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oute la dégénérescence d’une société où les limites du convenable ne sont plus, perd peu à peu son identité ainsi que sa condition d’homme. L’auteur nous entraine ainsi de sa plume fluide, dans une succession de mésaventures toutes plus angoissantes et folles les unes que les autres, mais néanmoins déconcertantes par le sentiment empathique qu’elles suscitent, d’un homme qui paradoxalement en devenant objet découvre en lui une toute nouvelle humanité qu’il ne se soupçonnait pas jusque-là.

Le roman aborde par l’intermédiaire d’une intrigue originale et surréaliste des problèmes de société contemporains qui quant ‘à eux sont bien réels. Il nous ouvre également une perspective de réflexion personnelle, fondée sur plusieurs questionnements à ressors philosophique.

Dès lors, nous pouvons avoir du mal au moment de classer l’œuvre dans un registre distinct. En effet, quel est l’aspect qui domine véritablement l’ouvrage dans son intégralité ? Exhale-t-il réellement une pensée philosophique, véhicule-t-il une quelconque morale ou doit-on le limiter au répertoire fantastique ? Une comparaison entre les aspects ressortissants de l’œuvre sera requise pour répondre à ces quelques questions.

L’ouvrage nous apparait de prime abord comme une fiction en tous points surréaliste. En effet, à peine entamé, le livre se révèle rapidement déroutant par le dégoût et l’horreur qui s’en dégage. Le romancier nous entrainant, au fil des pages, dans la véritable odyssée de celui qui, par désespoir, va conclure un pacte avec le diable, personnifié sous les traits d’un artiste perfide.

La genèse du roman semble en effet seoir immanquablement au registre fantastique ; puisqu’il serait antinomique d’affirmer la plausibilité d’un récit tel que celui dont il est ici question. L’auteur laisse cependant planer le doute, en décrivant le plus laconiquement possible les transformations menant à la viciation de l’homme, nouvellement sculpture.

Ainsi, bien que gardant sa nature fictive et surréaliste, l’œuvre induit indubitablement à un questionnement plus moral, propre à la philosophie. Il s’en dégage en effet, l’angoisse troublante des limites de l’art, ce qui nous infère tout le problème de sa subjectivité. Qu’est-ce que l’art ? Qui décide de ce qui l’est ou de ce qui ne l’est pas ? Force est de constater que la reconnaissance du milieu n’est pas toujours synonyme de talent, comme illustré dans l’ouvrage par le personnage d’Hannibal, peintre doté d’une véritable sensibilité artistique ne se complaignant pas la superficialité.

Nous embrassons dès lors un des nombreux pans de l’aspect philosophique du livre. En effet, outre le questionnement sur la tangibilité de l’art, le conte nous ouvre des perspectives de réflexion morale bien plus vastes. Ainsi, nous pouvons nous demander premièrement, si l’art d’antan, se rapportant plus à la poésie de par sa retranscription des sentiments, peut être concilié avec l’art contemporain, qui à l’heure où la société est dominée par la recherche continuelle de profits, pourrait presque être

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