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Environnement 4012

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de concilier l’activité humaine et les lois de la nature, donc de mener une vie plus heureuse grâce à cette réconciliation.

La commission tente de nous démontrer que l’humanité peut créer un avenir plus prospère, plus juste. Ils envisagent la possibilité d’une nouvelle ère de croissance économique qui s’appuie sur des politiques qui la protègeraient.

Chaque année, six millions d’hectares supplémentaires de terres arables deviennent désertiques. On détruit près de 11 millions d’hectares de forêts tous les ans. Les nouvelles technologies sont un des principaux ressorts de la croissance économique. S’il est vrai que celles-ci peuvent permettre de freiner l’exploitation de ressources rares, qui progressent actuellement à une allure vertigineuse, elles comportent aussi de graves risques, dont l’apparition de nouvelles formes de pollution et l’introduction de nouveaux types de vie susceptibles de modifier notre évolution.

Les membres de la commission mondiale sur l’environnement et le développement appartenaient à 21 nations très différentes. Au cours des débats, des divergences sont souvent apparues sur des points de détail ou sur des priorités. Et pourtant, en dépit des milieux très divers d’où ils provenaient et des fonctions, nationales ou internationales, fort diversifié qu’ils exerçaient, tous les membres se sont accordés à reconnaître dans quelles directions il est nécessaire d’imprimer le changement.

En lisant ce rapport, je suis convaincu que la sécurité, le bien-être et la survie de notre planète dépendent de telles réformes, et ce, dès maintenant.

Résumé du 1er chapitre.

Nous voyons que la Terre n’est qu’une; le monde, lui ne l’est pas. Nous avons ainsi une seule et unique biosphère. Chaque communauté, chaque pays tentent de poursuivre leur chemin soucieux de survivre et de prospérer, sans tenir compte des éventuelles conséquences de leurs actes sur autrui. D’aucuns consomment les ressources de la planète à un rythme qui entame l’héritage à venir. D’autres biens plus nombreux consomment peu, trop peu, et connaissent une vie marquée par la faim et la misère noire, la maladie et la mort prématurée.

Nous voyons cependant de légers progrès partout dans le monde, les enfants d’aujourd’hui ont une espérance de vie plus longue. D’autant plus que l’enseignement est de meilleure qualité. De ses progrès, nous pouvons donc espérer avoir un endroit qu’il ferait bien d’y vivre. Nous pouvons aussi constater que de nombreuses parties du monde sont prises dans une tempête infernale : parlons par exemple des démunis qui sont obligés d’exercer des pressions excessives sur l’environnement et qui ne font que les appauvrir davantage. Les autres parties du monde reposent sur des pratiques agricoles, forestières et industrielles dont les bénéfices et les progrès ne sont possibles qu’à court terme.

Bien des sociétés ont connu des pressions. Souvent, il s’agit de pression locale. L’ampleur de nos interventions dans la nature se résume des effets concrets de nos décisions qui traversent les frontières nationales. La multiplication des échanges économiques entre pays amplifie les conséquences des décisions prises par un seul pays. Ceci résulte que l’environnement humain est exposé à des torts irréversibles qui rapes les fondements mêmes du progrès. Parout, nous rencontrons des soucis pour l’environnement.

Nous y trouvons également certaines raisons d’espérer. Les hommes et les femmes travailleront ensemble pour bâtir un avenir plus prospère. J’irais même à dire qu’une nouvelle ère de croissance économique adviendrait à s’appuyer sur des politiques capables de préserver ainsi que de mettre en valeur les ressources de la terre. Les progrès dont certains ont pu bénéficier depuis le dernier siècle pourraient ainsi s’étendre à tous dans un avenir rapproché. Nous devons toutefois avoir une bonne avoir une bonne compréhension des symptômes qui nous touchent, identifier les causes, trouver de nouvelles méthodes permettant de mieux gérer et ainsi conserver les ressources de l’environnement et soutenir le développement humain.

Nous voyons souvent des agressions contre l’environnement et les résultats d’une pression de plus en plus forte sur des ressources rares et surtout la pollution née relevée du niveau de vie de ceux qui sont déjà nantis. Nous parlons ici de pauvreté en soi qui constitue une pollution qui, à sa manière, agresse l’environnement. Les plus démunis sont souvent amenés à détruire leur environnement immédiat dans le seul but de survivre. Les effets cumulés de ses changements sont tellement intenses que la pauvreté devient un véritable fléau mondial.

D’un autre côté, où la croissance économique a permis d’améliorer le niveau de vie, mais les conséquences à longue échéance sont souvent néfastes. Une grande part des améliorations vient du fait d’une plus grande utilisation de matières premières, d’énergie, de produits chimiques ou synthétiques, ayant comme effet de produire une pollution dont on ne tient compte dans le calcul des coûts de production. Nous constaterons que ces tendances ont eu des effets imprévus sur l’environnement. Ainsi les défis à relever pour l’environnement sont dus aussi bien à l’absence du développement qu’aux conséquences inattendues de certaines formes de croissance économique.

Dans un même pays, la pauvreté pourrait être exacerbée par la répartition inégale des terres et autres richesses. La croissance économique a jailli d’une telle rapidité que celle-ci a compromis la possibilité d’améliorer le niveau de vie. Plusieurs facteurs dus à la demande croissante des terres arables pour les productions commerciales et très souvent liées au marché de l’exportation ont obligé les pauvres paysans pratiquant l’agriculture, de s’installer sur de mauvaises terres en leur enlevant tout espoir de participer à part entière à la vie économique de leur pays. Ces mêmes facteurs signifiaient que les cultivateurs itinérants qui, jadis, défrichaient les forêts avant d’entreprendre la culture, dès les premiers signes de fatigue de la terre, ils rapportaient l’opération ailleurs permettant ainsi à la forêt de reprendre ses droits, n’ont cependant ni la terre, ni le temps de permettre à la forêt de se rebâtir. C’est d’ailleurs ainsi que l’on détruit les forêts, uniquement afin de disposer de terres pauvres ne permettant pas à ceux qui la travaillent d’y vivre. Que ce soit dans n’importe quel pays, soit développé, soit en développement la pratique des cultures sur les pentes escarpées des régions vallonnées entraîne l’érosion de plus en plus forte.

Une autre menace, car nous pourrions en nommer plusieurs, provient de l’épuisement de la couche d’ozone de l’atmosphère par les gaz dégagés à l’occasion de la production de mousses isolantes et lors de l’utilisation de réfrigérants et d’aérosols. Si cette couche d’ozone en venait à être appauvrie, nous constaterions qu’ils y auraient des effets catastrophiques sur la santé des humains ainsi que celle des animaux sans oublier sur les certaines formes de vie qui sont à la base de la chaîne alimentaire marine. En 1986, il y a eu la découverte d’un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique qui laisse présager un épuisement encore plus rapide que prévu.

Nous avons aussi divers polluants atmosphériques qui sont responsable de la destruction des arbres et des lacs et aussi de l’endommagement de bâtiments ainsi que du patrimoine culturel : parfois près, parfois loin de leur point d’émission. L’acidification du milieu menace des régions entières d’Europe et d’Amérique du Nord. L’Europe centrale reçoit actuellement plus d’un gramme de soufre par mètre carré par an. La destruction de forêts peut entraîner une érosion catastrophique, la sédimentation, des inondations et des changements climatiques locaux. Certains dommages dus à la pollution de l’air apparaissent aussi dans certains pays en voie d’industrialisation.

La plus grande menace qui pèse sur l’environnement, sur le progrès durable et voire même la survie, serait l’éventualité d’une guerre nucléaire, qui, chaque jour, devient plus pesante en raison de la course aux armements et de son prolongement dans l’espace extraterrestre. L’aspiration à un avenir plus vivable n’a un sens que si elle s’accompagne d’un effort soutenu pour refuser, pour supprimer le développement des moyens de destruction.

La croissance économique s’accompagne toujours d’un danger pour l’environnement, puisqu’elle exerce des pressions sur les ressources. Mais les décideurs fidèles au principe du développement soutenable feront en sorte que les économies en développement respectent leurs bases écologiques et que ces dernières soient protégées, de manière à alimenter la croissance à longue échéance. La défense de l’environnement est donc inhérente à l’idée de développement soutenable, tout comme l’est la volonté de s’attaquer aux causes plutôt au’aux symptômes. L’unité des besoins de l’homme nécessite un système multilatéral qui s’appuie sur le principe démocratique du libre consentement et qui admette que la planète certes est une, mais que le monde aussi est un.

Résumé du 2e chapitre

Nous voyions ici qu’un développement soutenable est un développement qui répond aux besoins

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