Thérèse Desqueyroux résumé

THÉRÈSE DESQUEYROUX, FRANÇOIS MAURIAC

L’évocation du réel :

Dans le chapitre 3, il y a une liste d’une formule qui peut servir pour empoisonner quelqu’un, cette liste est tiré de la liste de médicaments empoisonneur de l’affaire de Canaby ce qui nous permet d’avoir une représentation du réel très forte.

Il y aussi des éléments qui décrivent le lieux où les personnages se trouvent mais aussi leurs émotions qui nous permettent de pénétrer dans l’histoire.

L’évocation du réel se fait grâce aux différentes indications sur les lieux où se déroule la scène «palais de justice », « Argelouse », « Bordeaux », « gare du Nizan » et le vocabulaire spécifique à la justice « cour d’assises » « non-lieu » « l’instruction ».

Dans plusieurs chapitres, Thérèse nous décrit Argelouse et plus particulièrement un hameau où elle vit. Cette description nous permet de nous projeter dans le livre et rend l’histoire plus réaliste.

Le caractère tragique et extraordinaire du fait divers :

Ce fait divers est tragique car il est inspiré de faits réels. On découvre au fur et à mesure la souffrance de Thérèse Desqueyroux et comment elle évolue. On peut voir comment les relations familiales, économiques, politiques dans la bourgeoisie sont malsaines.

Thérèse avait trouver qu’un seul refuge pour éviter cette vie là : Jean Azévédo mais à son départ, il n’y avait plus de solutions à part tuer son mari.

Ce mariage, cette union de ces deux familles pour des raisons politiques ont rendu la vie de Thérèse toxique et à laisser derrière elle cette enfance idyllique, pure comme le paradis. Thérèse vit sa vie bouleversé au fil du temps sans pouvoir la contrôler et même lorsque qu’elle arrive à la maîtriser certaines fois, elle se retrouve dépasser par le comportement de son entourage.

Ce nouveau départ à Paris lui permettra de refaire sa vie et de tourner la page en effaçant cette souffrance et cet acte meurtrier.

Le chapitre 4 marque le début d’un changement dans la vie de Thérèse, elle se marie avec Bernard Desqueyroux. Elle ressent ce jour comme « le jour étouffant des noces » et elle a l’impression qu’elle s’éloigne d’Anne « la joie enfantine de la jeune fille l’isolait de Thérèse », Thérèse « rentre » en quelque sorte dans le « monde des grands » et quitte l’innocence. A partir de ce chapitre, on peut observer un comportement étrange chez Thérèse : elle refuse tout contacts physiques avec son mari et se sent dégoûté par celui-ci. Le plus étrange et surprenant est lorsqu’elle reçoit des lettres de son amie, elle les déchirent et à l’aide d’une épingle, elle plante la photo de Jean Azévédo, le jeune homme dont est amoureuse Anne, en plein cœur.