Le Télégramme

s pour réaliser nos fiches de lecture. Les fiches de lectures nous ont permis de prendre du recul sur l'évolution de notre travail et sur la direction à prendre. De plus, une partie de nos recherche s'est concentrée sur les entreprises familiales et une autre sur l'adaptation de la presse à l'ère du numérique. Cela nous a permis en plus de donner un coté actuel à nos recherches

Lors de la phase finale de rédaction du rapport, nous nous sommes basés sur les informations obtenues lors des entretiens et celles recueillies grâce aux lectures auxquelles nous avons procédé.

La charge de travail a été allégée grâce à l'organisation des données dans des matrices de métadonnées (voir en annexe).

Les difficultés que nous avons rencontrées ont été de savoir comment appliquer les notions vues en cours au Télégramme. En effet, la dimension entrepreneuriale est assez peu présente dans un journal. De plus, le fait que nous ne nous soyons concentré que sur un seul service, et non pas une entreprise entière a limité les informations à apporter dans notre rapport (facteur humain, entrepreneuriat, environnement, organisation). Nous avons donc adapté ces notions à l'échelle du service marketing. Par exemple, pour l'entrepreneuriat, nous avons fait apparaître cette notion en se posant la question de l'autonomie laissée aux personnes qui travaillent dans le service marketing.

Nous avons choisi de suivre un plan en deux parties. Une première partie basée sur la présentation du Télégramme et une seconde sur le service Marketing et ses interactions avec les autres services. De cette façon, nous avons pu expliquer clairement comment le service marketing s'inscrit dans la dynamique de l'entreprise. En plus, cette façon d'organiser les informations qui nous a paru la plus adéquate pour notre étude. Nous avons fait apparaître les notions vues en cours à chaque fois que le thème de la partie s'y prêtait en commençant par les définir.

1. La présentation du Télégramme

Le Télégramme est un journal quotidien qui existe depuis le 18 septembre 1944 et qui contribue au développement de la Bretagne et à la cohésion de ses habitants. Il s’agit d’une entreprise familiale où son siège social est positionné à Morlaix et qui est dirigée par Edouard COUDURIER.

1.1. Historique

1.1.1. Son histoire

La SARL (Société à Responsabilité Limitée) « Le Télégramme » fût fondée à Brest en 1941, mais vis-à-vis de la guerre, afin d’éviter les bombardements, ils ont décidé d’aller s’installer à Morlaix. Le 12 septembre 1944, La Dépêche de Brest céda sa place au Télégramme de Brest et de l’Ouest. Ce fût le 18 septembre 1944 que parût le premier journal du Télégramme sous le patronage du parti radical socialiste. Victor LE GORGEU, ancien sénateur maire de Brest, deviendra le président de cette SARL, qui modifiera son statut en SA (Société Anonyme). En mai 1947, Marcel COUDURIER reprendra la fonction de Victor LE GORGEU.

Le journal passa rapidement d’une filiation politique à un journal d’information généraliste. Cependant, jusqu’en 1960, il aura en « Une » la mention « journal républicain du matin ».

Après la Libération, la relance du journal a été réalisée grâce à M. COUDURIER, aux résistants et anciens chefs de service de la Dépêche. Elle se passa dans des hangars d’un entrepreneur de travaux publics, où l’équipe dirigeante doit lutter pour obtenir son contingent de papier. A cette époque, Le Télégramme se présentait sous la forme d’une demi-feuille vendue 1,50 Francs, mais cependant au fil des années, le prix ne cessa point d’augmenter, en 1950 il était de 15 Francs pour 8 à 12 pages. Ce qui a fini par freiner son développement ce qui posa problème à sa situation économique, qui revenu à la normale en 1954. En 1944 80 000 exemplaires étaient vendus contre 110 000 en 1950.

1.1.2. Les dates importantes du Télégramme sont :

Le 18 septembre 1944 eu lieu la première parution du journal du Télégramme.

Le 25 avril 1968, la première photographie en couleur parue sur la publication Une, grâce à l’introduction de l’offset et la couleur quadrichromie Le « Télégramme » entra dans l’ère de la photo-composition et de l’impression offset.

En 1978, l’ordinateur fait son apparition au sein de l’entreprise, mais cet outil est uniquement réservé à la production technique du journal.

En 1985, Le Télégramme est déjà reconnue comme une « entreprise multimédia ».

A la fin des années 1980, les équipes de rédactions disposèrent des outils informatiques, tel que la PAO (publication assistée par ordinateur), ce qui leur simplifia l’écriture de leurs articles, la mise en page, etc.

En 1999, toute l’équipe du Télégramme passa au tout numérique, ce qui simplifia la diffusion de l’information.

En 1996; une nouvelle rotative fait place, afin d’améliorer le rendement de la production des journaux périodiques. De plus, le Télégramme ouvre un site internet avec un accès gratuit à tous les articles.

En mars 2002, ce journal passe au format tabloïd , les pages du journal sont désormais agrafées entre elles,

En janvier 2008, le logo change et possède désormais des angles droits, de nouvelles pages sont dotées de la couleur, de nouvelles rubriques sont apparues, etc.

En novembre 2009, le Télégramme a lancé une chaîne locale sur la TNT : Télé Bretagne

1.1.3. Sa situation géographique

Le siège et l’imprimerie du Télégramme sont situés dans la cité du Viaduc à Morlaix.

Le siège social de la régie publicitaire est situé à Brest.

La rédaction de Quimper a été ouverte en 1960.

En 1993, une agence fût ouverte à Vannes(56) afin d’étendre la commercialisation du Télégramme.

Une rédaction est située à Saint Brieuc.

Cependant dans les années 2000, le secrétariat des éditions locales va se décentraliser par étapes : tout d’abord Lorient, suivi de Vannes et Saint Brieuc trois années plus tard, puis de Quimper, Brest, Lannion les années suivantes.

1.2. L’Organisation du Télégramme

Le Télégramme est une entreprise familiale regroupant 900 salariés répartis dans divers services, avec pour directeur Edouard COUDURIER. Ci-dessous, nous pouvons observer la répartition du personnel dans chaque service grâce à son organigramme :

ORGANIGRAMME DU TELEGRAMME

Henri Mintzberg est un auteur reconnu en management, avec son œuvre « Structure et dynamique des organisations », de 1994, parue dans Les Éditions d’organisation, Paris. Pour lui la définition de la structure d’une organisation est : "La somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches".

1.2.1. Mécanismes de coordination

Pour lui, on retrouve en premier plan dans une structure les mécanismes de coordinations qui vont nous permettre de définir la coordination des équipes, ils sont représentés comme suit :

Au sein du Télégramme, le mécanisme de coordination utilisé serait celui de standardisation, du fait que chaque service est spécifique et à son travail à réaliser, donc ils sont à la fois regroupés par compétences et doivent suivre avec précisions les tâches qui leurs sont demandées, comme par exemple au journaliste d’enquêter et d’écrire un article sur un sujet qui serait intéressant pour les lecteurs. Tout en devant s’exécuter à réaliser la performance demandée.

1.2.2. Le fonctionnement de l’organisation

Pour Mintzberg, il faut aussi comprendre la structure des organisations, pour cela en expliquant son fonctionnement à l’aide de cinq éléments, représentés ci-dessous :

Le Sommet stratégique regroupe les personnes ayant en charge une grande part de responsabilité au sein d’une organisation, l’organe de direction de l’entreprise. Il se doit de développer la stratégie de l’organisation. Dans le cadre du Télégramme, il s’agira d’Edouard COUDURIER qui est le PDG de cette organisation et qui a donc définit les fonctions de chacun de ses employés.

Le Centre opérationnel quant à lui est centré sur la production, fabrication, distribution, maintenance des produits. Il représente la base du travail productif. Au niveau du Télégramme, il s’agira du service rédaction, production (imprimerie).

La Ligne hiérarchique autrement dit représentative de l’autorité regroupe donc les cadres, qui s’exécutent au sommet stratégique est représentée par les responsable de chaque service du Télégramme.

La Technostructure regroupe les personnes