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Voltaire, Candide

Analyse sectorielle : Voltaire, Candide. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Juin 2023  •  Analyse sectorielle  •  831 Mots (4 Pages)  •  197 Vues

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Candide :

 

 

Introduction :

 

Voltaire est un écrivain et philosophe, français qui a marqué le XVIIIe siècle et la philosophie des Lumières. Il a écrit des contes philosophiques comme Candide qui vise en partie à condamner la guerre. Candide, personnage principal de ce conte philosophique, est un jeune homme naïf qui n’a connu que les préceptes erronés de son professeur Pangloss. Il vient d’être malheureusement chassé du château, lieu protégé, clos, paradisiaque où il a passé son enfance. Il est donc contraint de grandir en étant confronté au dur spectacle du monde. Très vite, au chapitre 3, enrôlé de force dans l’armée bulgare pour combattre les abares, il découvre la guerre avec ravissement. Ce récit provocateur de la bataille est l’occasion pour l’auteur d’en démontrer l’absurdité et de dénoncer les cruautés de la guerre.

 

 

Lire le texte

 

 

Problématique :

 

Comment Voltaire montre-t-il cette absurdité de la guerre ?

 

 

Plan :

 

Nous verrons d’abord que la guerre est décrite comme beau spectacle d’un point de vue de Candide. Puis, Voltaire retourne à la réalité montrant au lecteur les cruautés de la guerre. Enfin, le texte expose l’attitude lâche et égoïste du philosophe qui ressort.

 

I - La guerre : un beau spectacle (jusqu'à "boucherie héroïque")

II - La réalité : les cruautés de la guerre (jusqu'à "jambes coupés")

III - Une attitude lâche et égoïste du philosophe qui ressort (fin du texte)

 

 

I - La guerre : un beau spectacle (jusqu'à "boucherie héroïque") :

 

La guerre est présentée comme un spectacle du point de vue de Candide. On relève ainsi dès la première phrase de l'extrait une suite d'adjectifs qualificatifs élogieux renforcés par l'adverbe d'intensité "si" qui mettent en relief la beauté du spectacle : "si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné". Le lecteur a l'impression d'assister à une parade militaire.

 

Ce spectacle n'est pas qu'esthétique : il est également sonore comme le révèle l'énumération d'instruments de musique : "les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons").

 

Voltaire introduit une dissonance avec le dernier terme de cette énumération ("canons") qui perce à jour la réalité de cette guerre.

 

De plus, loin d'être individualisés, les soldats apparaissent interchangeables et indifférenciés. Les morts se comptent de façon très approximative : "à peu près" ; "environ" ; "quelques milliers". On constate alors que, dans une logique de guerre, quelques milliers de morts de plus ou de moins laissent indifférents.

 

 

II - La réalité : les cruautés de la guerre (jusqu'à "jambes coupés") :

 

Dans le deuxième paragraphe, Voltaire dresse un tableau pathétique des victimes de la guerre. Les victimes énumérées sont des êtres faibles : vieillards, femmes et enfants. Leur faiblesse et leur innocence sont renforcées par l'emploi de participes passés au sens passif : "criblés de coups", "égorgées", "éventrées"; "à demi brûlées" qui souligne leur position de victime.

 

Voltaire accumule également les détails anatomiques qui suscitent l'indignation et l'horreur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", " de bras et de jambes coupés". Nous avons donc ici la description d'un carnage assimilé à une boucherie car les parties du corps sont parfois comparées à celle d'animaux : "mamelles", "cervelles".

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