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Economie

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te de stabilité qui indique que les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire doivent avoir un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB.

• La dette publique est la somme des déficits budgétaires accumulés plus la charge d’intérêts. En France, elle correspond environ à 72% du PIB. Selon le Pacte de stabilité, les Etats membres doivent avoir une dette publique inférieure ou égale à 60%.

Revenu disponible = revenu - impôts (=prélèvements obligatoires qui peuvent être directs ou indirects).

Le pouvoir d’achat est ce que je peux acheter. Cela dépend du revenu et de l’évolution des prix. Ainsi, à revenu constants, si les prix augmentent, le pouvoir d’achat diminue.

Il y a deux types de consommation :

• Marchande : ce sont tous les biens et services qui font l’objet d’un prix de vente sur les marchés.

• Non marchande : services gratuits ou quasi gratuits par les administrations. Même si une contribution financière est demandée, elle est inférieure aux coûts de production supportés par les administrations pour dispenser ce service.

I) Les mesures de la consommation

On recherche la croissance mesurée par le PIB. La croissance est l’augmentation de la production des biens et services. S’il n’y a pas de croissance économique, il n’y a pas d’emplois. Or, les entreprises ne sont incitées à augmenter la production que si la demande de biens et services augmente. Cette demande se compose de quatre éléments :

• La consommation des ménages (C)

• L’investissement des entreprises (I)

• Les dépenses gouvernementales (G)

• La demande étrangère mesurée par le solde de la balance commerciale c’est à dire les exportations – les importations.

Nous présenterons les trois principaux instruments de mesure de la consommation, à savoir les coefficients budgétaires, les propensions à consommer, et les élasticités.

← Les coefficients budgétaires : ils représentent la part d’une dépense de consommation relative à un bien ou un service particulier dans les dépenses totales de la consommation. Il s’agit donc du rapport : consommation de ce bien / la consommation totale. Ces coefficients sont plus précis que l’évaluation de la propension à consommer qui est plus globale.

← Les propensions permettent d’évaluer les tendances à consommer. Lorsqu’on dispose d’informations sur le revenu et la consommation, on peut grâce aux Propensions Moyennes à Consommer (=PMC) et Propensions Marginales à Consommer (=pmc) en déduire les comportements de l’épargne. De même, si on dispose de données sur le revenu et l’épargne, on peut grâce aux Propensions Moyennes à Epargner (=PMS) et Propensions Marginales à Epargner (=pms) en déduire les comportements de la consommation.

Il existe trois types d’épargne :

• De précaution : liquidités que les ménages mettent de côté car ils ont des craintes sur l’avenir du fait d’une dégradation de la conjoncture et sur le problème des financements des caisses de retraite.

• Forcée : liquidités que les ménages mettent de côté lorsqu’ils pensent que le taux d’imposition va augmenter.

• Spontanée : elle dépend du revenu mais aussi de l’attractivité de l’épargne représentée par le taux d’intérêt. Il faut comparer le taux d’intérêt nominal (affiché par les banques) et le taux d’intérêt réel (taux d’intérêt nominal qui tient compte du taux d’inflation). A chaque fois que le taux d’inflation est supérieur au taux d’intérêt nominal, l’épargnant perd de l’argent, mais moins que si il avait épargné.

On distingue deux types de propensions :

• La propension moyenne à consommer (PMC) qui est le rapport entre la consommation et le revenu à un moment donné (t).

PMC = Ct / Yt

En 2000 : Y = 1000€ et C = 800 €. PMC = 800 / 1000 = 0,8 => 80%. On peut donc dire : en 2000, les ménages ont consacré en moyenne 80% de leur revenu à la consommation. On en déduit qu’en 2000, les ménages ont en moyenne consacré 20% de leur revenu à l’épargne car le revenu n’a que deux affectations possibles : la consommation et l’épargne.

On note : Y = C + S

• La propension marginale à consommer (= pmc) est le rapport entre les variations de revenu et de consommation entre deux dates.

Pmc =Variation de C / variation de Y = Ct1 – Ct0 / Yt1 – Yt0

En 2000 : mêmes données que précédemment

En 2001 : Y= 2000€ et C= 1000€ => pmc = 1000-800 / 2000-1000= 0,2 => 20%

Entre 2000 et 2001 seuls 20% de l’augmentation moyenne du revenu des ménages a été utilisé à de la consommation supplémentaire. On en déduit qu’en moyenne, 80% de la hausse du revenu a été affectée à de l’épargne supplémentaire.

← Les élasticités permettent de mesurer la sensibilité de la demande de biens et services aux prix et au revenu. Les élasticités permettent de mesurer le sens de variation d’une variable déterminée lorsque ces variables déterminantes varient. On calcule donc l’élasticité prix et l’élasticité revenu.

• L’élasticité revenu est le rapport entre la variation de consommation de tel ou tel bien et la variation du revenu.

Ey= (variation de D / D) / (variation de Y / Y) > 0 => les deux variables que sont le revenu et la demande sont deux variables qui varient dans le même sens (si le revenu augmente, la demande aussi et vice versa).

• L’élasticité prix est le rapport entre la variation de quantité de biens et services demandée et la variation du prix qui l’a provoqué.

Ep= (variation de D / D) / (Variation du prix / prix) < 0 => les deux variables que sont les prix et la demande varient en sens inverse (si le prix augmente, alors la demande diminue et vice versa).

Ce sens de variation de la loi de la demande s’explique à partir de deux effets :

• L’effet substitution : il indique que lorsque le prix d’un bien A augmente de sorte que ce bien est plus cher qu’un bien B qui a les mêmes caractéristiques, alors les ménages vont consommer plus du bien B et moins du bien A.

• L’effet revenu : il indique qu’à revenu constant, si le prix d’un produit diminue, tout se passe comme si le pouvoir d’achat des ménages avait augmenté de sorte qu’ils vont pouvoir consommer plus et notamment plus du bien dont le prix a diminué.

Mais il existe des exceptions à cette loi de la demande :

• L’effet Giffen : fin 18ème siècle, c’est la famine en Irlande. Giffen a constaté que le prix des pommes de terre a augmenté, et la demande de consommation de pomme de terre aussi. La pomme de terre occupe une place importante en Irlande. Le prix avait certes augmenté mais ce produit restait encore accessible d’où l’augmentation de la consommation. L’effet Giffen se manifeste pour tous les produits dits vitaux (lait, pain œufs…).

• L’effet de snobisme ou effet Veblen : cela concerne les produits de luxe pour lesquels on constate que même si les prix augmentent, leur demande ne diminue pas. Ce type de produits obéit à une consommation de type ostentatoire.

• L’effet de mésinformation sur les prix : cela indique que le consommateur a tendance à faire une assimilation sur le niveau des prix et la qualité des produits.

II) Les analyses de la consommation

Nous distinguerons les analyses sociologiques et économiques.

A) Les analyses sociologiques de la consommation

Elles soulignent l’importance de trois éléments dans le comportement du consommateur.

• L’héritage culturel (BOURDIEU) : il montre qu’on est influencé dans nos modes de consommation, notre classe sociale d’origine et celle d’arrivée. Il montre aussi qu’on peut identifier des modes ou choix de consommation homogènes selon les classes sociales. La classe ouvrière obéit à une vision utilitariste et la classe moyenne obéit plutôt à des motivations de type ostentatoire.

• L’appartenance à un groupe social déterminé (BAUDRILLARD) : il montre qu’on est influencé par notre milieu social et plus globalement par notre environnement culturel, sociétal… et notamment que nos choix de consommation sont déterminés par les entrepreneurs eux mêmes via la publicité et les techniques de markéting. De plus, il rejoint la thèse de GALBRAITH de la filière inversée qui s’oppose à la thèse du consommateur roi. Selon la thèse du consommateur roi, l’individu éprouve des besoins et les entrepreneurs produisent pour satisfaire

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