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, les « odes à l'épeautre » (tragédies) ont-elles pu être considérées tardivement, par homonymie, comme des « odes aux boucs » (l'animal qui accompagnait le dieu et associé au vin rouge chez les Crétois ou les Athéniens).

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Le théâtre athénien au ve siècle av.J-C[modifier]

Les trois principaux festivals de théâtre sont les Dionysies champêtres, de décembre à janvier, les Lénéennes, de janvier à février et les grandes Dionysies, de mars à avril. Ces festivals donnent lieu à un concours de tétralogies : trois tragédies et un drame satyrique. L'ouverture des festivités est faite de processions et de cérémonies en l'honneur de Dionysos. On sacrifiait notamment un bouc en l'honneur du Dieu (bouc: en grec, se dit tragos, ce qui est l'origine du mot tragédie).

Les grandes Dionysies ont lieu à Athènes et durent de cinq à dix jours durant le mois de Élaphébolion (la restitution courante donne sept jours) ; les quatre derniers jours donnent lieu à des agons tragiques et comiques, du lever au coucher du soleil à raison d'un auteur par jour. Ceux qui assistent à celles-ci entièrement peuvent entendre près de vingt mille vers sans compter les dithyrambes (chants religieux). La première journée (le 11 du mois) est consacrée aux concours de dithyrambes. La deuxième (le 20) est celle des comédies : trois poètes et plus tard cinq en présentent chacun une. Les trois jours suivants (22, 13 et 15) sont réservés à la tragédie, et chacun d'eux est consacré tout entier à l'œuvre de l'un des trois poètes choisis par l'archonte. Chaque œuvre tragique consiste en une tétralogie, à savoir une trilogie (composée de trois tragédies sur le même sujet), suivie d'un drame satyrique.

L'archonte éponyme, l'un des magistrats qui dirigent la cité, nomme les différentes composantes de la représentation. Il nomme les chorèges, les poètes et les protagonistes. Le chorège est un riche citoyen qui recrute et équipe les chœurs. Les chœurs tragiques sont composés de douze puis quinze choreutes et les chœurs comiques de vingt-quatre. Les chorèges fournissent quelquefois de la nourriture et du vin aux spectateurs.

Le protagoniste est l'un des trois acteurs, il recrute le deuxième, le deutéragoniste, et le troisième, le tritagoniste. Toutes ces personnes sont des hommes, les rôles des femmes étant aussi joués par des citoyens. Néanmoins, les femmes, les métèques et peut-être les esclaves peuvent être spectateurs en compagnie des citoyens[réf. nécessaire].

Les poètes, les chœurs et les acteurs sont payés pour leur prestation.

Dix juges tirés au sort parmi les citoyens décident des personnes gagnantes. Le public essaie d'ailleurs souvent de les influencer. Ces juges attribuent six récompenses symboliques mais prestigieuses : deux aux meilleurs protagonistes comique et tragique, deux aux meilleurs chorèges comique et tragique et deux aux meilleurs poètes comique et tragique. Les poètes reçoivent des couronnes de lierre. Les chorèges reçoivent des trépieds qu'ils posent souvent sur des colonnes dans des lieux particulièrement fréquentés. Le public juge aussi l'archonte organisateur en le blâmant ou en faisant son éloge.

Le théâtre latin est, dans la littérature latine, l'ensemble des pièces du genre littéraire théâtral produites en langue latine du temps de la Rome antique.

Un théâtre romain désigne un édifice antique destiné aux représentations théâtrales durant la même période.

Héritier du théâtre grec antique, où il était lié au culte de Dionysos, le théâtre latin s'en démarque sur de nombreux points. S'il est associé à l'origine à des cérémonies religieuses, il évolue vite vers des formes de représentation profanes, dans lesquelles l'écriture, le jeu des acteurs et la mise en scène sont nettement codifiés.

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Les principaux auteurs du théâtre latin[modifier]

Dans la comédie latine s'illustraient principalement Plaute et Térence. Toutes les pièces étaient précédées de la néa (nouvelle comédie grecque), particulièrement de Ménandre, par le procédé de la contaminatio littéraire ; elles ont elles-mêmes souvent inspiré les auteurs classiques, comme Molière qui reprit l'Aulularia de Plaute dans L'Avare.

* Plaute : Titus Maximus Plautus (v.254 av. J.-C.-184 av. J.-C.), poète comique latin très populaire dans la Rome antique. Ses comédies (dont vingt sont parvenues jusqu'à nous, et qu'il est impossible de dater) montrent avec beaucoup de verve le petit peuple romain: Amphitryon, Le Soldat fanfaron, Les Ménechmes, L'Aulularia (La Comédie de la Marmite). Molière a repris également Amphitryon.

* Térence : Publius Taratius Afer (v.191 av. J.-C. - 159 av. J.-C.), poète comique latin, né à Carthage. Ses comédies font s'affronter des personnages décrits avec une grande finesse psychologique et animés de bons sentiments :L'Andrienne, L'homme qui se punit lui-même, L'Hécyre, L'Eunuque, Les Adelphes, Phormion (dont s'inspira Molière dans Les Fourberies de Scapin)

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Les types de pièces de théâtre[modifier]

Le public voulait avant tout du sensationnel : la mise en scène devint donc somptueuse, extravagante et fantastique. Le texte est secondaire.

Les pièces préférées des Romains étaient :

* L'atellane, une courte farce, improvisée par des acteurs portant un masque et incarnant des personnages de convention comme Maccus, Bucco, Dossenus, et des êtres monstrueux comme Manducus (l'ogre) et Lamia (l'ogresse), etc. Empruntés à la vie quotidienne, les thèmes étaient très simples. Genre essentiellement caricatural, l'atellane séduisait par son caractère familier et ne reculait pas devant l'obscénité. Souvent l'atellane servait de conclusion aux jeux scéniques.L'atellane est l'ancêtre de la commedia dell'arte.

* Le mime, spectacle de danse, qui met en scène des sujets légers, voire grossiers ; c'est le seul spectacle où jouent des actrices, souvent associées à des prostituées. Il ne faut pas confondre le mime dans le monde antique avec le mime au sens moderne, qui désigne un spectacle où les rôles sont uniquement gestuels, sans paroles et avec un accompagnement musical. À Rome, le mime fut une espèce de représentation plutôt dramatique dans laquelle les acteurs jouaient pieds nus et sans masques des scènes quotidiennes ou romanesques, dites en prose. L'essentiel reposait sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s'adressait aux sens plutôt qu'à l'intelligence.

* La pantomime, spectacle typiquement romain, ballet à sujet mythologique, souvent tragique. Elle succéda au mime où un acteur-danseur unique (le pantomimus) mimait une histoire dans un spectacle sans paroles. Il jouait à lui seul tous les personnages et était accompagné par un chœur de danseurs et un petit orchestre. L'acteur portait un beau costume de soie et un masque coloré. De forme allongée, les masques tragiques traduisaient émotion et violence. Les masques comiques reproduisaient fidèlement les traits du visage humain et visaient surtout à amuser.

* La fabula (en latin, fabula signifie « récit fictif », « pièce de théâtre ») est un genre théâtral divisé en plusieurs catégories :

* la fabula crepidata ou fabula cothurnata, une

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