, surtout de la part des terroristes de religion musulmane. La révolution iranienne de 1979, la résistance musulmane menée par les Moudjahidines face aux Soviétiques en Afghanistan, la victoire électorale du Front Islamique du Salut (F.I.S.) en Algérie en 1990 et 1991 sont autant d’étapes politiques et idéologiques, qui ont déterminé les actions terroristes des mouvements musulmans militants contre les adversaires étrangers.

Les terroristes religieux, sans faire preuve de beaucoup d’imagination lorsqu’il s’agit d’utiliser de nouveaux types d’armement dans leurs arsenaux, font, en revanche, preuve d’ingéniosité en termes de tactique dans la sélection des moyens, des méthodes et du calendrier pour causer le maximum d’effets. En dernier recours, devant un ennemi disposant d’une grande supériorité militaire, ils utilisent la notion de martyre et n’hésitent pas, par le biais d’attentats suicides, à faire le sacrifice de leur vie. Les cibles : ambassades occidentales, compagnies aériennes, diplomates, touristes étrangers, souvent considérées comme le cœur de l’oppresseur, sont soigneusement sélectionnées, pour causer le maximum de traumatisme psychologique chez l’ennemi, tout en faisant valoir les lettres de noblesse religieuse du groupe terroriste aux yeux de ses propres fidèles. Le symbolisme de la date du déclenchement de la violence religieuse, telle que celle manifestée à l’occasion du détournement d’un avion d’Air France au moment de Noël en 1994, est, à titre d’exemple, un élément caractéristique de ce type de terrorisme. Ainsi, la singulière explosion, ces dernières années, du nombre des groupes d’obédience religieuse et la multiplication des quartiers en difficulté, viviers de jeunes désœuvrés manquant de repères et d’idéal, constituent, de façon latente, les catalyseurs favorables au développement du terrorisme religieux. Les profondes imbrications politiques soulignent la complexité de ce phénomène. Mais, au-delà de ces imbrications, l’argent détermine d’autres formes de violence qu’il convient de ne pas négliger. Enfin, certains groupes terroristes sont parvenus à obtenir desconcessions significatives de leurs adversaires. De ce point de vue, l’exemple des basques de l’E.T.A. est significatif. Leur longue et violente campagne pour se séparer de l’Espagne n’a pas conduit à l’indépendance à laquelle ils aspiraient, mais, elle a été, sans aucun doute, un facteur majeur dans la décision de ce pays de concéder une large autonomie aux provinces concernées. Avant d’en arriver à la définition des grandes lignes d’une stratégie de lutte contre ce phénomène complexe, il semble utile d’analyser, concrètement, les nouvelles formes attendues du terrorisme de demain, sous peine de ne retenir que des mesures inefficaces et inadaptées.

13-LE TERRORISME INFORMATIQUE

« La criminalité informatique est un vaste domaine, dont les frontières ne sont pas toujours faciles à définir. Chaque pays a une législation différente à ce sujet, et a réagi plus ou moins vite face à ce problème. En Europe, la Suède a été le précurseur, en instituant une loi en 1973, qui considérait comme crime, l'acquisition non autorisée de données stockées, alors que les Pays-Bas n'ont considéré l'intrusion (sans dégâts) dans un ordinateur comme un crime qu'après 1990 ».

Le terrorisme informatique est le fait de détruire ou de corrompre des systèmes informatiques, dans le but de déstabiliser un pays ou de faire pression sur un gouvernement.

Mais les attentats informatiques restent limités, jusqu’à présent aucun cas international n’a été signalé. Certains groupes rejetant l'occidentalisation de leur pays, rejettent par conséquent la technologie allant avec, et ne sont donc pas à même de faire du terrorisme informatique, ils restent confinés aux méthodes classiques.« Le terrorisme informatique doit être vu comme un acte proche d'un acte de guerre, il s'agit, pour être efficace d'établir une stratégie à long terme et d'avoir la maîtrise d'un très grands nombres de facteurs. Le piratage des systèmes informatiques (forcément pour la plupart différents les uns des autres) de manière parfaitement synchronisée, ainsi que l'infiltration d'agents dans différentes compagnies dans le but d'insérer des chevaux de Troie ou des back doors, est un travail de longue haleine. »

Les terroristes musulmans sont souvent des Moudjahidins, fidèles à l'islam et partisans de la Jihad, qui ont acquis une expérience du combat notamment en Afghanistan, en Bosnie ou en Tchétchènie. Ayant reçu un solide entraînement au maniement des armes, des explosifs et du matériel de communication, ils connaissent la valeur d'Internet, des télécopieurs, des téléphones cellulaires et des systèmes de chiffrement. De plus en plus avisés et disposés à voyager, ils ont accès à d'excellents faux documents et contacts internationaux et peuvent facilement se fondre dans la communauté locale des émigrés, au sein de laquelle ils peuvent planifier et commettre des attentats sans être facilement identifiés. S'ils représentent une menace, c'est dans une large mesure à cause de leurs caractéristiques obscures et non structurées, combinées à l'ardeur de leur dévouement. Osama Bin Laden constitue un extraordinaire exemple de ce type de terroriste, que son immense fortune, ses capacités personnelles et son charisme rendent beaucoup plus dangereux encore.

II–PROLIFERATION

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