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VIEILLIR EN MILIEU RURAL ISOLÉ : UNE ANALYSE AU PRISME DES SOCIABILITÉS

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Par   •  11 Janvier 2023  •  Résumé  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  200 Vues

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VIEILLIR EN MILIEU RURAL ISOLÉ : UNE ANALYSE AU PRISME DES SOCIABILITÉS

Isabelle Mallon est Maître de conférences en Sociologie à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheur au Laboratoire de sociologie “Centre Max Weber”. Ses travaux portent sur les modes de vie à la vieillesse et les processus de vieillissement dans des contextes variés (maisons de retraite, milieu rural isolé) ou soumis à des épreuves singulières (maladie d’Alzheimer). Elle a écrit :

- Le « travail de vieillissement » en maison de retraite en 2017

- Vieillir en milieu rural isolé : une analyse au prisme des sociabilités en 2013

- La sociologie de Lyon en 2010 avec Jean Yves Authier, Yves Grafmeyer, et Marie Vogel en 2010

- Entrer en maison de retraite : rupture ou tournant biographique ? en 2007

Vieillir en milieu rural isolé est une analyse de réseau de sociabilité qui est basé sur des une enquête qualitative réaliser auprès de 34 personnes âgées. Ces personnes vivent dans deux zones rural différences : le département de la Creuse et celle de l’Ardèche qui sont des territoires « vieillis ». L’article s’intéresse sur la manière dont les systèmes de sociabilités et de solidarité prennent forme chez les personnes âgées qui vivent en isolement dans les zones ruraux. L’auteur met en évidence la sociabilité et l’entraide qui existent dans les relations familiales et voisinages qui sont les caractéristiques des personnes âgées qui n’ont jamais quitté leur lieu de naissance ainsi que la manière, dont cette sociabilité est pratiquée par les personnes qui sont déménagés ou qui viennent de s’installer dans la région dont l’âge de la retraite est dispersé et séparé des relations de sociabilité. Depuis les années 1990, les milieux ruraux ont connu une forte migration qui contribue au vieillissement des populations ruraux

D’abord, l’auteur fait une comparaison des deux départements selon leurs morphologies sociales. Ces deux zones rurales ont une population vieille car les personnes qui ont plus de 75 ans représentent 16% de la population d’ardéchois et 18,1% pour les creusoises. Ils ont une faible densité et une forte agriculture qui fait qu’ils sont des « campagnes fragiles ». Ils ont une économie faible qui fait qu’ils évoluent lentement. Les deux départements ont un position géographie enclavé qui fait qu’ils ont très loin des structures rurales. Une faible économie marquée par une évolution lente des populations. Même si, ils ont des caractéristiques communes, ces derniers sont différents du fait de leurs morphologies, leurs positions géographiques ainsi que sociales. L’ardéchoises est une population dont le climat est beaucoup plus important que dans la creuse, sont climat n’est pas favorable. Les services de commerce sont plus résistants dans l’Ardèche ou il y’a des écoles, des postes, la communauté de communes de creusoise présente moins de services publics qui se situe dans les villes proches de la creuse. L’auteur explique aussi que la vie dans l’Ardèche est organisée dans leurs domiciles que vers l’extérieur. Cela réduit le déplacement des personnes âgées, de ce fait ceux sont les voisins qui font les courses à leurs places. Plus les personnes sont âgées ne se déplacent pas moins ce sont les voisions qui font leurs courses à leurs places. Ainsi, le vieillissement d’une population réduit la mobilité des personnes, le repli sur le domicile privé affecte les exercices de sociabilités. Des nouvelles personnes arrivent dans les deux départements comme étant des migrants, se distinguent des « natifs n’ayant jamais quitté le pays ». De ce fait, les morphologies sociales n’offrent pas des relations de sociabilité, ce sont plutôt les parcours de vie des personnes âgées qui conduisent leurs liens et leurs sociabilités.

Ensuite, l’auteur nous explique que les relations familiales sont très importantes dans la ou elles participent à la sociabilité des personnes par le biais d’une discussion, de bricolage, de jardin, etc. ainsi, une indistinction entre les sociabilités et les solidarités, qui se réfère à la récupération partielle ou totale des sphères de la famille, du voisinage et de la profession, dans les populations indigènes cède la place à une plus grande différenciation des populations installées en retard. Ainsi, Isabelle Mallon observe une distinction de sociabilité à l’attention des personnes âgées dans les deux territoires, entre les populations « du pays » et « étrangers ». Ainsi, les relations familiales, de voisinages, de copinages n’ont pas de la même signification pour les natifs et pour les ceux qui sont venus tardivement. Les relations de sociabilités ne sont comparables à celui des nouveaux arrivants, pour les natifs, ces relations se font à travers la visite familiale, les enfants, les parents par alliance, et renforcent les réseaux de sociabilité. C’est ce qui permet de personnaliser les relations les plus fonctionnelles, comme avec les commerçants qui renforce le sens d’appartenance au pays. En Ardèche, ces relations qui découle des pratiques traditionnelles (« la castagnade », « la rôtie de châtaigne ») auxquelles les natifs chantent, font de la belote et du scrabble dans

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