L'inde modernité archaique

e emblématique du mouvement pour l’

-le droit de vote universel pour les adultes a permis ----taux de participation s’élèvent progressivement au fil des scrutins, notamment dans la tranche de la population pauvre, illettrée et traditionnellement non politisé

-Le système politique fédéral accorde aux Etats de larges pouvoirs, très supérieurs en tout cas à ceux des instances régionales ou préfectorales de la République Française, malgré une décentralisation présumée bien avancée.

B/Une modernisation économique dans les années 90

-Un mouvement important de réformes s'en ressort et prend une tournure plus radicale sous la houlette du parti du Congrès. Elle conduit à une accélération significative de la croissance : l’Inde s’installe dans un régime de croissance parmi les plus forts au monde depuis les années 2000 - le deuxième en ordre d’importance parmi les membres du G20

-Ce dynamisme tient au développement du secteur des services (en particulier informatiques) et à l’envol plus récent du secteur industriel (acier, automobile, pharmaceutique, produits pétroliers) qui bénéficie de la croissance du marché domestique, mais qui s’oriente aussi vers l’exportation

TRANSITION : Le système politique indien a démontré à plusieurs niveaux qu’il possède des attributs de la démocratie – élections libres, stabilité du régime, multipartisme, jeu respecté de l’alternance ainsi que des contre-pouvoirs effectifs.Les années 90 ont permis au pays de ce développer considérablement et cela dans plusieurs secteurs.Cependant ces performances démocratiques sur le terrain politique masquent toutefois une société qui reste inégalitaire ,des problèmes de fond subsistent et mettent en péril tant la « viabilité » d’une croissance exponentielle que la légitimité démocratique d’un pays frappé par ces inégalités.

II/L'Inde est un pays qui possède de nombreuses contradictions qui freine un dvlpmt plus équilibré et fragilise sa légitimité démocratique.

A/Un pays dynamique atteignant ses limites

-Le pays souffre d’un déficit d’infrastructures en matière de transport, d’approvisionnement énergétique ou de réseaux de distribution d’eau.

-Les dynamiques de concentration de la richesse l’emportent sur les projets de redistribution.

InLes écarts entre riches et pauvres , entre régions , entre villes et campagnes se creusent notamment à Bombay qui abrite quelques 20 millions d’habitants et détient le triste record des plus grands bidonvilles du continent.300millions de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

-la fragmentation par castes et communautés religieuses, malgré des changements, reste source d’inégalités et attise le mécontentement des masses exclues.

B/Des faiblesses qui nuisent à sa montée en puissance

-La guérilla maoïste connue sous le nom des “Naxalites” combat le gouvernement central depuis des décennies dans une poignée de régions rurales reculées où des rebelles accusent les autorités de piller les richesses naturelles sans compensation pour la population locale.Les conditions d’inégalités extrêmes qui règnent entre les États de l’Union, entre l’Inde des villes et des campagnes, entre riches et pauvres sont les raisons majeures de cette poussée de violence dans le pays

-le système démocratique se trouve désavoué par des questions telles que la permanence du système des castes, basé sur une division héréditaire de la société en groupes séparés par l’ethnie, la profession ou encore d’autres critères.

L’Inde est alors croissance et sous-développement, opulence et pauvreté, démocratie politique et archaïsme social. La fragmentation de la société indienne par castes et communautés religieuses et les paradoxes de la modernité