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Fiche De Lecture Papy Krack

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n’a pas voulu s’en préoccupé puisque cela parait évident que des études ont été menées par l’INSEE et qui analysait l’évolution démographique française. Cependant d’après Spitz, il parait évident que le gouvernement le savait et on se demande donc pourquoi il n’a pas agi en conséquence. Peut être qu’il a essayé mais n’a pas réussi à cause de cette ancienne génération… De ce fait, on arrive à une France qui voit son taux de population active diminué par rapport à la population totale.

Il en arrive donc à l’âge des inégalités, les chances ne sont pas également réparties. La France connait désormais un nouveau statut, on est passé du « vieux pauvre » au « jeune pauvre », les français deviennent réalistes et estime à 60% que leur avenir est bon mais seulement à 34% que celui de leurs enfants sera bon…

C’est une société qui aura vécu à crédit, c'est-à-dire qu’elle aura bénéficié de certains droits avant que l’Etat puisse les payer. Ils en ont donc profité depuis la période des 30 glorieuses et maintenant c’est la nouvelle génération qui se voit obligé de subir les conséquences de cette société de consommation et surtout de crédit. Le papy-krach est donc le « casse du siècle » déclare Spitz. Il ajoute avec ça le problème de la Sécurité sociale, son dernier solde excédentaire remonte à 1988, depuis cette date, on accumule les dettes qui se chiffrent a plusieurs milliards d’euros. Les nouveaux jeunes qui vont arriver sur le marché du travail vont devoir rembourser via différents moyens ces dettes et en plus financer les aides médicales aux personnes âgées, autant dire que cette nouvelle génération va tout payer.

La génération du baby-boom a toujours réussi à annuler les réformes qui ne lui plaisaient pas, et aujourd’hui il y a les retraites. Evidemment, comme c’était prévisible, la génération n’est encore pas contente et ne se voit pas travailler jusqu’à 62 ans, c’est bien trop vieux d’après eux alors que la France a la moyenne d’âge de départ a la retraite la plus faible de l’Union européenne. On remarque aisément que les pays dont la retraite est à presque 65 ans n’ont aucun soucis pour payer leur avenir puisque aux Pays-Bas où l’âge de départ légal est de 65 ans, le taux de retraite est de plus de 100%, soit les néerlandais gagnent plus pendant leur retraite que lorsqu’ils travaillaient… Mais les Français n’en ont pas conscience et préfère s’arrêter plus tôt car ils en ont « marre » de travailler. On se demande pourquoi ils viennent se plaindre après alors ?

Spitz parle beaucoup de l’égoïsme de l’ancienne génération mais il faut voir les conditions d’étude supérieures qu’ont les jeunes français aussi. Des manifestations ont eu lieu lorsque le gouvernement français a proposé de privatiser les facultés. Les français n’en ont pas voulu. Or on voit bien qu’aux Etats-Unis, cela apporte une concurrence exacerbée et chaque faculté essaye de devenir la meilleure dans certains domaines. Il ya donc une qualité de cours qu’on n’a pas en France. Le problème est donc posé, si un jeune veut une qualité sure de cours, il n’a qu’une seule option : les écoles privées. Mais ces études ont un cout énorme et on en revient a une inégalité, seul ceux qui ont de l’argent peuvent se permettre de suivre ces cours. Certains domaines d’études supérieures sont plus en vogue comme les écoles de commerces ou les écoles d’ingénieurs et on voit donc une déqualification des diplômes français. La dernière réforme que l’Union Européenne a réussi à mettre en place est la correspondance LMD (Licence Master Doctorat) qui permet d’avoir une équivalence dans toute l’Union Européenne. Cependant le système français d’études supérieures est loin d’atteindre le niveau d’excellence des américains…

La nouvelle génération se retrouve donc dans un mal-être, puisque les employeurs préfèrent s’octroyer les étudiants qui viennent des écoles de commerce et d’ingénieurs plutôt que ceux qui viennent des facultés. Or la majorité des étudiants suivent un parcours de faculté, on a donc atteint un triste record de 25% de chômage chez les 19/27 ans. Le chômage touche majoritairement les jeunes qui n’ont aucun diplôme. De plus, les CDI ne sont jamais atteints par ces gens sans diplôme ou sortant d’un BEP ou CAP. La nouvelle génération a donc un statu « d’intermittent du spectacle » et cherche tout le temps de petits jobs pour pouvoir travailler et gagner un peu d’argent, un peu car les salaires qu’ils perçoivent avec ces petits travaux dépassent rarement le SMIC. C’est donc à peine suffisant pour vivre correctement et dans de bonnes conditions. Il faut donc d’après Spitz redémarrer l’ascenseur social. Mais ce n’est pas si simple, car beaucoup de monde croit que le marché va se désemplir puisque la génération du baby-boom, qui est aujourd’hui le papy-Krach, va tout doucement commencer à partir à la retraite, ce qui va donc laisser beaucoup de place à pourvoir par les jeunes. Le problème reste dans le fait que les employeurs ne veulent pas des jeunes sans qualification puisqu’embaucher ces jeunes leur reviendrait trop cher pour ce qu’ils savent faire. Repousser l’âge de départ de la retraite n’empêche pas se phénomène, puisque le marché du travail va quand même se libérer mais des personnes en pleine forme pourront continuer à travailler et cela ralentira les effets du vieillissement de la population et les soucis qui vont avec.

Le mode d’apprentissage est quand même bien vu par les employeurs car il permet de s’intégrer au marché du travail grâce à une entrée précoce possible dès 16 ans. Spitz propose même de créer une réforme politique similaire au New Deal britannique en prônant l’entreprenariat et la création d’entreprise. Cependant il va falloir revoir le choix des études, des conseillers d’orientation sont là pour guider les élèves qui ne savent pas quoi faire comme étude, mais Spitz se demande si ce ne sont pas plutôt des conseillers de « désorientation » puisqu’on entend souvent dire qu’ils proposent des métiers ou domaines qui n’ont finalement aucun rapport avec le caractère de l’étudiant. Il faut donc passer par la voix privée et vraiment se mettre en question pour trouver ce que veut vraiment un étudiant.

Avec tous ces phénomènes, Spitz craint beaucoup que si rien ne change au niveau de la politique pour cette nouvelle génération, on va assister à une expatriation des jeunes qui auront suivi les meilleures études à l’étranger pour bénéficier d’un meilleur système d’exploitation de leur connaissance. Ce qui n’aide en rien ce qui restent en France, puisque les meilleurs étant partis, personne ne sera là pour tirer vers le haut les entreprises françaises et donc on risque de disparaitre du marché mondial petit à petit. Les jeunes sans ou avec peu de qualifications resteront exclus si rien en change. D’après Spitz, il va falloir revoir tous les points cités précédemment si l’on veut voir un changement positif pour la France et surtout pour cette nouvelle génération qui va devoir payer la lourde facture qu’a laissé la génération du papy-krach.

5) Pour ce qui est de mon avis, je pense qu’il existe certaines limites à cet ouvrage. La dernière réforme en date est celle des retraites : les français cotisent durant leurs années de travail pour pouvoir payer les retraites de la génération précédent, et le problème est que le nombre de personnes de l’ancienne génération augmente et celui de la population active diminue. Et si le système changeait ? C'est-à-dire de passer à un système par capitalisation des retraites, soit chaque personne cotise pour elle ce qu’elle veut, met de coté et épargne pour elle-même. Le système par répartition a une limite au vu des prévisions de la croissance démographique puisqu’il serait possible que cette croissance devienne nulle voire négative, ce qui ne va pas arranger le départ plus nombreux de nos générations à la retraite. De plus, Spitz parle de départ à l’étranger pour les plus intelligents d’entre nous issus d’école de commerce ou d’ingénieur. Si tout le monde fait cela, alors il y aura encore moins d’actif pour subvenir aux besoins des retraités, certes le chômage diminuera mais les personnes qui auront un travail seront celle qui n’ont pas de qualification ou uniquement avec un diplôme de faible valeur, donc un faible salaire et par conséquent des cotisations trop faibles pour permettre de payer les retraites en masse de l’ancienne génération.

Je n’étais pas enthousiaste à l’idée de lire un livre de ce type au début et finalement j’ai apprécié. Il m’a permis d’apprendre des connaissances

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