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Histoire

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ion, distribution et consommation des richesses. Selon Lord ROBBINS, l’économie est la science qui analyse le comportement humain en temps que relation entre des fins et des moyens rares à usage alternatifs. La méthode est l’individualisme méthodologique, qui consiste à expliquer l’économie à partir de l’individu. Le comportement humain est compris comme une lutte contre la rareté.

Ce qui caractérise les humains, c’est que nous faisons appel à l’échange. La rareté est un concept relatif, les ressources sont des émanations de l’esprit humain – exemple, le pétrole. La lute contre la rareté dépend aussi de la lutte pour acquérir des connaissances. L’économie, d’une certaine façon, est toujours de l’économie politique.

PLAN DU COURS

PARTIE 1 – De l’antiquité à Adam SMITH

Chapitre 1 : Les inspirateurs de la pensée économique

Chapitre 2 : La synthèse du Moyen-âge des scolastiques

PARTIE 2 – Le XIXe siècle

PARTIE 3 – Fin du XIXe siècle à de nos jours

PARTIE 1 : De l’antiquité à Adam SMITH

CHAPITRE 1 : Les inspirateurs de la pensée occidentale

Section 1 : La vie économique chez les « anciens »

Par « anciens », on veut parler des gens qui n’ont laissé aux aucuns livres ni traités mais qui nous ont légué des choses importantes. Tout d’abord, le travail sur les institutions fondamentales : l’échange, le commerce, la division du travail…

Dans le temple d’Ourouk, qui se trouve dans la région fertile du, on a retrouvé notamment des briquettes d’argiles qui prouvent qu’il y avait des traces d’écriture. Elles étaient aussi utilisées comme livre de compte ou prêtées aux marchands avec un taux d’intérêt important.

Entre 1792 et 1750 av. JC, le roi Hammourabi était célèbre pour avoir mis son règlement et ses lois sur écrit. Il s’agit de la plus vieille trace de droit contenant les jugements du roi : la hiérarchie, le juste prix, le salaire, la responsabilité professionnelle, le fonctionnement de la justice, les sanctions…

On voit se développer la monnaie en tant qu’intermédiaire d’échange. Pour qu’elle remplisse sa fonction, il faut qu’elle soit reconnue et acceptée par beaucoup d’échangistes. On ne retrouve pas dans l’histoire la date de création de la monnaie. Les métaux étaient utilisés depuis longtemps, mais les pièces de monnaie sont une révolution introduites en 687 av. JC.

Section 2 : Le peuple Hébreu

Le peuple Hébreu a influencé notre pensée à double titre. La plupart des penseurs sont de la tradition judéo-chrétienne, elle a laissé des traces : la Bible. Ils ont aussi une attitude positive face au travail, l’activité économique… En effet, une mission donnée à l’homme est de dominer la terre. Dans cette conception, l’homme et la femme doivent achever la création divine.

L’attachement à la vie privée existe dans les commandements, ainsi que le respect de la vie privée. On trouve également que la terre peut être vendue, mais il y a une limite dans ce qu’on peut exiger d’une transaction. Il y a également des sanctions, le taux d’intérêt est pratiqué et le souci de justice est présent.

Globalement, la recherche de richesse ne doit pas être une priorité : l’année sabbatique intervient tous les sept ans – on laisse la terre se reposer, on remettait les dettes, etc. ; l’année jubilaire – les terrains reviennent à leur propriétaire d’origine. Ils ne poussent pas à l’enrichissement et rééquilibre régulièrement la répartition des richesses.

Ce peuple était méfiant envers l’autorité. Ils ne souhaitaient pas vivre comme les autres. En effet, ils ne voulaient pas de roi pour ne pas avoir d’intermédiaire avec Dieu.

Section 3 : Les philosophes de la cité

Les philosophes avaient une vénération pour la structure dans laquelle ils évoluaient, par l’organisation de la cité. La période classique va de 5e siècle jusqu’au 3e siècle av. JC, avant cela l’époque archaïque où l’on voit apparaître ces citées – des petits territoires indépendants. Les aristocrates gèrent la cité, sous la menace des marchands et des tyrans.

A Athènes, où l’on a mis en place une démocratie. Il ne s’agit pas d’une véritable démocratie dans le sens où il y a des inégalités. On connait la pensée de SOCRATES bien qu’il n’est pas écrit. Il s’est conformé au jugement de la cité et a été condamné à mort.

Deux pensées se développent : l’épicurisme et le stoïcisme.

SCHUMPETER disait : « Rappelons la distinction entre pensée économique et analyse économique qui est le fruit d’une entreprise scientifique comme nous l’entendons ». D’après lui, l’histoire économique commence avec les grecques. Selon eux, l’économie est la bonne gestion de la maison – la bonne gestion des affaires courantes.

Nous avons des gens qui sont très influents à Athènes avant SOCRATE. Ce dernier pensait que les sophistes cherchaient à convaincre avant tout, quitte à faire des entorses sur la vérité. Les sophistes étaient plus relativistes au niveau de la morale que SOCRATE. Il y a du bon dans leurs idées : ils étaient en faveur d’une citée relativement ouverte aux autres cultures et religions.

PLATON (429 – 348 av. JC) vient d’une famille aristocratique d’Athènes. Il rencontre SOCRATE et va beaucoup apprécier la pensée de ce dernier. Il fera plusieurs tentatives pour mettre en œuvre les idées politiques auquel il croit. Il conseillera le roi de Sicile, Denys l’Ancien, puis retourna pour essayer de conseiller le fils. Par la suite, il fonde l’Académie où il enseigne la philosophie selon les enseignements de son maître.

Il tente de trouver la cité idéale. On se diviserait les tâches : les hommes forts en soldat, les penseurs en gardiens de la citée, les artisans et agriculteurs, les marchands… Chacun fait ce pourquoi il est le plus apte. Une hiérarchie dans laquelle l’affaire économique est en bas de l’échelle sociale, le haut étant occupé par les guerriers et les gardiens. La propriété ne joue pas un rôle important, elle n’a pas vraiment lieu d’être. C’est une citée peu économique, peu tournée vers l’extérieur.

Il s’agit d’une utopie.

ARISTOTE apprend la philosophie auprès de PLATON à l’Académie. Le roi de Sicile lui demande de devenir le tuteur de son fils Alexandre, qui deviendra Alexandre le Grand. Il va ensuite fonder sa propre école à Athènes, le lycée, avec les péripatéticiens – des gens qui philosophaient en marchand sur le trottoir. La philosophie recherche avant tout la bonne vie, qu’il appel eudemonia – le bonheur au sens de vie épanouie, devenir soi-même, tout son potentiel.

ARISTOTE dit qu’il y a deux types d’esclavage : l’esclavage de nature, l’esclavage par le fait de l’homme. Seule la première est acceptable. En effet, l’esclave de nature est dépourvu de la capacité de prendre une décision. Concernant la propriété, il pense qu’elle est rendue nécessaire par la faiblesse des hommes. Si les hommes étaient parfaits, ils n’auraient pas besoin de propriété : « Lorsque les choses sont gérées en commun, elles sont mal gérées ». Les gens ont tendance à vivre sur les dos des autres lorsque les biens sont communs. C’est une défense de la propriété privée basée sur l’efficacité.

Il a aussi une réflexion sur la monnaie, le rapport entre la monnaie et l’eudemonia. On trouve une idée selon laquelle la monnaie a plusieurs fonctions : intermédiaire d’échange. La monnaie permet ainsi d’élargir les marchés en trouvant des échanges profitables avec un plus grand nombre de personne – c’est un bon usage, chrématistique nécessaire. Le mauvais usage de la monnaie est quand on cherche à faire de l’argent avec de l’argent – chrématistique pur. San théorie de l’intérêt est négative.

Il distingue entre la valeur d’usage et la valeur d’échange. La valeur d’usage est le bénéfice que retire la personne qui bénéfice de cet usage. La valeur d’échange est la valeur que je peux obtenir en échange de cette valeur. Elle dépend de l’usage dont les gens pensent pouvoir en faire – valeur subjective.

Le monopole est vu comme une menace, car cela peut conduire à deux comportements injustes . Il y a aussi une réflexion sur le juste prix, c’est-à-dire le prix que l’on obtient quand on échange librement et sans accroches.

Section 4 : L’apport de Rome

Les romains vont avoir beaucoup de respect pour la pensée grecque. Côté économie, il s’agit essentiellement de gestion de domaine et d’esclave. L’attitude des philosophes grecques vis-à-vis du taux d’intérêt est très critique. Par contre, on trouve beaucoup de droit.

Le droit a été écrit dans un livre, le Code Justinien – l’un des premiers livres avec reliure. Ce livre a été écrit tout à la fin de l’empire romain. On y trouve différent types de documents : les nouvelles (décrets récent), les instituts (recueil de textes anciens d’un juriste),

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