Hypersexualisation

De plus, les adolescents sont dans une période cruciale de recherche d’identité, ils vont donc s’associer à ce genre de modèle et le message qu’elle projette et vont essayer de lui ressembler, autant physiquement que mentalement. Bref, les vidéoclips sont beaucoup axés sur la sexualité et renforce le stéréotype de la femme belle et sexy, ce qui accentue le problème d’hypersexualisation chez les adolescents. Il est désolant des voir ces jeunes filles gâcher en quelque sorte leur enfance/adolescence parce qu’elles veulent vieillir trop vite. Les séries télévisées et les téléréalités sont aussi des agents clé face au problème. En effet, les jeunes ont tendance à penser que c’est la réalité, que les gens qu’ils voient à la télévision sont le type de personnes auquel ils devraient ressembler. Ainsi, comme le dit la sexologue Francine Duquet dans le documentaire Sexy Inc, les enfants : « veulent correspondre à la norme, ils veulent être populaire, et pour être populaire de nos jour, il faut avoir une énergie sexuelle et dégager de la sexualité». Pour les enfants de 12-13 ans, c’est probablement un peu trop tôt pour dégager de l’énergie sexuelle. En somme, la télévision est un média qui joue un rôle important concernant le phénomène d’hypersexualisation. Les vidéo clips et les émissions de téléréalité donnent un exemple qui n’est pas nécessairement le bon et établissent une norme auquel les adolescents tentent de correspondre. Les jeunes de la société actuelle sautent des étapes cruciales du cheminement de l’adolescence vers la vie adulte pour entrer précocement dans le moule du jeune adulte.

Ensuite, les adolescents sont la cible de la publicité puisqu’ils sont parmi les meilleurs consommateurs. Cependant, les campagnes publicitaires destinées au jeunes banalisent la sexualité et font de la femme un objet sexuel avec des critères bien définis. Les femmes dans les publicités sont ultra minces, elles ont de longues jambes, des traits parfaits, une peau parfaite et des courbes à faire rêver les hommes. Les jeunes filles exposées à ces publicités croient qu’elles doivent ressembler à ce genre de femme. Cela peut engendrer des troubles alimentaires puisqu’elles ne sont jamais assez minces et aussi de la dépression car elles ne se trouvent jamais à la hauteur de ce qu’elles voient dans les publicités. C’est un phénomène avec de graves répercussions, la banalisation de la sexualité pousse aussi les jeunes à avoir des relations sexuelles précoces. Les commerçants n’aident pas à la cause en produisant du matériel comme des vêtements aux limite de l’érotique. En effet, comme le montre le reportage Sexy Inc., la compagnie Bratz crée des soutien-gorges rembourrés pour très jeunes filles. Lorsqu’ils ont été questionné sur le motif qui les a poussé à produire ce genre de soutien-gorge ils ont répondus qu’ils voulaient respecter le besoin de discrétion des fillettes en développement. Cependant, la brassière est sexy, rose avec de la dentelles et elle n’est en aucun point discrète. Elles doivent donc être sexy alors qu’elles sont à peine dans leur puberté. La publicité pousse les jeunes filles a adopter de nouvelles valeurs. De nos jours, elles croient que l’apparence prime sur tout. Je crois que c’est réellement dommage et que la société d’aujourd’hui pousse les enfants à être de jeunes adultes sexuels avant l’âge, c’est un peu voler leur enfance mais subtilement. Finalement je crois que la publicité et les entreprises spécialisées pour adolescents pousse un peu trop loin le stéréotype de la femme belle et sexy, ce qui accentue le fléau de l’hypersexualisation.

En somme, l’hypersexualisation est un problème grave et important dans notre société actuelle. Les jeunes