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Etre heureux est-ce se sentir heureux ?

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ra à nous interroger : vouloir le bonheur suffit-il à le trouver ? Pour enfin tenter de définir la quête du bonheur, bonheur idéal et abstrait.

1) Se sentir heureux / Sensation de bonheur

* Se sentir heureux, c’est ressentir une plénitude, ce qui implique : ne ressentir aucun manque. Or, quand est-ce que nous faisons l’expérience d’un manque ? Rousseau affirme que le désir suppose la privation (cf. texte de Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile ou de l'éducation). Éprouver un désir, ce serait ressentir un manque. Cette analyse du désir comme état de manque est-elle justifiée ? Il semble effectivement que nous ne désirons que ce que nous n’avons pas. Le désir désigne ce qu’un être vise à obtenir et la tendance de cet être à faire en sorte d’obtenir ce qu’il vise. Il serait absurde de viser à obtenir ce que nous avons déjà. Le désir consisterait donc bien en un manque d’une chose que nous visons à obtenir. Dom Juan, personnage de Molière en témoigne, il avait tendance à cumuler les aventures avec les femmes, pour lui être un fatal séducteur ayant eu d’innombrables conquêtes suffisaient à faire de lui un homme heureux. « Forcer les petites résistances, et faire chavirer les cœur » lui laissaient croire qu’il était un homme puissant. Comme dirait Nietzsche, le bonheur est : « Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est surmontée ». Mais jour après jour, il se fixait des objectifs de plus en plus difficiles à réaliser. Cela nous prouve que l’être humain a tendance à toujours vouloir ce qu’il ne peut avoir, et n’est jamais satisfait de ce qu’il a.

* D’un autre côté, une personne pourrait être heureuse sans le savoir. Les petits malheurs de tout les jours la laisseraient croire qu’elle est malheureuse parce que qu’elle ne voit pas sur le moment toutes les bonnes choses qui lui arrivent et qu’elle possède et ce n’est qu’avec du recul que plus tard, si malheur lui arrive, elle se rendra compte que fut un temps ou elle était heureuse. . Inversement, une personne peut réellement être malheureuse mais avoir décidé qu’elle allait être heureuse et faire abstraction de ses souffrances pour être heureuse alors que toute autre personne extérieure jugerait qu’elle est malheureuse et qu’elle se voile la face ; d’ailleurs les stoïciens pensent que se sentir heureux n’est pas le vrai bonheur : car se sentir heureux est un état éphémère, illusoire ; au moindre coup dur, à la moindre épreuve nous retombons dans le malheur. Cela nous permet donc de dire que les sens sont trompeurs, ils sont sources d’illusions et nous éloignent de la vérité.

* On ne peut pas se fier a nos sens car ils sont trompeurs alors réellement qu’est ce qu’être heureux ?

2) Qu’est ce qu’être heureux / Vouloir le bonheur suffit-il a le trouver

* Pourquoi voulons-nous être heureux ? Probablement car on ne veut pas être malheureux.

* Dans un être humain, se superposent des plaisirs et des souffrances de différentes natures. A priori, parler du bonheur, ou même d’être le plus heureux possible, n’a donc pas vraiment de sens, car cela ne peut être quantifié. Il y a trop de plaisirs et de souffrances difficilement comparables. Et le premier élément qui permet de s’approcher de ce bonheur consisterait donc d’abord à se libérer de certaines souffrances morales avant de penser a satisfaire et ou augmenter les plaisirs, donc le bonheur ne serait pas d’augmenter les plaisirs mais plutôt de réduire les malheurs.

* Nous sommes tous capables de réduire nos malheurs ou du moins d’essayer, par conséquence somme nous tous capables d’être heureux ? Vouloir le bonheur suffit il a le trouver ?De nombreux philosophes pensent que le bonheur est un état de « satisfaction totale », accessible a tous : Notamment Epicure, Spinoza ou encore Montaigne qui ont toujours défendu l’épicurisme ( qui s’oppose au stoïcisme) : axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont le but ultime est l'atteinte de l'ataraxie, la tranquillité de l'âme. Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne (Marx notamment1). Le but de l'épicurisme est d'arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l'esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile2 (prolongé ou non).

* D’un autre coté, la société nous dicte quelques « critères » du bonheur : santé, amour, travail, famille, cela supposerait qu’un handicapé ou un orphelin ne pourrait être heureux car tous les critères ne sont pas validés

* Or concrètement la science explique qu’être heureux est le résultat d’une hormone sur notre corps, par conséquent on ne peut certes pas le contrôler mais on peut le provoquer avec la joie de vivre et la gaieté car il semblerait que : Le bonheur de la tête: comme toutes les émotions, la sensation de bonheur est également la conséquence d’une réaction biochimique à l’intérieur de notre cerveau. Le corps réagit aux impressions sensorielles tristes ou heureuses par une alternance complexe de courriers chimiques. Ces courriers, appelés neurotransmetteurs, jouent un rôle fondamental dans la sensation de bien-être: les créateurs de bonne humeur parmi eux sont l’endorphine et la sérotonine apparentée à l’adrénaline. Une minuscule quantité de sérotonine, connue comme « hormone du bonheur », suffit à provoquer en nous la sensation de bien-être. Si le niveau de sérotonine baisse durablement, nous ressentons la tendance à la mauvaise humeur

et à la dépression.

* Cela fausserait donc les « critères » de bonheur de la société, nous pouvons parfaitement être heureux malgré un handicap car on apprend à vivre jusqu'à oubli de ce handicap. Terry Gilkyson affirme qu’il en faut peu pour être heureux.

* N néanmoins, l’intention au bonheur ne garantit pas à tout coup ce dernier. La vie se définissant entre autres par une série d’imprévus, il n’est pas simple d’agir volontairement dans l’idée que la conséquence certaine sera le bonheur. Ainsi, être heureux dans la vie constitue un défi incommensurable. Cependant, «défi» ne signifie pas «impossible». Souvent, il faut apprendre à être heureux avant de vraiment pouvoir profiter de la vie.

3) A la quête d’un bonheur idéal

* On ne peut douter qu’un tel état : le bonheur, soit atteint quelque fois ou même puisse l’être. Mais il est certain que (à de rares exceptions prêt) c’est l’objectif que poursuivent tout les hommes. Kant fait observer qu’un tel comportement n’a rien d’anormal et qu’on doit même y voir une tendance nécessaire de l’être rationnel. Cette tendance découle du principe de l’amour de soi, mis en évidence par rousseau et de la possibilité qu’à l’être rationnel de former l’idée d’une totalité des satisfactions possibles. Il faudrait donc au contraire s’étonner que les hommes ne cherchent pas le bonheur. D’autre part Kant condamne la recherche du bonheur comme s’opposant a la morale.

* Le bonheur existe lorsqu’il y a satisfaction d’un désir qui constitue un plaisir dont il induit la disparition étant satisfait, d’où la formation d’un nouveau désir, envie... .que l’on va ambitieusement chercher à satisfaire c’est donc un cycle qui se reproduit à l’infini. La société ne le permet pas car il consisterait en la satisfaction d'une succession de plaisirs et désirs nous ne pouvons pas satisfaire Fut un temps ou la société produisait au même rythme que la croissance démographique : ce qu’on produisait

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