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Etude Sur La Consommation d'Alcool

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ent supérieure aux recommandations de l’OMS, s’avère très masculin : 57 % des garçons contre 40 % des filles l’ont eu au moins une fois, 3,8 % vs 0,9 % au moins dix fois.

En 2005, le classement des boissons en fonction du nombre de leurs consommateurs au cours du mois, montre que les bières et les prémix sont les boissons les plus populaires avec 57 % et 48 % de consommateurs, devant les alcools forts (43 %) puis les champagnes et vins mousseux, les cocktails et le vin qui arrive en sixième position (28 %). Les hiérarchies des préférences des garçons et des filles sont proches, mais se distinguent notamment pour les trois premiers choix, aussi bien en termes de produits que de classement : bière, puis alcools forts et prémix pour les garçons, prémix, puis champagne et bière pour les filles. La forte présence des prémix dans cette hiérarchie invite à considérer avec attention les usages de ces produits et les stratégies de commercialisation et de promotion qui leurs sont attachées. Ils ont en effet d’abord disparu en 1997 à la suite d’une taxe spécifique et sont réapparu en 2002 à la faveur d’un contournement de la réglementation. La hiérarchie des consommateurs réguliers est pour sa part très proche de celle des garçons, surreprésentés dans cette catégorie de buveurs.

Au niveau européen, les jeunes Français déclarent des usages d'alcool relativement moyens comparativement aux autres pays : 64 % des élèves français âgés de 16 ans déclarent un usage dans le mois, classant la France à la 15ème place des pays européens, l’Autriche étant le pays où cette consommation mensuelle est la plus élevée (80%) et l’Islande celui où elle est la plus faible (31 %) [3].

La consommation d'alcool chez les 18-75 ans

En population générale adulte, en 2005, seuls 7 % des 18-75 ans déclarent n'avoir jamais bu de boisson alcoolisée (ni même des boissons peu alcoolisées comme le cidre ou le panaché), 37 % en consomment seulement occasionnellement, 35 % au moins une fois par semaine mais pas tous les jours, 15 % tous les jours. Les hommes s'avèrent nettement plus consommateurs que les femmes : ils sont en effet trois fois plus nombreux à se déclarer des usagers quotidiens (23 % vs 8 %) et 41 % d'entre eux déclarent une consommation hebdomadaire (mais pas quotidienne) contre 29 % des femmes. À l'inverse, la moitié des femmes disent consommer occasionnellement (48 %) alors que ce n'est le cas que du quart des hommes de 18 à 75 ans (25 %). Globalement, les usages d'alcool apparaissent en baisse depuis une décennie et en particulier depuis 2000 [4].

La boisson alcoolisée la plus couramment consommée reste le vin (81 % des 18-75 ans en ont bu au cours de l'année) devant les alcools forts (58 %) et la bière (54 %) [4].

En 2005, 15 % des adultes disent avoir connu au moins un épisode d'ivresse au cours des douze derniers mois, 5,5 % déclarant en avoir connu au moins trois. Ces comportements sont restés stables entre 1995 et 2005. L'ivresse au cours de l'année s'avère trois fois plus fréquente parmi les hommes (22 %) que parmi les femmes (7 %) et décroît significativement avec l'âge. Pour ceux qui déclarent avoir été ivres dans l'année, le nombre moyen d'ivresses est de 6,0 avec là encore une nette prédominance masculine [4]

L'usage problématique

Il est également possible de repérer, à partir des enquêtes en population générale, les individus ayant des difficultés avec leur consommation d’alcool grâce au test DETA (Diminuer, Entourage, Trop, Alcool) [4]. Ce test se compose de quatre questions : "Avez vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation de boisson alcoolique ?" ; "Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ?" ; "Avez-vous déjà eu l'impression que vous buviez trop ?" ; " Avez-vous déjà eu besoin d'alcool dès le matin pour vous sentir en forme ?". A partir de deux réponses positives, la possibilité d'une consommation excessive ou d'une éventuelle alcoolodépendance passée ou présente est jugée élevée. Ainsi, en 2005, environ 10 % des adultes peuvent être considérés comme ayant, ou ayant eu, un usage problématique d’alcool.

Cette proportion est restée stable depuis le début des années 1990. L'indication d'un tel usage problématique apparaît plus fréquente chez les hommes que chez les femmes (15 % vs 5 %) et varie faiblement avec l'âge : elle concerne environ 10 % de toutes les classes d'âge, à l'exception des plus de 65 ans (7 %).

Sources

Les données présentées proviennent des enquêtes en population générale

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